C'est officiel la nouvelle vient de tomber sur tous les écrans, les frères noel débarquent pour enflammer votre salon, et pas nécessairement par la cheminée... Leurs annulation au festival de Werchter confirme l'engagement plus politique que le groupe souhaite désormais rencontrer, pouvoir approcher une dimension plus proche des réalites des gens, loin des sponsors et de la machine à fric puante de Clearchannel.Mais qui sont ils donc, rencontre avec les ténors de la reprise à deux sous...On pourait aussi intituler le quintet "clin d'oeuil"... Ici rien n'est pris trop au sérieux, rien si ce n'est l'amitié, et le gage de produire des trucs pas tros mou de la quette, ou carrément inaudible... Les répets sont avant tout un moment de détente ou chacun s'essaye à demontrer ses tallent gastronomiques... Pour la plupart, tous sont issus de divers formations musicales (sauf l'imbécile de Willow qui n'a jamais rien su faire d'autre que de mettre des disques), posthumes ou toujours bien en place, certains se sont un peu trop pris la tête avec des compos gnagnagna ou des trucs gnignigni... Le nom du groupe tient à la simple annecdote que leur première apparition scénique devant plus de 10000 personnes, dans l'immense St Andrews (temple musical verviétois), se donnaient la nuit de...
Jeff , soit le grand Jeff ou Jeff legrand comme on veut quoi... Né à Londres on ne sait plus trop quand, il subit de plein fouet la déferlante punk. Sa maman, lasse de le voir cogner sur les autre enfants du quartier avec des bois, a une idée de génie en lui offrant sa première batterie, une " Sprucht " (batterie allemande)... Tout s'enchaine très vite, Il joue entre autre avec les Clash, les New York dolls et MC5, mais jamais assez longtemps pour qu'on puisse trouver une preuve tangible qui puisse lui donner du crédit. A chaque fois le même scénario, Jeff les envoie péter, comme s'il avait une espèce de flair perspicace, qui marcherait à l'envers. A cette époque, nous sommes en 1977, Jeff donne un concert époustouflant, seul , dans sa chambre... Un grafiti:"Jeff is god" témoigne à lui seul de la ferveur et de l'intensité de ce moment unique, que seul un grand soliste pouvait comprendre.Déçu de toutes les manigances qui tournent autour de la scène punk, Jeff s'inscrit à l'accadémie royale militaire de Pitsburgh, ou il deviendra instructeur de close combat, il y restera 5 belles et longues années. Après avoir été accusé d'avoir volé des pommes de terre à la cuisine, Jeff finira par quitter l'armée et ses joyeux troublions, l'anecdote raconte qu'il aurait épinglé toutes ses médailles (et elle sont nombreuses) sur les couilles d'un cuisinier chinois. Il quitte le royaume, plein de haine et de rage, pour le nouvel El Dorado verviétois. Quoique les locaux pouvaient alors dire, une légende venait de naitre, quelque part en pays de Vesdre... (infos agence Belga)
Franz , la voix du groupe... Fils d'un douanier autrichien et d'une top modèle suisse allemande. Comprenant très vite ce qui allait se passer outre Rhin, son père choisit de fuire le régime allemand et se réfugie dans les ardennes belges... Né à Marchin en Belgique, le petit Franz éprouvera les moqueries de ses petits camarades de classe. Alors qu'il n'a jamais vécu en Autriche, le petit Franz, hérite pourtant d'un solide accent. Blessé dans son orgeuil à tout jamais, Franz rejoint très vite le clan des révoltés et crée successsivement une série de groupes obscures dont les missions réside dans un trouble systématique de l'ordre public. Ses heures de gloires sont encore dans toutes les mémoires, se rappelant avec ferveur ce 25 septembre 1969, lorsqu'il chante à tue tête devant madame Thurion, professeur de français du collège Victor Hugo: "Qui a pété, ça sent la chicorée..."Fasciné par la puissance et le charisme de sa voix, le jeune prodige, abandonnera finnallement la politique, pour rejoindre la chorale Sainte Cecile d'Auvelais et se consacrer avec ferveur au travail de sa voix.
Rastafrans... La brute du combo, surnommé aussi the killer, tant ses fait d'armes sont archi-connus de tous. A l'âge de 8 ans, le jeune Archibald (c'est son vrai nom) découvre par hazard qu'il est capable d'ôter la vie à des insectes lorsqu'il les écrase du pied... Au fil des années, il réinvente les processus... A bientôt 10 ans, il n'est pas peu fière de faire bruler l'entiereté d'une fourmilière avec une loupe, volée au cour de sciences, en moins de 15'.. C'est le début de la gloire, mais des problèmes aussi. En pas moins de deux ans, Archibald se hisse au sommet du crime organisé: prostitution, trafic en tout genre, et recel anime son quotidien. Ses larcins, reconnus de tous, lui donne la réputation de petite frappe des banlieues. Malheureusement ou plutôt heureusement, la justice le ratrappe et l'aiguille sur une autre voie. A l'atelier protégé où il purge sa peine, la révélation viendra d'elle même. Un ancien pensionnaire, mort noyé dans son urine la semaine précédent son arrivée, laisse sans héritage un carnet de poésie et un saxophone, comme si il était l'élu Archibald voit l'avenir d'un meilleur oeuil. A 20 ans, après une vite trépidente et sans répis... il signera sous son nouveau pseudo, Rastafrans, un receuil de poésie tout en prose intitulé: " Si mes proutes sentent..."Il les mettra en musique, si je puis m'exprimer ainsi, avec un vieux saxophone sentant l'urine, quelque part entre Herstal et Charleroi...
Willow ... Fils d'immigré portugais, communiste, Rosario Ouilo (d'ou il tire la consonnence de son actuel pseudo) quitte relativement vite le cocon familial. En pétard avec les idées marxistes véhiculées par son entourage, Rosario, s'engage sur un chalutier oostendais, Het Wijmblachjes, bien décidé à croiser les mer chaudes... De mer chaude il ne connaitra que le froid rigoureux des hivers flamands. En pleine déprime face à ce constat désolant, il n'est pas rare à cette époque de le voir déambuler ivre, de troquet en troquet, provoquanrt en duel au sabre toutes les sommités du port. Il touchera le fond et tentera de se suicider en avalant une boite complète de smarties au chocolat. Echec cuisant à nouveau, lui faisant refléter son innulité absolue sur les terres de Pierre Brughel. A ce moment de son existence, il n'est plus que le reflet de lui même, homme sans âmes, sans passé, à qui tout semble rater... Au détour d'un bordel homosexuel, il trouve sur une table un receuil de poésie intitulé :" Si mes proutes sentent..."
LUCKY...Dernier arrivé au sein du combo,voici Lucky Wanna, où Gédéon Pecket de son vrai nom (Pauvre gars, ça ne s'invente pas, Lucky Wanna kén biess de nom, ti...). L'anti-guitare-Héro de la formation, portrait contrasté avec un homme hors du commun, tantôt rebel, tantôt soul, parfois les deux... Dès son plus jeune âge, Lucky s'entiche de différentes passions, toutes plus amusantes et passionnantes les unes que les autres... Ainsi, tour a tour, il affectionne le jardinage de plantes vivaces, devient expert dans l'art de faire des phrases sans consonnes, collectionne les tickets de bus aux numéro de plaque impairs, étudie la langue des signes en hébreu, adore faire de la figuration sur les plateau de jeux télévisé des chaînes flamandes,etc... C'est pourtant à travers la scène théâtral que notre ami se rapproche des publics et se distingue. Andy Warhol disait que chaque individu a droit a 15 min de gloire dans sa vie, Pecket l'a tout de suite compris et exploité au maximum... A l'aube de ses 16 ans, le célébrissime prestidigitateur (régional), The Marvelous Sylvain Wizzard Tartine, se produit au Grand Théâtre de Verviers (Belgique)... Est-ce le hasard, ou bien les deux (non non, ne relisez pas, il ne manque rien), toujours est-il que notre ami se retrouve seul et unique spectateur du show... Pas étonnant dès lors qu'il soit choisi comme "volontaire dans le public" pour l'entièreté du spectacle, un signe du destin, une appellation divine, une pince à linge en bois, un schtroumpf qui boit du lait :-) ...
Cette sensation il ne l'oubliera jamais, le monde (vide ce soir là mais bon) était à ses pied, il goutait enfin les joies du triomphe, il se sentait enfin quelqu'un...Tel un "sans famille" avec son Vitalis de maître, Lucky entreprend alors de suivre le magicien en question sur les routes de Navares et du foyeuru... un homme simple, juste et bon comme le pain, qui allait lui apprendre les rudiments de la musique celte...
La suite est somme toute banale et n'as d'intérêt que pour les courageux qui se seront tapés les bios précédentes déjantées de ce groupe mièvre et un tantinet pénible, dont l'humour il faut bien le reconnaître, ne fait rire qu'eux...Au fait, il parait que dans "sans famille" Vitalis était un peu limite au niveau de certaine pratiques, c'est un peu hors sujet, mais ça doit se savoir...
X-mas bros for ever... Frère Noël un jour, frère Noël toujoursVince s'en est allé... l'appel du grand froid aura été le plus fort, Frère Noel de la première heure, nous le saluons tous bien bas et lui souhaitons plein succès dans la suite de ses aventures...