About Me
OUT NOW! Star Wax Mag 10 : Rare Wax by Charles Tox:
starwaxmag.com
DJ membre du collectif Parisien Mas I Mas (www.myspace.com/masimascrew) depuis 1996, Charles Tox melange les genres electroniques avec la fete et le groove comme principaux moteurs. Il a 4 Maxis a son actif, signés sur son propre label, Galletas Calientes, crée en 2004 avec son compère Krak In Dub; ainsi qu'une collaboration sur le label Mas I Mas.
LE VAISSEAU MANGE-DISQUES GALLETAS CALIENTES VOUS EST PRESENTE PAR URM LE OUF : WWW.MYSPACE.COM/URMLEFOU...........................100%SUPPO
RT TO ALTERNATIVE/UNDERGROUND AUDIOVISUAL/MUSICAL FESTIVALS:
BOGOTRAX, PIXELAZO/PIXELACHE, BREAKFEST (check Audiotrix & Mayapur websites)...................................................
.........Check and download tracks/mixes at : www.breakbeatarea.com, www.wirelessfm.net, www.ondacuantica.com/podcast.rss
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quand au tt début des années 80, Afrikaa Bambaataa, Kurtis Blow et Grandmaster Flash posaient les bases du hip hop, cette culture qui musicalement, s’inspirait à la fois de la funk et de l’electro des Kraftwerk, Je n’etais malheureusement qu’un petit enfant. Bien qu’élevé a Led Zeppellin et a Bob Dylan, c’est aujourd’hui dans le hip hop, la funk et l’electro que je me reconnais le plus.
En 1988, l’album de Public Enemy « It takes a nation of million » est une extraordinaire révélation. Ces mecs là étaient très énerves et leur musique, enchaînements fatals de samples de scratch et de gimmicks frénétiques, dégageait un truc a la fois hardcore et groove.Au même moment, le hip-hop français était né et l’aspect non conventionnel qu’il avait a cette époque me convenait bien. NTM, Assassin, Minister Amer et d’autres avaient grave la patate.
On regardait rapline sur m6, et Olivier Cachin avait beau agacer, son émission, c’était une tuerie. Et puis un peu déçu du coté a la fois trop gangster et trop paillettes que prenait le hip hop, je me suis plonger dans le jazz et le reggae. Et puis j’ai écouté de la musique électronique…
F.G. fut la première radio de la capitale a envoyer du gros son électronique. Toute une série d’émissions étaient consacrées a différents styles. Je ne dormais plus, j’écoutais la radio presque toute la nuit. J’ai ensuite connu les fêtes, vers 1995, et tout c’est enchaîné assez rapidement :je suis d’abord aller dans quelques fêtes trance ; et puis free parties, technivals et clubs se sont succédé. La drum n bass et le son de la Spiral Tribe était sans doute ce qui me le plaisait le plus, mais j’adorai aller écouter du speedcore sur le gros sound system qu’avait le gibus a l’époque. En 1995, des potes avaient monté un petit sound system (Mas I Mas) et je ne connaissais personne d’autre qui mixait de la drum n bass. Je les ai rejoints un an plus tard et je me suis immédiatement retrouvé à mixer (mal) des disques devant 3000 personnes, aussi bien de la techno en 45 tours (à part du gros hardcore, il y avait très peu de disques a 180bpm) que de la drum n bass. Les dates se sont ensuite multipliées dans des lieux divers, mais j’ai toujours eu un faible pour les lieux alternatifs et ouverts à tous, emplis d’un public rêveur et authentique, ou les nombreuses performances artistiques viennent égayer la fête et permettent aux gens de faire passer leur message.
Influencé par des sound system comme Corosive ou Furious , je me suis mis a la techno américaine, et un peu après, quand le label anglais Finger Lickin a sortit ses 1ers disques(vers 1999 si je ne m’abuse) je me suis jeté sur cette musique qui était par certains cotés une sorte de synthèse de tout se que j’aimais. J’ai ensuite réincorporé du hip hop old school , de l’electro, du garage et de la techno dans mes sets pour délaisser un peu le nu skool break parfois très formaté. Je me suis aussi constitué un set electro-house à l’allemande, histoire de jouer ça sur la plage…héhéhé
Aujourd’hui, même si je suis dans le breakbeat jusqu’au cou, j’apprécie de jouer et d’écouter d’autres musiques qui, humainement parlant, peuvent ouvrir d’autres horizons.
Pour moi, la musique correspond à une époque, des aventures personnelles, des ages, des émotions, des ambiances, des choses spontanées, éphémères … il est donc très difficile de se cantonner a un style sur une longue durée (et de critiquer les plus jeunes qui n’écoutent pas la même musique que les vieilles croûtes)
CAMION SONORO: MEDELLIN 2007