“ Enfant, j’avais déjà une envie persistante de faire de la musique ou de la chanson, mais surtout de partager des notes avec l’autre et avec un public ravi d’être là , le sourire aux lèvres, claquant des doigts ou tapant du pied. â€
Logique. Dès l’âge de six ans, Maud s’est mise à la flûte traversière puis au saxophone ténor, instruments qu’elle souhaite intégrer dès que possible dans une formule guitare-voix. Nourrie d’abord à la chanson française ponctuée d’un zeste de jazz, elle a par la suite découvert Anglo-saxons et Californiens avant de craquer pour les musiques cubaine et brésilienne et deux grandes dames du monde : Cesaria Evora et Mercedes Sosa. Vive le métissage culturel...
Après deux années d’expérience de bal dans les régions, son passage aux ACP lui a permis de se peaufiner un répertoire où sa voix - instrumentale justement - fait merveille, entre instants de réveil encore rêveur, balade sentimentale, groove (face à l’océan) et rock and roll vitaminé plutôt coquin (Cyrano). Et comme la demoiselle ne manque pas d’humour, elle répond aux (trop) curieux qu’elle se voit bien, à terme, “ co-écrire avec Mac Cartney ou James Taylor â€, “ remplir le Stade de France â€, voire “ devenir la nouvelle égérie de Chanel â€. Être Maud, quoi !...Daniel Pantchenko
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