Le NOMBRE

le nombre est une association loi 1901 qui regroupe les activités artistiques de la famiglia elle comprend à la fois des intervention en Design sonore de Sir Pompidoo & Number 9 que le travail artistique du Numero 9 ou le travail en design de produit de Pompidoo. Les différentes communications visuelles demandés au Dynamic Duo, mais aussi l'activité du groupe PENELOPE et les différents SET de DJ de Number 9 et de Pompidoo se rajoute à cela différentes occasions de célébrer l'association comme l'assemblé extraordinaire annuelle qui se déroule à Gourbit te de nombreuses autres activités à venir ou passés que vous pouvez aller voir dans nos photographies. en vrac:L'exposition de De DESIGN Contre Allée (association de designer de marseille), réalisation de sites internet, aide à l'organisation du festival du scooter de MOrmoiron depuis 1990, organisations de différents concerts, réalisations de flyers affiches etc, conceptions de produits (chaise, luminaire, packaging...), réalisations de logotypes, réalisations d'illustrations sonores et de design sonores pour des évènements et des expositions, organisation des célèbres Jerkorama à la Vague six four les plages... et bien d'autres choses à faire partager .Quelques partenaires :http://contreallee.free.fr/ http://www.myspace.com/numberneuf9 http://www.myspace.com/penelopefrenchband http://www.lavaguesensualsound.com/ http://www.number9.fr.st/ http://www.lacellule-becquemin-sagot.com/ http://www.cafeenry.com/index.htm http://www.ouestprovence.com/fr/actu/interv/2007/2xpop.htm http://www.ouestprovence.com/fr/vie/cac/cac.htm http://90plan.ovh.net/~scsudest/scsudest/ Http://Www.Myspace.Com/Lecondeson http://www.myspace.com/poptromatiqmusiqInterview pour le design sonore Handcraft à l'occasion de l'exposition 2XPOP au centre d'art contemporain de la ville d'IstresLe nombre – Handcrafted / design sonore autour de 2XPOPInterview de Fabrice Portet & Alain ChapotPour la seconde fois, le Centre d’art contemporain intercommunal propose un design sonore à partir et autour de l’exposition. Créé sur commande par Alain Chapot et Fabrice Portet, cette intervention s’appuie sur le travail de Cecilia Cubarle et Philippe Huart, et se présente sous la forme d’une boucle musicale, présentée au public telle une --uvre d’art, au même titre que les --uvres visuelles exposées. Fabrice Portet et Alain Chapot sont à la fois enseignants en arts appliqués et arts plastiques et musiciens passionnés. La casquette de designers sonores s’est alors imposée, naturellement. Ainsi est née Le nombre association dont l’intention est de promouvoir toute création mélangeant (ou pas) musique, design et arts visuels. Un vaste champs d’activités…BT : qu’est-ce qu’un design sonore ? Le nombre : entendons-nous d’abord sur l’usage du terme design. Certains utilisent l’appellation d’illustration – sonore ou autre -, ce qui est un mauvais usage. Faut-il travailler un objet pour qu’il devienne design ou « --uvre plastique » ? La question fait débat. Et n’appelle en aucun cas de réponse formatée. Une illustration quelle qu’elle soit est à apparenter à une mise en ambiance, sans recherche de sens spécifique. Une illustration sonore par exemple, se laisse entendre, façon easy listening. Un design induit des choses supplémentaires. Il implique une véritable recherche de sens. En 2004, nous avons travaillé avec la plasticienne Stéphanie Sagot, qui proposait à la galerie Fraich’attitude (Paris), une intervention autour de la cuisine, intitulée Ceci est un buffet. Il s’agissait de la monstration d’un design (culinaire) fait d’une progression de saveurs, un cheminement sensuel à l’interface du design et de l’art culinaire. Le design sonore inhérent que nous avons créé avait cette intention de mise en appétit. Il appelait à goûter, à déguster, à savourer. Notre réflexion était entièrement basée sur cela : donner à un son ce sens culinaire, bucolique et gourmand. Thématique que nous retrouverons un peu plus tard lors d’une autre intervention pour le traiteur Fauchon (salon des nouveautés – Paris 2005).BT : et s’agissant de 2XPOP ? Le nombre : bien évidemment, nous travaillons ici en fonction du visuel. Notre création pour le Centre d’art est davantage conceptuelle, malgré l’idée que l’on peut se faire du pop et de son pendant français, le Nouveau Réalisme. Elle introduit l’idée issue de la révolution industrielle, initiée par Marcel Duchamp au début du 20ème siècle, d’une évolution de l’objet d’art induite par l’utilisation de nouveaux matériaux, plus larges que la peinture par exemple. Duchamp considérait qu’il fallait travailler ces nouveauxmatériaux, les « faire évoluer ». Tout matériau deviendrait apte à produire du son. Et, de ce fait, potentiellement une --uvre. Andy Warhol prônait le fait que tout le monde puisse produire de l’art et incitait les gens à le dire ! Alors est-il indispensable d’être artiste pour produire de l’Art ou musicien pour produire de la musique ? C’est sans doute plus à une attitude d’observation et/ou d’écoute qu’il faut s’en référer. Dans le texte qui présente le design sonore du Centre d’art, nous faisons référence à Arthur Rimbaud, selon qui l’essentiel n’est pas d’être poète mais bien plus de vivre la poésie, cette aptitude à s’émerveiller. Dans cette résonance post-révolution industrielle et en écho à l’idée selon laquelle la démarche importe plus que l’objet en lui-même, nous avons produit un son à base de machines (ordinateur), d’instruments et d’éléments plus « naturels » qui s’appuie sur le travail de Cecilia Cubarle et Philippe Huart. Exemple, le son de cette goutte d’eau. On ne doit pas chercher dans le Handcraft (qui signifie « façonné à la main », tels que le précisent fièrement les artisans qui réalisent une pièce !) de schéma musical et mélodique attendu, mais plus une idée de performance, d’expérimentation qui donne envie et propose de prendre du recul.Un « beat » posé spontanément par une goutte d’eau, l’expérience de frapper sur du bois pour fabriquer un son, imiter un son, synthétiser, échantillonner ou encore chanter… Tels sont les supports d’expérimentations de l’Homme, non seulement en tant que production sonore, mais aussi en terme de communication (dans un sens large !). Les supports d’investigations se multiplient, s’enrichissent avec les possibilités technologiques… Le son POPulaire (POPuliste ?) naguère bâti par la voix ou des éléments naturels, est aujourd’hui façonné par une boite à rythme, synthétisant des instruments plus rudimentaires, mais court-circuitant ainsi la performance humaine (la machine facilite le travail) multipliant ainsi les accès à la musique. On pourrait assimiler Handcrafted aux tableaux pièges de Sp--rri, dans l’idée d’assemblage de reliquats, de manipulation d’un environnement familier … La question Pop est la question du réel dans l’Art !BT : alors y a-t-il encore des règles en matière d’art ? Le nombre : L’art interroge et n’apporte pas forcément de réponse. Il donne des pistes. Il appelle à cette capacité d’individuation, que l’on tend à perdre, face à l’--uvre. Il demande, et veut participer, à prendre du recul. Étant acquis que LA réponse n’existe pas, qu’une interprétation est toujours possible mais pas unique, Bernard Stiegler explique que la vraie richesse du public est cette capacité qu’il a à s’individuer, que l’artiste joue avec le public : Josef Beuys parlait de « sculpter le social » ! La plupart d’entre nous sommes séduits par les codes que renvoie le pop art. Ces codes sont directs et précis. Ils jouent avec la société de consommation, et cependant refusent d’en donner une interprétation. Ce qui fait la richesse de l’art, c’est le public, et son aptitude à multiplier les interprétations (un film de David Lynch aurait-il tout son sens s’il n’avait qu’une inteprétation ?). De prime abord, nous sommes face à des codes lisibles, faciles à reconnaître (société de consommation, machines, etc), lesquels dissimulent des référents plus indirects. L’on peut alors lire en arrière plan ce qui compose les liens sociaux, fondamentaux de l’art, qui donnent envie de s’interroger.