Qu'importe qui je suis.
C'est quelqu'un qui rêve, ici. Ecrouée dans un carcan ambré, sur le fil du rasoir.
Au dessus du gouffre qui sépare le monde en deux, et n'attend que d'engloutir quelques pugnaces trop prétencieux se prennant à rêver de trouver un juste milieu.
...quoi ? Et quoi encore...
Je suis obsédée par ce parpaing qui déteint sur un quotidien en noir et blanc, je m'acroche à l'inconnu comme dernier espoir, comme je passe ma vaine jeunesse à m'acheter des conseils grâce à un crédit de pitié.
Une enclume dans la poitrine, barrage à chaque flèche de Cubidon.
Plus tu te débats, et plus les milles mailles du filet se resserent. Tu t'encres dans ce décor, et t'accroches à ta conscience même si elle assassine les espoirs de ta candeur.
Je persiste, entre l'envie de remonter la pente et celle de camper à son seuil, entre me vouer entièrement à qui ne le mérite pas et me cacher du deuil des sentiments.
Le regard dans le vide, l'esprit entre la lune et les nuages, les mains vers le ciel.
Puisque tous les chemins mène à une vie anecdotique et que le poids de mon âmes assome mes motivations ; Coups de sang, coups de théatre et coups de gueule m'auront.
Le futur, à présent, est en temps à débuter.
Le passé en stigmate du temps.
Isolée, mais mon pas sait son avenir.
De temps en temps... Respire.
Alors, comme les rosaires amusent un monde qui fredonne son requiem mais ne sait à quoi s'en tenir... Une oraison funèbre m'apelle, mais ce corps est mon cercueil.