«Les Faramineux ont inventé, ET le punk, ET le français» -Albert Einstein, citant Jules César.
Les Faramineux sont nés au début de l’année 2003, sous un autre nom farfelu, avec pas les mêmes membres, et jouaient des covers. Mais c’était quand même les Faramineux, pour une raison qui nous échappe encore. Ils ont fait plein de choses qui vous intéressent pas, mais qu’on va quand même citer juste pour être plate, genre de nombreux shows dans des cégeps et bars de la région, où malgré leur manque de compétence sur les instruments et leur encore plus gros manque de présence sur scène dû à leur incomparable manque d’expérience, ils ont réussi à gagner le coeur des gens, qui les arrêtaient par la suite dans la rue pour avoir des autographes. Ils ont ensuite changé de line-up plusieurs fois, passant à travers les bassistes et drummers aussi vite qu’à travers les packs de 100 groupies, ont changé de nom à l’automne 2004 pour Les Faramineux(dérivé de « Les Farineux », qui, semble-t-il, aurait été une insulte lancée à leur endroit, ce qui serait très étonnant car personne de sain d’esprit ne voudrait les insulter), encore des shows, encore des covers, séparation parce que on s’en va tous à l’extérieur (oups, faut que je continue à la troisième personne, sinon on a l’air de se vanter), puis retour à l’été 2005 avec un nouveau line-up et l’idée de faire des compos (prononcer le « m »).
Re-éloignement pour l’école, puis ils enregistrent le démo « Les Mamelons en Sang », qui met en place les fondement du proto-faramineux-core. En effet, les Faramineux ont un son TRÈS ORIGINAL, influencé par une foule de bands et de genres, mixant pour la première fois dans l’histoire de la musique le son du punk, du skate punk, pop punk, ska punk, punk hardcore, ajoutant même des éléments de rock, de ska, de blues et de shred à l’occasion. Mais pourquoi donc réussissent-il à avoir un son si propre à eux, direz-vous? (La question n’est pas comment, mais pourquoi, oui-oui.)
Et bien voici leur secret : contrairement à la plupart des bands, les Faramineux ne font pas de la musique pour eux. Ils le font dans le but de plaire en premier lieu, et, par la bande, dans le but de devenir riches et célèbre. Il paraîtrait même qu’ils n’aiment tout simplement pas jouer de la musique, et qu’ils en écoutent très rarement en dehors de périodes de ressourcement pour écrire des nouvelles pièces (lire voler des riffs, rabouter ça pis appeler ça ton propre travail).
Ils viennent de sortir un nouveau démo, qui sera sans aucun doute acclamé par les critiques, et leur permettra vraisemblablement de percer hors Québec, (ils ont choisi le français comme langue, car bien qu’elle n’est pas leur langue maternelle et que le Québec en général ne parle pas français, cela leur permettra d’aller jouer sans problème aux Etats-Unis. Ne parlons pas du fait qu’ils chantent avec un fort accent et que leurs textes sont syntaxiquement incorrects. C’est un sujet tabou, et de toute façon, on comprend pas les paroles, donc l’important c’est comment ça sonne non?) car c’est de loin leur meilleur album à ce jour (jusqu’au prochain). Je me sens crissement brillant quand je fais des longues phrases.
Ah oui, ça, pis on est crissement authentiques avec les bottes pis les hawks pis toute. Je pisse du punk en me levant le matin.
Mathieu... oh, non:
Bobby B., chroniqueur dans plein de grosses revues.
