Après 4 années de tournée dans le Sud, Leute, jeune chanteur néo-réaliste marseillais s’attaque au national avec Numéro zéro, son album sorti au printemps 2008.
En piano solo ou accompagné -en duo ou quartet selon les salles- Leute, formé aux Beaux-arts de Grenoble, a mis en mots les images de ses chroniques journalières. Dessinateur de presse off et on-line pendant 8 années avant de se réaliser dans l’écriture, Leute apprend néanmoins très jeune le piano puis la guitare. Après la création de son premier groupe seventies à 15 ans, il va rapidement se passionner pour les œuvres de Brassens et de Django.
A ce titre, 2002 sera une année charnière pour Leute. Il quitte l’Isère pour Marseille, crée avec des potes « La clé des champs » une colonie associative pour les enfants privés de vacances et fonde Vergogne avec le guitariste Nicolas Coutier. Pendant une année, leur collaboration va permettre aux premiers textes de Leute et aux compos de Nicolas de voir le jour (Des mots, l’essence et Marcher).
En 2004, alors qu’il suit les cours de piano jazz de La Cité de la Musique à Marseille, la rencontre avec Guillaume Mongens - guitariste et joueur de contrebassine - va avoir un effet détonant. Ensemble, ils vont créer L’Asso Start’Art, faire émerger le répertoire écrit par Leute, tandis que Guillaume va devenir son contrebassiste.
Avec l’arrivée de Jérémy Paulin et de Cyrille Levy puis d’Emilie Rambaud, Alexandre Morier et Nicolas Matteï, les années suivantes, Leute va bénéficier des talents d’un batteur, d’un arrangeur, d’une cuivre à la voix espiègle et de guitaristes lead et rythmiques. La réunion de ces musiciens talentueux va ainsi permettre à Leute de se produire sur des scènes comme Le Paradox’, le théâtre Marie Jeanne, Le Dôme de Marseille ou lors de festivals régionaux.
Enfin, Leute passera la nouvelle année bien accompagné puisqu'il est lauréat de la pépinière d'artistes d'Aubagne 2009 (dispositif d'accompagnement et de soutien d'artistes par plusieurs acteurs culturels du pays d'Aubagne) orchestrée par l'association Nomades Kultur.
A suivre !...
Mylwenn