About Me
Photos : Maude Gatignol pour la pochette de l'album
Pourquoi cette botte ?
C’est le contraste entre le côté urbain et la campagne, la terre. Je suis très proche de la nature. C’est aussi une manière de garder mon côté provincial. C’est comme ça que je me vois dans la ville, au milieu des gens : avec une botte.
Que signifie pour toi ce titre « Empreintes » ?
Ça signifie tous mes souvenirs. En particulier mes souvenirs d’enfance. Tout ce qui a laissé une trace dans ma vie. Un disque, c’est une manière de laisser une empreinte… une empreinte auditive !
Ce deuxième album ?
Par rapport au premier qui était plus acoustique, là , j’avais envie de quelque chose de plus rock. Batterie, basse électrique, et des guitares un peu saturées. Que ça sonne rock, tout en gardant l’esprit chanson. J’aime écouter : Axel Bauer, Jean-Louis Auber, Daran, Alain Bashung...C’est aussi la rencontre avec Gilles Papiri, qui dirige le Studio « Les Flots Bleus »… bassiste de Gilbert Bécaud, Charles Aznavour, Michel Fugain… Il m’a proposé de réaliser cet album.
Clip 1 concert "Vincennes Off" du 29 mai 2008
Comment s’est passé l’enregistrement ?
La particularité de cet album c'est qu’on a travaillé les morceaux directement en studio. Les arrangements musicaux ont été créés et enregistrés sur place. Ce qui nous a permis de garder une énergie proche d’un concert live. Du coup, la version scénique est très proche de l’album!
Parles-nous de tes musiciens.
A la basse, il y a Johnny Ferracci qui joue actuellement avec Mauro Serri, et qui a aussi joué avec
Bill Deraim. A la batterie, Julien Audigier qui a accompagné Julien Lourau et Lucky Peterson. Aux guitares et aux chœurs, Julien Chalmet qui a fait la première partie de Tété et Sanseverino. Et aussi Manu Baroux, le guitariste du groupe Astonvilla, sur un titre « l’homme qui passe ».
Qui es-tu ?
Ça fait bientôt dix ans que je fais de la scène. J’ai commencé sur « les petites scènes » : le Théâtre Clavel, la Mainate, en duo avec Philippe Dieterlen, contrebassiste qui a accompagné Salvatore Adamo et Renan Luce. Après, j’ai enchainé, en 2001, avec le groupe « Zik Mômes » pendant sept ans, avec deux albums et près de 600 spectacles sur de belles scènes comme : le Parc Floral, le Pin Galant, le Trévise. En parallèle, j’ai aussi tourné sur toute la France et la Belgique, à partir de 2004, avec le groupe « Unis vers Brassens ». En 2007 Il y a eu aussi un duo avec Sandrine Régot, on a fait la première partie du groupe
« El Club » avec Michael Jones et Gildas Arzel, d’ailleurs on devrait sortir un disque fin 2008.
Photos : Sister Blues au Klub le 11 juin 2008
Tu as donc été soutenu par « Les petites scènes » de Paris…
C’était juste après mes deux ans aux ACP (Ateliers Chansons de Paris) mon premier enregistrement en 1999. Une compil’ sur laquelle il y avait Alexis HK, les Wriggles et aussi Philippe Thomas, qui collabore aujourd’hui avec moi sur certains textes de l’album.
Tu es auteur-compositeur-interprète…
J’ai commencé par interpréter mes propres chansons. Ce qui ne m’a pas empêché de reprendre des auteurs connus comme Georges Brassens. Aujourd’hui, j’ai envie de monter sur scène pour défendre mon propre répertoire. Le déclencheur, c’est un accident qui a failli me coûter la jambe, et qui m’a immobilisé pendant huit mois.
Cet accident a été le déclencheur de l’album ?
La rupture forcée avec la scène m’a permis de faire le point. Je me suis rendu compte qu’il fallait que je fasse cet album coûte que coûte. J’ai profité de ces mois d’hôpital pour écrire de nouvelles chansons : « Empreintes », qui revient sur mes souvenirs d‘enfance, le vieux fantasme de l’infirmière avec « Julie rouge », l’histoire invraisemblable de « Houssine ». Et comme j’avais une chambre avec une vue imprenable sur la chaîne de Belledonne, j’ai écrit « Montagne ».Une fois sur pieds, la première chose que j’ai faite, c’est d’appeler Gilles Papiri et de lui demander si sa proposition tenait toujours.
Clip 2 concert "Vincennes Off" du 29 mai 2008