Foreign pulses & borderline dubs
professor psygrooves' first album...
Composed of a mixture of jazz, downtempo and dub aesthetics, Professor’s first opus, “Foreign Pulses & Borderline Dubs†is both accessible and precise, melodic and mind-expanding … reverie, anger and journey cross and run together smoothly. Aboard this third millennium album, the prof. manages with a great maturity to combine live playing and acoustic shades with electronic textures. The musicians (bass, drums, guitar, clarinets and keys) fully express their sensibility and sense of groove while electronics and arrangements deconstruct, recompose, explore sound design and open sound fields. You can easily think about Cinematic Orchestra but the professor’s influences go from Burnt Friedman to Jaga Jazzist, Matthew Herbert, Señor Coconut, the Jazzland label and artists from the ~scape catalogue.
Even if he knows how to surround himself properly, Romain Sygroves aka Professor Psygrooves is in sole command of drums and electronics. Basing his music on improvisation sessions recorded over loops, samples or riffs, the prof. goes round genres he likes (the “foreign pulsesâ€) and works the music “in dub†with delays and reverbs. Then, he lets his ideas stray in the inspiration flow, he treats, cuts, pastes, arranges and edits sounds to obtain coherent structures, with the keynote to create a “fake band†and then keep safe the spirit and richness of lively music. This direction gives the album a rougher aspect (the “borderline dubsâ€) compared with the usually “electrojazz†labeled albums. Dub is here approached as an improving and deconstructing process, which allows to never be relying on basic standards but, rather, to be constantly searching for new ways to extend sound creativity.
Foreign pulses & borderline dubs
le premier album de professor psygrooves...
Conçu autour d’esthétiques jazz mâtiné d’électro downtempo et de dub, ce premier opus du Professor, “Foreign Pulses & Borderline Dubs†est à la fois accessible et pointu, mélodique et psychédélique et dans lequel rêverie, colère et voyage se croisent sans heurts. A bord de cet album du 3eme millénaire, le Prof parvient à marier avec une grande maturité jeu live et couleurs acoustiques à des textures électroniques. Les musiciens (basse, batterie, guitare, clarinette, claviers) expriment pleinement leur sensibilité et leur sens du groove tandis que les machines et les arrangements déstructurent, recomposent, explorent le sound design et ouvrent les champs sonores. On peut facilement penser à Cinematic Orchestra même si les influences du Prof vont de Burnt Friedman à Jagga Jazzist en passant par Matthew Herbert, Señor Coconut, le label Jazzland ou encore les artistes issus de l’écurie Scape.
Même s’il sait très bien s’entourer, Romain Sygroves aka Professor Psygrooves reste le seul aux manettes des machines et des batteries. Sur la base de sessions d’improvisations autour d’une boucle, d’un sample ou d’un riff, le Prof s’amuse à contourner les genres qu’il affectionne (les “Foreign Pulsesâ€) pour ensuite les travailler “in dub†à grands coups de reverbs et delays. Il laisse alors ses idées divaguer au fil de l’inspiration, traite, découpe, déplace, arrange, édite les sons pour obtenir une structure cohérente, avec pour idée maîtresse de créer un «Fake band » et ainsi conserver l’esprit et la richesse de la musique jouée. Ce parti pris confère à ce disque un aspect plus “rugueux†(les “Borderline Dubsâ€) comparé aux albums habituellement étiquetés jazzélectro. Le dub est ici envisagé comme un processus à la fois d’embellissement et de destruction de la musique permettant de ne jamais se reposer sur des standards mais plutôt de chercher en permanence de nouveaux moyens d’étendre la créativité sonore.