About Me
C’est dans les temps anciens qu’apparaît un premier semblant de vie au sein du groupe.
Lo, Didier et Toto, que l'on peut légitimement gratifier de "membres fondateurs" (ça jette ça, non ?), manifestaient un goût prononcé pour un style de musique qui, pour n'être pas marginale, dénotait toutefois avec le tout venant radiophonique et "variétique". Il faut vous dire qu'à c't'époque c'est la pleine période de la House Music mais aussi de l'infâme bande de chanteurs et chanteuses mièvres et dégoulinants, j'ai nommé entre autres, et les plus âgés d'entre vous ne liront pas ces noms sans qu'un frisson d'horreur ne leur parcourt l'échine : Rick Astley, Kylie Minogue et j'en passe… Bref.Après quelques concerts mémorables, une évidence s’impose : Le nom du groupe. « C’est lège » nous dit-on. Qu’à c’la ne tienne, ce sera Leige.N’écoutant que son courage, le groupe se lance dans la conception de son premier disque, rejoint au passage par Cricri (afin de libérer Didier de la basse) et Mag (afin d’être cinq parce que c’est mieux que quatre). Trois ans plus tard, c’est chose faite et une nouvelle fois le titre s’impose : Enfin !!! Un album à la pop légère (et oui encore une fois) où un titre sortira du lot : Les vaches. « Un concert sans les vaches, c’est comme une nuit sans lune » dira gros Bébert, un fin philosophe français (connu aussi sous le nom de Bob l’éponge mais pour d’autres raisons).
On peut dire, et tous les spécialistes s'accordent sur ce point, que c'est à partir de ce moment-là que le groupe acquiert sa maturité tant au niveau des compositions que du jeu et du son. Une période riche en concerts de p’tit bar en p’tit bar, et du très contreversé festival Emergenza (du Gibus jusqu'au New Morning, s'iou plait), notamment.Devant ces premiers succès, le groupe renfile le bleu de chauffe et s’attaque à son deuxième disque.
Deux ans plus tard sort « With a big smile and no memory ». Deux années pour apprendre la langue de Morrissey et ainsi rajouter une facette plus pop anglaise sur certains morceaux. Les compos sont plus maîtrisées, plus variées, plus mieux en gros (il paraît que ça s’appelle la maturité, si si). On croise alors du rock pur et dur (Fondre ou Darling), de jolies balades (Better days, une Joconde ou Bulle de savon) de la pop (The one I love, Marre d’attendre ou Scholar) et même un peu d’expérimental avec Jeremy… Bref, un bien joli disque, en toute objectivité.Aujourd’hui, bien décidé à en découdre de nouveau avec la scène rock française, le groupe potasse son « show live » enfin, son set de concert…A suivre donc…a