Né à Marseille au sein d'une famille gitane originaire d'Almeria, Negro a commencé à jouer à 6 ans et n'a pas beaucoup visité les cours de solfège. Autodidacte, côté visionnaire, poète au même titre que Julien Blaine, il est aussi gitan, guitariste de flamenco, complétement artiste, et son jeu se nourrit d'un vécu qui ne regarde pas en arrière. Il joue dans l'instant. Ces dernières années, il a composé une musique très marquée par la période d'Al Andalus. Ses falsetassont comme les voûtes des stucs sculptés de l'Alhambra : une suite de miniatures songeantes.Dernièrement, il a figuré au nombre des artistes flamenco du Sud de la France, sélectionnés par Pepe Linares et qui a tenu lieu d'enregistrement durant le XXXIIIème Congrès International de Arte Flamenco à Nîmes en avril 2005. Un reflet du flamenco en France : Reflejo flamenco.Régulièrement, et ce depuis des années, il joue à La Machine à Coudre, rue Jean Roque à Marseille, où il invite ses cousins, Juan Carmona, Luis Cortes et tout ce que la cité Phocéenne et ses alentours compte de flamenco, gitans et payos confondus, ainsi que des musiciens venus d'autres horizons : l'explosive chanteuse panaméenne Yomira Johns, le violoniste Bernard Python, le flutiste Pierre Grivola... Des soirées qui se terminent parfois en juergas et où l'esprit d'improvisation propre au flamenco a tout le loisir de se développer.En avril 2006, il participe activement à la performance de flamenco numérique LA MORT DE MANOLETE dont il compose et interprête la musique. Ses compagnons de création sont Ivan Chabanaud du Chabalab, la danseuse Sophie Barberan et le cantaor Luis Cortes.Il vit et travaille à Marseille et effectue des séjours réguliers à Jerez de la Frontera et à Grenade. De Jerez, il ramène le compas aéré et allègre de cette petite ville flamenca; de Grenade et ses quartiers gitans, une brise de poésie.
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