Martial Vezoul

Son parcours son histoire…Commençons par le nom de scène de Martial, pourquoi « Vezoul » ? Clin d’œil à Brel pour sa chanson « Vesoul » ? Un peu oui, car il a chanté dans les bars le répertoire Français, dont Brel et son fameux « Vesoul » ! Aussi peut-être de la même façon qu’André Bourvil, Pascal Sevran et Damia Fréhel portent le nom de leur ville d’origine, Martial porte aussi le nom de sa ville avec cette petite différence orthographique marquée par ce « Z » vengeur qui prit la place du « S », comme si les Espagnols, anciens maîtres de la ville, étaient repassés par là ?! Et puis il découvre que « Vezoul » est bien le nom d’une famille française, cette même famille qui voit débarquer ce cousin inattendu !Martial est donc né le 19 février 19972 à Lure en Haute-Saône et part vivre dès l’age de six ans, à Vesoul où ses parents tiennent un café, à 13 ans, il passe ses nuits chez le boulanger d’à côté. Alors passionné il va apprendre ce métier qui déjà lui donne un peu le goût d’une vie en marge car c’est la nuit que ça se passe ! Mais vers 19 ans, il commence à jouer de la guitare apprend des chansons, Vian, Renaud Brassens, Brel, Piaf, Aznavour, Ferré, Lavilliers, etc… Sans avoir conscience de ce qu’il cherche, il part vivre à Paris fin 92 chez un ami clown acrobate et comédien, c’est une vie précaire et son ami Thierry le pousse à chanter dans le métro pour gagner de quoi participer au frais de cette vie un peu un peu Baba genre « maison bleu sur la colline » ! Chez Thierry où il vit, il y a même une moto dans la cuisine et une planche à voile appuyée contre le mur de la chambre avec un rideau dessus ce qui permet de dormir comme Dans une alcôve, la voile de la planche tendue au plafond de la cuisine colore et tamise la lumière. C’était un peu comme dans le film « Marches à l’ombre » avec Gérard Lanvin et Michel Blanc !Toujours influencé par le copain Thierry, Martial écrit ses premières chansons et en 95 il part pour Montpellier où il fera ses premiers cafés-concerts. Après 9 mois environ et ayant enrichi son jeu de guitare par la fréquentation de Tony Batista son ami gitan qui vivait dans le quartier de Candole, il quitta Montpellier un mois après il va apprendre la mort tragique de Tony ! Il lui dédie une chanson « Mi amigo ». De retour à Paris il vit de petits boulots, plongeur, serveur, peintre en bâtiments, il joue encore dans le métro et fréquente les scènes ouvertes et touts les petits lieux où ça chante.Alors il remonte un groupe et participe à des tremplins et festivals dont les Francofolies de La Rochelle d’où il sera « révélation » en 2000 et en 2001 sortie de son premier CD 4 titres auto produit dont un titre (Oumie et Mackalay) sera en play list sur RFI et à la RTBF à Mons (Belgique) un autre titre (Mi amigo) sera diffusé par Radio Neo et la SR3 (Allemagne) et un autre titre (Wawéné) sur France-inter dans TTC émission présentée par Jean-Louis Foulquier. Michel Jambier.