Formé en automne 2005, ce trio anglo-belge s’est tout de suite lancé dans une série de compositions basées sur les textes trasho-poétique d’Andrew Norris. Le défi : négocier une trêve instable entre les diverses influences des musicieins – du blues crapuleux refoulé, du punk décadent enrichi et du jazz sinueux franchement déplacé et visant parfois le free... Ce qui en découle est une musique qui se tortille pour contourner les formules trop connues, cultivant l’ironie et l’insolite.
C’est vrai qu’on chante les chiens, mais aussi les cochons, les singes, les gens, l’amour, la colère, la tristesse, et la joie érotique. Chaque texte pose ses questions, et la musique joue ses réponses à travers la batterie et les percussions étonnantes de Laurent Delchambre, la contrebasse tantôt caressée à l’archet, tantôt rudoyée par les mains hyperactive de Damien Campion, les guitares slides de Andrew Norris, ou encore par des sifflets, des samples et des cris primordiaux. Les mots et les sons entrent en dialogue, à la manière de Captain Beefheart. Et cette voix difficile à cerner, qui chante et qui récite en anglais, en français et en franglais ; parfois in, parfois out, mais toujours expressive.
Notre approche exhibitioniste de la chanson se traduit facilement sur la scène, où la musique se mute en tableau futuriste – des bras, des doigts des jambes, des baguettes, des mailloches et des cordes rebondissantes, les trois têtes intriguant ensemble. La tension qui ressort du mélange des genres et la poésie outrancière des textes confère aux FRIENDLY DOGS un caractère distinctif et théâtral influencé par Mingus, Tom Waits et The Dead Kennedys, et puis poussé à un extrême divertissement.
Formed in the autumn of 2005, this trio seeks to negotiate an uneasy truce between a dirty blues pulled up at the roots, a decadent punk rock and a sinuous insinuating jazz. This results in a music which twists and turns, dodging clichés, generating surprises, cultivating the ironic and the odd.
Yes, we sing about dogs, but also pigs, adolescents, monkeys, love, anger, sadness and sex. Each text asks a question which the rhythm section answers in detail. The slide guitar adds a whiff of blues, but solos in the key of free; The vocal delivery too is difficult to pin down : half English, half French, with a smattering of Franglais; half sung, half spoken, half in and half out. Always expressive.
This exhibitionist approach to the song translates naturally to the stage, where the music becomes a futurist event - all arms and legs and drumsticks: the bow of the bass, the strings rebounding, the three heads scheming together. The tension created by this mix and by the outrageous poetry of their texts give the Friendly Dogs a certain theatrical something, drawn from the likes of Mingus, Tom Waits, Captain Beefheart and the Dead Kennedys, then pushed to an entertaining extreme.
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