Django Blum

django blum, la bio. Parce qu’il joue de tous les instruments, Django Blum est un one-man-combo. Parce qu’il est bien installé dans son studio et ses pantoufles et qu'il s’applique à écrire des petites pépites pop avec de l’électro dedans, il est bien loin de distiller l’image post-punk addictive que pourraient lui coller certains journalistes trop distraits. Comme tous ces autodidactes rêveurs qui font la musique qui leur plaît plaît plaît, quitte à ressembler parfois à leurs héros (içi Le Tone, Snooze, Yonderboï) et parfois à rien (RadioAir, TelepopTobin), Django Blum opère secrètement une alchimie entre rythmiques espiègles et arrangements décalés pour accoucher d’un univers sonore mélancoludique, loin de l’adrénaline des dancefloor ou des ronflements de l’anti-folk. Parmi la foule d’admirateurs dévoués à ce technicien fragile aux mains d’argents et aux jacks en or, on trouve Laurent M.: cadre supérieur, fier défenseur de ce farfelu aux accents dandy bohème (tendance arty) et émerveillé par son érudition musicale éblouissante (de A comme Air à Z comme ZZ Top (en passant par T comme Topaloff)), il n’a pas hésité afin de promouvoir l’artiste, à copier plusieurs fois le CD pour l’offrir à sa famille. Si le CD « Frenchy Safari » est riche en trouvailles sonores issues des touches noires et des touches blanches du clavier, Django Blum privilégie les mélodies finement ciselées à la technologie haute couture pour hit discoïde et nous assène içi une bien belle collection de perles rares. Des chansons à découvrir de toute urgence et déjà de quoi envisager une carrière pleine de réussite (seulement pour les natifs du deuxième décan).