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Ifig Flatrès est un représentant de la jeune génération de chanteurs bretons qui se révèle dans les années 1990. Né en 1967 et originaire de Combrit - Sainte Marine en pays Bigouden, il développe auprès de ses parents son intérêt pour la langue bretonne.Les quelques années passées en Alsace pour les études et le travail participent à la prise de conscience de la richesse de sa culture. De retour en Bretagne, dans une période de dynamisme culturel, il a été sensible, comme beaucoup, aux noms du renouveau breton et s'est interessé aux grands porteurs de tradition comme les Soeurs Goadec.A l'écoute de collecteurs, à Dastum (René Hénaff, Daniel Jéquel, Joel Monfort...) ou ailleurs (Dédé Daniel, les soeurs Le Mut....), ou de passeurs de mémoire (Nicole et Pierre Pochic...), il découvre la place du répertoire chanté de son pays Bigouden natal. Le chant dans la société traditionnelle en Basse-Cornouaille, souvent éclipsé par la renommée et la virtuosité de ses sonneurs, était comme ailleurs en Bretagne, une pratique courante et importante (veillées, fin de travaux agricoles, mariage, usine...). Sans doute plus ouverte aux influences et aux modes apportées par la vie maritime et citadine, la Basse Cornouaille a délaissé plus facilement son répertoire de mélodies et de danse. Malgré des pertes irrémédiables et des incertitudes, le chant est resté dans des mémoires, à raviver et à relier...Ifig Flatrès associe ainsi, dans son approche du chant traditionnel, deux types de rertoire, l'un issu du Centre-bretagne et l'autre de la Basse-Cornouaille.En 2004, aux côtés de Louise Ebrel, sa commère de kan ha diskan depuis 1997, il enregistre, chez Coop Breizh, l'album Tre Tavrin ha Sant Voran. Il chante aussi en fest-noz avec Christian Rivoalen. Il a travaillé également avec Olivier Struillou, titulaire des orgues de la cathédrale de Quimper, sur un programme de chant et cantiques traditionnels. Il a intégré en 2005 la formation Oktopus Kafé composée de Jean Floch, Alain Léon, Pierrick Tardivel. Le quatuor revisite le répertoire traditionnel, en particulier celui du Pays Bigouden, s'inspire de lectures (Per-Jakez Hélias) et de pérégrinations pour composer, faire voyager et rêver...
