TEKILA POP

Tekila POP se forme (sans savoir qu'il se nommera TEKILA POP) un soir de "beuverie" chez Christine Lidon, ex-chanteuse des Bandits. Les esprits ce soir-là sont un peu "embrumés", et sur le ton de la rigolade, Karim BADI (en pleine activité avec DUM DUM BOYS, THE IDIOTS, etc) décide avec Jean-Marc MANNUCCI (retraité du R'n'R, ex-BANDITS, ex-RODEURS, ex...TEKILA POP) de monter ensemble un groupe, de reprises dans un premier temps, et plus si affinités. Jean-Marc, niçois de souche, est pourtant parisien pour 70% de son temps, et Karim, une fois de plus, se retrouve "tiraillé" entre Nice et Paris comme il l'est déjà avec les DDB. Malgré tout, le groupe se forme à Nice avec le bassiste Erik "ANTO" ANTOLINOS (actuellement avec les tapageux RIVIERA OVERDRIVE, ex-MOKO, ex-SIRENES, ex-NICK-PRISU, et ex... TEKILA POP !). Vous l'avez compris: avec ce dernier, fidèle ami de Jean-Marc Mannucci, l'expérience TEKILA POP avait déjà sévi en power-trio (avec Stéphane BENGUIGUI" à la batterie , en 1990... le trio donna quelques concerts sur Nice avec un répertoire déjà porté sur le thème "Au diable les périodes et les étiquettes, on joue les morceaux qui nous font kiffer, que les guitares soient bruyantes et les mélodies accrocheuses"). C'est donc tout naturellement, après quelques tergiversations sur un nouveau nom de groupe, et après l'arrivée de Marc "WARMBABY" GALLIANI (guitariste des PLAY-BOYS, ex-RODEURS, ex-BRATCHMEN, et partenaire de Olivier "BRATCH" Nemejanski, membre des DumDum et des Groovers, dans des duos acoustico-pop), que le groupe pris le nom de TEKILA POP, d'autant que bon nombre de titres sont retenus depuis le trio initial de la décénnie précédente. Inutile de dire que l'arrivée de Marc a mis un sérieux coup de fouet au travail effectué jusque là. D'abord, son jeu de guitare (de "guitares", devrais-je dire, tellement il en possède) s'avère un soutien idéal à celui de Jean-Marc, donc l'inactivité remonte tout de même à une quinzaine d'années aprsè Les Bandits et les Les Rodeurs, même si certains tics "rageurs" ne se perdent jamais... Ensuite, ses qualités de chanteurs permettent à Karim, formidable showman mais plutôt "isolé vocalement" d'habitude, d'avoir avec lui des choeurs d'une qualité rare. C'est Gilles EYNAUD DE FAY (ex-Cap'tain Rock,, ex-Waverly's) qui rejoint le groupe pour assurer les drums... Mais vu les disponibilités "compliquées" des uns et des autres (Gilles joue également avec Dino Farfisa), Stéphane BENGUIGUI", poly-intrumentiste génial et batteur de "la première heure" connait le répertoire par coeur et peut assurer l'intérim à tous moments. Pour l'instant, le groupe continue de travailler, en vue d'un concert sur Nice, mais nul doute que son répertoire va attirer l'attention, tant il se démarque des autres formations, la plupart "clonant" du sixties/garage/psyché/machin/truc... ceci n'est pas une remarque déobligeante ni une critique, puisque cette culture-là est aussi la notre. Mais TEKILA POP pense que cette "frénésie" sixties fait souvent oublier de très grandes "oeuvres" de l'ère Punk, et d'autres des années 80's. Ainsi, "just for fun", Tekila Pop se complait à "ratisser large" pour les covers (de Creedence aux Saints, en passant par Iggy Pop, les Lords Of The New Church, Undertones, Real Kids, Paul Collin's Beat, les Jam et même le Gun-Club).