About Me
DJ Face Maker fait les choses. Depuis plus de sept ans, il est l'un des DJ's les plus emblématiques de sa génération hip hop français, où il est le seul DJ d'origine Africaine (Gabon-Congo pour être précis) qui commence a se faire un nom assez lumineux pour être estimé comme un pair par les plus grands DJ.
C’est d’ailleurs avec eux qu’il a appris le métier, comme l’ont fait avant lui les DJ John Mess, Cut Killer et consorts : en portant les caisses de vinyles, en observant comment on manie une foule avec deux bras de MKII, et apprenant à écouter les disques et comprendre la force d’un beat, d’un hook, d’une intro, d’un break…
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Avant, Face Maker était un jeune de Port-Gentil, puis de Libreville (capitale du Gabon) qui aimait la musique. Principalement le piano, que ce soit dans les disques de Michael Jackson ou de Lionel Richie, il y avait toujours quelque chose à prendre : le sens du beat.
Le futur DJ est jeune adolescent quand le rap débarque : sur les ondes de Africa N°1, puis de Fréquence 3. Les passeurs se nomment Arkade ou Sky. Bientôt, les soirées librevilloise n’ont plus rien à envier aux block parties du Bronx, et justement Face Maker habite à deux pas du Las Vegas où ont lieu les soirées branchées de l'époque: danse jusqu’à l’aube avec John Mess aux platines. Cut Killer, cette figure tutélaire du dee-jaying français, et, Dj Clue du dee-jaying américain, mettent l’étincelle dans l’âme de Face Maker. Il sera DJ. Très rapidement il se fait remarquer par Radio TOP FM 105.5 FM, radio emblématique du hip hop au Gabon, notamment pour ses émissions "Vinyls Express" ou encore "Hip Hop Mix Sprite" et "Musique Douce" animés par Sky et Jo Da Crazy Boy. Il est engagé en tant que technicien ingénieur du son pour ses idées originales et son oreille particulièrement développée en terme de qualité sonore.
Le temps de se casser le dos comme agent polyvalent dans différents jobs tout en continuant ses études pour se payer les platines, il devient un activiste forcené du mouvement hip hop. Il débarque à Nice (en France) en 2006 après obtention de son Bac, avec la bénédiction de sa mère dans le sac. Il intègre l'Association Moinama, la première association qui promeut le hip-hop et organise des concerts à Nice, il pose des scratches dès 2007 sur l’album d’Ikos et sur sa première mixtape intitulé Africa Is The Future (Volume Unique). Il franchit vite les étapes : un show radio sur Fréquence K (radio niçoise) comme ses modèles Cut Killer et M-Ice à Paris ou encore DJ Chris à Libreville (Gabon)Â
Au milieu des années 2000, Face Maker est déjà un DJ actif qui compte assez pour que son simple nom sur une affiche de concert suffise à susciter l’intérêt, sa débrouillardise est son point fort.
Toujours faire les choses : Face Maker sent que le moment est venu de concrétiser ses idées. Mettre sur le marché son nom, ses mixtapes et s'internationaliser. La technique a évoluée, les vinyles sont remplacés par des fichiers stockés sur des MacBooks, mais l’art reste le même : manier les platines, s’assurer de mettre la main sur les meilleures nouveautés en temps réel, et faire monter l’extase des danseurs jusqu’au climax. C’est ce que fait Cut Killer, avec une versatilité sans pareille (il mixe urbain, puisque c’est sa fondation, mais il peut à l’occasion jouer rock, pop, reggae…), dans tous les clubs de la planète. Chine, Europe, USA, Australie, il parcourt le monde pour apporter aux clubbeurs leur ration de bonnes vibes. Cut Killer est à l’aise partout, parce que sa maîtrise dompte les barrières de langues et de géographie. Il peut mixer pour de purs aficionados du hip-hop pur et dur dans un club Suisse, puis jouer devant des foules énormes qui découvrent cette culture en extrême orient. Face Maker s'inspire de lui et compte devenir le DJ incontournable des événements.