Monsieur Shadow

Août 1993, trois ados en quête de gloire décident d’embarquer dans le monde du rock. Pas de métal, pas de rap, juste des influences de pop anglaise qui permettent la création de leur musique, festive et heureuse, retraçant leur expérience de vie. Quelques concerts devant des amis, des critiques positives, et le chemin est tracé, l’aventure lancée, Wide peut sortir en 1998 son premier opus, autoproduit de manière amateur, et accueillir en son sein la voix du groupe. Déjà discrètement présent, le français s’impose alors naturellement dans les compositions. Les messages deviennent clairs, l’engagement également. S’enchaînent alors des années riches de nombreux concerts et festivals. Wide est sur les routes de la région, avec l’ambition d’un petit groupe et la réussite de l’inconscience. Voyage à Paris en 1999 pour enregistrer « Elemental », qui sera distillé à plus de 1200 exemplaires, réel point de départ du groupe, puis c’est l’album « Monde 2.0 », six titres aboutis, engagés, encore très consensuels, mais qui contiennent déjà toute l’essence de Monsieur Shadow.En 2004, Wide ressent le besoin de se renouveler. Réfugié dans son local, le groupe se sépare de Vincent et Daniel, section cuivre emportée par la tempête de créativité brutale qui s’empare de lui. Les guitares deviennent plus présentes, les influences plus progressives, les paroles plus amères. La mélancolie côtoie la violence, l’amour s’embrase de destruction. Exit Wide, bonjour Monsieur Shadow, une personnalité pour le groupe, un côté obscur… 2007, c’est l’année attendue, celle du retour à la lumière. Après trois mois de studio, « Dualité » s’impose comme un album concept, une histoire à écouter. L’opposition entre le désespoir du réel et un bonheur imaginaire, entre un destin dont on ne veut plus et celui que l’on rêve chaque jour. Douze titres pour quatre chapitres, dont la vie s’échappera enfin.