L'HISTOIRE :
Quand Julien, adolescent paumé, romantique exacerbé et poète violent est viré du lycée, il déserte le domicile familial. Commencera alors une errance nocturne et citadine faite de rencontres marginales : clochards, truands, dealers, punks,... Dans ce marasme, il tentera de trouver tendresse et réconfort auprès des filles, mais... au péril de son innocence.
Alcool et shit, traffic et braquage sur fond de mélancolie, Julien capte notre sympathie, notre affection. Il nous touche.Elfe du mal qui ne sait pas ce qu'est le mal, il incarne la vie d'une jeunesse déboussolée et qui, dans son pur désespoir, garde espoir
EXTRAITS :
"Personne ne m'adressait la parole. Comme souvent je ne me sentais pas concerné par ce que les autres disaient. Il me fallait de la poésie dans l'air pour pouvoir prendre part à une discussion. Sinon, tout me semblait fioriture."
"Je m'en voulais. Je lui avais tapé dessus. Moi! Je me disais que j'étais comme mon père en fait. J'avais tapé sur une fille que j'aimais. Je ne comprenais plus rien à la vie. Pourquoi est ce que l'on tapait sur quelqu'un quand on l'aimait?"
"Je me suis vu dans la glace et je me suis dis qu'avec la gueule que je me traînais, Bohringer à côté c'était Vanessa Paradis."
"Elle m'a envoyé une morsure sur le sein qui m'a fait un mal horrible sur le moment, puis qui s'est transformé en une drôle de sensation que je ne connaissais pas. C'était bon....
..Premier roman de David Blanc, tirage d'auteur sorti en mars 2005. Tome 2 à paraître en 2008 : "Le miroir de l'autre".
"... Le soir de la fête chez Clara, on a réussi à rentrer au foyer sans se faire remarquer, par la fenêtre de la chambre de Florent, qu'il avait laissée entrouverte comme d'hab'. Avant d'aller se coucher, on a fait un peu les cons dans sa piaule, et je me suis mis torse poil pour leur montrer mes blessures de guerre. Ils étaient tous verts et moi j'étais fier. Il faut dire que j'avais le torse jonché de marques violettes, certaines presques rouges tellement Clara m'avait mordu et sucé le ventre. Keupon a pris une photo avec l'appareil que je m'étais payé. Un Nikon FM2 avec lequel je m'amusais à faire des photos des gens dans la rue sans qu'ils me voient. J'adorais ça. J'avais vraiment l'impression de prendre des instants de vie,les gens à leur état pur, celui où ils ne posent pas. Ca donnait des photos géniales. Je m'amusais à les coller dans un cahier et à écrire des légendes. J'avais réussi à choper une photo d'un militaire, d'un mec en fauteuil roulant et d'un autre en béquille, tous les trois sur la même ligne. j'avais déclenché l'appareil au moment où les trois se croisaient. Et puis j'avais mis comme légende : Trois handicapés."
..
___________________________________________________________
PAR CORRESPONDANCE (Paiement sécurisé) :
Cliquez ici
Contacts :
[email protected]
Possibilité msn messenger