Sauvageon des Banlieues, Schyzo n'a jamais eu la chance d'être élevé dans la Foi Républicaine et Bienfaisante. Turbulent en classe et mal noté par ses professeurs (Ouuuh Ouuuh), il se complaisait dans la paresse et la violence lorsque l'Institut Bouglione le racheta pour une bouchée de pain à son école. HAHAHA : il devait alors se retrouver sanglé sur une civière à écouter en boucle des CD des Musclés, afin de mesurer précisément les conséquences sur l'encéphale. Radicalement transformé, il tenta une première fois de s'évader en se cachant dans une paire de chaussettes sale. Rapidement débusqué, il dut chanter « Jolie Petite Fille » pendant vingt heures pour se faire pardonner. Il essaya aussi de fuir par les câbles téléphoniques, sans succès. En représailles, le sinistre Monsieur CADEAUX lui rendit visite avec un radiocassette Lansay et lui dédia un « Joyeux Anniversaire » à faire tomber les dents de terreur.
Son esprit frustre et fragile ne résista pas et il ne cesse depuis d'osciller entre la béatitude la plus niaise et le nihilisme le plus sauvage. Dans un accès de lucidité, il tenta de s'immoler par le feu mais ne réussit qu'à incendier sa cellule et l'entrepôt d'armes chimiques voisin. Horriblement défiguré, brûlé au 28ème degré et la cervelle transformée en Yaourt, il n'était plus d'aucune utilité pour l'Institut qui le jeta aux ordures pour qu'il soit mangé par les renards.
C'est là que le Docteur Gnafron le découvrit, à peine mordillé. Frappé par sa laideur, il décida de donner une seconde chance au pauvre garçon. Il le répara, l'améliora, le dota de tout ce que sa fabuleuse intelligence put inventer. Il alla même jusqu'à le nommer Général en chef de son armée de conquête du monde un soir de cuite. Déçu par le résultat, il en fit son bouffon.