Sur plage comme ailleurs, Fiazco Beach [club] déverse une musique riche et originale née dans un monde décalé, situé aux frontières de l’improbable. La cravate orange de rigueur, le trio clermontois nourrit aussi bien les humeurs psychédéliques que les c--urs écorchés.
C’est avec une rythmique soutenue, aérée de sons synthétiques que le groupe fait bouger les têtes. De ce corps fusionnel se dégagent des atmosphères poignantes jusqu’à l’orage, un verbe tourmenté touchant parfois le pathétique. Voilà une formule surprenante dans lequel Fiazco Beach [club] a inscrit son esthétique, résolument rock’n’roll.
Il n’a fallu que quelques mois au groupe pour être en osmose quasi parfaite. Un quatre titre prometteur, des concerts qui se multiplient, les acharnés font peu à peu leur chemin et espèrent bien conquérir de nouvelles sphères.
De filles blondes en bikini, en papiers peints fleuris, d’un bon fond rock’n’roll en textes bien écrits, Fiazco Beach [club] illustre l’intemporel et magnifie la fine fleur de l’expérience humaine.