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La langue ecarlate

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" Les journaux parlent de tout sauf du journalier. Les journaux m’ennuient, ils ne m’apprennent rien, ce qu’ils racontent ne me concerne pas, ne m’interroge pas et ne répond pas davantage aux questions que je pose ou que je voudrais poser. Ce qui se passe vraiment, ce que nous vivons, le reste, tout le reste, où est-il ?Ce qui se passe chaque jour et qui revient chaque jour, le banal, le quotidien, l’évident, le commun, l’ordinaire, l’infra ordinaire, le bruit de fond, comment en rendre compte, comment l’interroger, comment le décrire ? " Georges Perec, L’infra ordinaire . la bataille

Ajouter à mon profil | Plus de Vidéos"Je ne veux rien savoir de ceux dont la patience attend que la mort les éclaire" G.Bataille

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Music:

Member Since: 2/1/2007
Band Website: la-langue-ecarlate.com
Band Members: Barbara Bascou (Montage) Rachel Bénitah (Danse) Polo Bonnereau (Régie générale) Florence Bourgeon (Administration) Catherine Briault (Image) Virginie Breger (Costumes) Sebastien Chollet (Interprétation) Clementine De Chabaneix (Animation ;Bureau) Hemel Hol (Administration) Valérie Jung ( Scénographie) Cédric Leboeuf (Musique) Nathalie Lerat (Lumière) Alain Mathon (Bureau) Hélène Mathon (Mise-en-scéne, Interprétation) Cédric Marie (Régie générale) France Nedjoua (Bureau) Philippe Perrin (Son) Thomas Turine (Son) Laurence Vlasic (Lumière)
Influences: Avortement avec vue sur New-York« On peut faire théâtre de tout », disait Vitez, même du roman d’un avortement aux dimensions politico-métaphysique comme Don Quixote which was a dream de l’écrivain new-yorkaise Kathy Acker, publié en 1986 ; le passage du narratif au théâtral s’opère même avec aisance et puissance, si, comme Hélène Mathon, l’on s’en donne les moyens. À l’ère post-moderne le roman comme le théâtre sont ouverts au même foisonnement polyphonique/multimedia. Les cauchemars et les fantasmes de la romancière punk post-féministe envahissent ainsi la scène, chambre d’un sanatorium malsain où trônent dans un coin de vaines et fragiles piles de livres, où vacille au centre le lit d’opération aux rideaux opaques comme les rêves qui s’en échappent, et où veille dans l’autre coin un guitariste bruitiste du temps d’antan (Cédric Leb--uf). Mots et collages filmiques sont projetés sur les murs, danse et violence sur un sol bientôt rouge, spoken words dans l’air bientôt saturé par la débauche visuelle des corps. Si l’heure n’est pas à l’intelligible, le spectacle s’ouvre, dans la fibre du manifeste qui a fait de Kathy Acker la voix de son époque, sur la nécessité de retrouver le chaos, la con-fu-sion d’avant le langage, d’avant l’individualisme, d’avant la politique. À la souffrance physique en cours (l’avortement continue) veut s’opposer un détachement de l’esprit, qui, Don Quixote moderne et féminin dans le désert de sa solitude, se donne pour but d’aimer, aimer tout court à défaut d’aimer quelqu’un. Mais ce théâtre psychique et social qui rend hommage à Artaud par la cruauté et à Genet par l’ironie, ce théâtre de la distorsion post-moderne new-yorkaise ne s’abîme pas dans le compromis d’une vague trame pour autre chose que pour souligner la fatalité du débordement physique (les corps s’enlacent et se dégradent), du hurlement politique (psychose du Président des États-Unis) et de l’échec métaphysique : la voix récuse le vide de la rédemption, toute la laideur éc--urante du monde en nous, et s’en va, conscience confuse regrettant l’éphémère de la confusion consciente – la poésie, espace de liberté pour les pulsions d’amour et pour l’expression débridée de leur impossibilité.Nicolas Cavaillès (juin 2007)
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Record Label: Unsigned

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Posted by on Mon, 11 Feb 2008 06:01:00 GMT