About Me
Suite à la sortie de l’album intitulé « Yon Pa Yon », Yaniss Odua n’a pas tardé à s’installer dans le clan encore fermé des leaders du Dance Hall français. A 23 ans, il a déjà acquis une expérience solide puisqu’il fait partie des très bons élèves de la meilleure école Reaggae/Dance Hall du moment, là où d’autres comme Kossity, Mr Janik ou Daddy Mory ont déjà fait leurs classes : les Antilles.
C’est en Martinique plus exactement qu’il participe à ses premières scènes Dance Hall. Surnommé « Little Yaniss » par rapport à sa petite taille et son jeune âge, il intègre le AC TONE SOUND SYSTEM fondé par son cousin Daddy Harry (1er DJ à jouer au Reggae Sunsplash Festival), Lord Kossity, Don Miguel et G Kill , il n’a alors que 12 ans.
Un an plus tard, sans complexe vis-à -vis des « grands frères » qui l’entourent, il sort son premier album et accumule les Sound System, obtenant ainsi un début de reconnaissance.
Mais il n’est encore qu’au début de son succès, puisque plus tard viendront des tubes comme « Crime sur le Riddim » avec Junior Lee, « America » avec Little Sister (n° 1 dans les Charts antillaises), sans oublier sa participation sur de nombreuses compiles telles que « Red Zone », « Ultimatum », « Jungle Party », Dance Hall Party ».
Désormais connu et reconnu par le public en général et par le milieu Ragga/Dance Hall, il n’a d’autres ambitions que venir en France pour se donner les moyens d’accéder au professionnalisme.
C’est en 1998 que « Little Yaniss » quitte les Antilles et arrive à Paris où quasi personne ne le connaît mis à part la communauté antillaise.
Pas de miracle, il le sait lui-même que pour se faire une place c’est à l’ancienne, repartir à l’assaut des Sound System, balancer sa tchatche pour conquérir un nouveau public, et ça marche !
Il se retrouve ainsi invité sur scène au coté de Kossity, Joey Starr, Pierpoljak, Daddy Mory qui ont vite compris la valeur de cet artiste.
Mais c’est sans doute la rencontre avec Tippa Irie qui donne un nouvel élan dans la carrière de Yaniss. En effet, suite à la collaboration mutuelle pour le morceau « Make a Dupie Yet » il étrenne son nouveau pseudo qui passe de « Little Yaniss » à « Yaniss Odua » car de toute façon ne lui reste plus grand chose de son coté « Little ».
2002, l’année de son envol avec la sortie de son nouvel album « Yon Pa yon » (le 1er pour nous produit par Sekel et distribué par Sony) et si vous lui demandez pourquoi a-t-il mis tant de temps à sortir ce disque, il vous répondra tout simplement que la réponse est dans le titre.
En effet, ce « pas à pas » ou « tout vient à point à qui sait attendre » démontre une philosophie et son intention de sortir un album béton , ce côté perfectionniste se vérifie d’ailleurs à l’écoute du CD.
Avec une voix qui se distingue parmi 100 autres, Yaniss apporte en plus dans cette album un mixage de toutes les influences musicales. On y retrouve du Reggae, du Rnb, de la salsa, du Hip hop, du Jazz, du Funk.
La diversité de Yaniss Odua se retrouve également dans le chant (créole/français ) et dans ses textes, sur les différents thèmes abordés. Chacun plus ou moins grave, ils vont de la maltraitance des enfants (« Se Poko Sa ») aux questions que se posent certaines personnes sur les rastas avec « Let me take a lift », un titre qui déchire , en passant par les meilleurs moyens de retenir sa copine dans « Elle va partir » avec la complicité de Straîka, ou encore par l’exclusion.
A 23 ans, Yaniss Odua est déjà bien rodé, peut-être ne lui manque-t-il plus qu’ un ou deux gros concerts pour que sa reconnaissance arrive jusqu’ ici, en France. L’année 2002 aura été d’un point de vue artistique une année bien remplie pour lui puisque en plus de l’album, il figure aussi sur quelques compiles telles que Demolisha / Best of Mix et a également signé un morceau avec Tiken Jah Fakoly (Y’en a marre) pour l’album Françafrique. Nous ne pouvons rien souhaiter d’autre à Y.O qu’une aussi bonne voire une meilleure année pour celle à venir.
Biographie par Warrya
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