James Taylor Quartet (JTQ), Head Hunters, Mickael Longo, Defunkt, Pleasure, James Brown. Le point commun ? Stocknotes. Fondé en 2004, ce groupe de six musiciens habités par le jazz et le funk a su combiner toutes ces influences dans un répertoire au pur son disco-funk des années 70.
Stocknotes ? D'un côté deux cuivres aux teintes acidjazz emmenés par le saxophoniste Damien Vérot (ex-Carlotta Valdès) et le tromboniste Giovanni Hector, également membre des Froomees, qui s'est produit avec Pee Wee Ellis, Fred Wesley et la « Soul Sister », Martha High. De l'autre, trois rythmiciens (basse, guitare, batterie) soudés dans la subtilité et la puissance, le tout fédéré par les claviers d'Alban Plantevignes, ancien de la Bill Evans School of Music.
La disparition brutale du bassiste Stéphane Deutschmann, l'un des membres fondateurs, aurait pu stopper l'ascension de Stocknotes. Ce n'est pas le cas. Du New Morning au Triton en passant par le Chat Noir ou la péniche El Alamein, ce groupe écume les scènes parisiennes. Autant d'occasions de se frotter à des pointures telles que DJ Dee Nasty ou le légendaire Tony Allen, batteur de Fela, avec lequel il enregistre et partage l'affiche du Festival Villes des Musiques du Monde 2008.
Aux détours de concerts live, Stocknotes n'hésite pas à non plus à inviter chanteurs et danseurs de rap à s'exprimer sur sa musique, notamment ceux de la Compagnie Pass-Pass (http://www.pass-jazzrock.com) ou à provoquer des "battles" hip-hop enfiévrées sur ses compositions.
A l'époque de la médiatisation à outrance du chant et d'une multiplication des reprises au sein des groupes musicaux, ce répertoire original et entièrement instrumental se démarque ouvertement, signe du renouvellement de la scène musicale française. Enjoy !
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