About Me
Fernando Costa est né en 1970…… dans le petit village de Simeyrols, en Dordogne, à 15 kilomètres de la cité médiévale de Sarlat. Sixième d'une famille de sept enfants, issu de l'immigration portugaise et de milieu modeste, le futur artiste prend racine dans le souvenir heureux d'une enfance nourrie de valeurs, d'amour, de rêves et d'imagination au quotidien.Dès l'âge de 12 ans, FERNANDO COSTA entre dans l'hôtellerie. Au terme d'un parcours exemplaire qui le portera au service des plus fortunés, à bord du prestigieux paquebot Queen Elizabeth II, sa passion pour l'art, et pour un certain César, finit par prendre le dessus. En 1998, il troque son uniforme pour un bleu de travail.Aujourd'hui, Fernando da Costa est devenu Costa, un artiste engagé, anti-conformiste, affranchi des règles de la société. Il taille en pièces la signalisation routière, tout un symbole… Il y a dans son art un parti pris évident contre le gaspillage. Gamin, il allait sur les décharges récupérer de quoi fabriquer des jouets. Aujourd'hui, il fait les poubelles de l'Etat pour vivre et exprimer ce qu'il est.Costa ne se contente pas d'assembler des pièces de métal dont les couleurs formeraient le puzzle aléatoire de son imagination. Au-delà de la pulvérisation du code de conduite, de ses sens interdits et de ses impasses, Costa recrée du sens, en se libérant de ses propres paradoxes. Pas matérialiste, il sait pourtant garder les pieds sur terre.Alchimiste du conformisme, il soude de manière aléatoire des pièces en fer, aux formes informelles, dans un espace poli, aux angles droits. Celui qui affectionne les espaces cadrés, les points de soudures parfaits n'oublie pas qu'il a porté des uniformes toute sa vie… Le résultat est lumineux.Dans chaque tableau, le poids de la matière et la légèreté de l'esprit se trouvent réunis.Derrière un travail apparemment léger, il y a des démarches lourdes, où rien n'est laissé au hasard. Les couleurs de Costa ne figurent pas sur catalogue. Pour se procurer les panneaux, il faut aller sur le terrain, argumenter pendant des heures, dans les bureaux, avec l'administration. Ce n'est qu'une fois les panneaux obtenus qu'il peut s'évader.Pendant qu'il soude, la musique tourne en boucle dans l'atelier, COSTA plonge dans ses souvenirs et revoit sa vie défiler pendant que la tôle tisse ses couleurs spontanément. Chez COSTA, l'interprétation reste libre, il n'y a pas de sens unique.La couleur joue sur l'espace temps avec esthétisme et légèreté. Elle varie selon l'exposition des panneaux aux aléas climatiques. Une fois accroché, le tableau, constitué de multiples reliefs, surprend par sa palette de reflets. Découpés puis ressoudés, les panneaux émaillés qui furent plantés sur les routes des années 1950 à 1970 s'inventent, dans un nouveau cadre, une seconde vie.