A part son personnage, Davy Kilembé ne se cache derrière personne. Face au monde, il joue seul pour mieux servir sa voix et ses mots.
Sur scène, il rejoint son «salon» où l’attendent sa calebasse, ses accessoires et ses guitares. Il joue la rythmique qu’il boucle en direct sur son « sampler magique », puis prend sa guitare pour continuer en rythme dans le style folk énergique à la manière d’un Richie Evans, ou blues acoustique façon Buddy Guy .
C’est ainsi qu’il nous parle avec sensibilité d’espérance, d’amour, d’enfance, de rêve….
Ses textes malicieux et pleins de poésie nous content sa vie comme si c’était la notre, nous dépeignent des tableaux de l’enfance qu’il n’a jamais vraiment quitté et portent un regard plein de fraîcheur sur le monde qui nous entoure .
Né en 1974, d’un père Zaïrois et d’une mère Espagnole, à la maison c’était Bob Marley-James Brown pour le papa et Brassens-Gainsbourg pour la maman: tout un programme !!!
Fasciné par les sons explosifs des guitares électriques, Davy reçoit son premier instrument à l’age de 7 ans et grandit guitare en bandoulière entre Perpignan et Lubumbashi (Zaïre) ou il passe une partie de son enfance.
A 12 ans, Davy s’inscrit au Conservatoire de Jazz de Perpignan où il suit les courts SergeLazarevitch (alors guitariste de l’ONJ). Parallèlement à cet apprentissage « académique »,il fera « l’école buissonnière » à 14 ans, en tant que batteur.
Alors, Davy Kilembé ne quittera plus la scène. Tantôt batteur, tantôt bassiste, le plus souvent guitariste et chanteur, il passe les dix années suivantes à cumuler les expériences et les rencontres, affiner ses talents d’auteur compositeur au fil des chansons et foncer tête baissée au devant d’un public qu’il ne laissera jamais indifférent.L’émergence d’artistes comme Arthur H, Thomas FERSEN le conforte dans l’idée qu’il existe une chanson nouvelle, libre, sans frontières, et l’encourage à poursuivre sa recherche d’un univers plus intime, d’une approche qui lui permette de s’exprimer simplement, sans entraves, ni artifices… à nu.
Davy décide alors de travailler en solo et redouble d’efforts: le résultat est là : des Chansons «en français dans le texte», des mélodies que l’on aime à retenir le temps d’une écoute et qu’on se surprend ensuite à fredonner…
Si vous ne l’avez pas déjà vu aux Francofolies de la Rochelle, Nuits métisses, Nuits de Champagne, Perpignan Jazz Festival, Casino de Paris …, ou en 1ere partie de Nathalia M-King, Tryo, FFF, Raoul Petite, De Palmas, Guem, Cabrel, Marcio Faraco, Cali, Zebda, Dani…vous le reconnaîtrez, il s’appelle Davy KILEMBE .Suite au Festival " Vive la reprise " le 21 avril 2009
dans la salle des " Trois Baudets " (Paris XIII°)Grand prix du Centre de la chanson
Prix du public
Prix Charleroi Chanson - Prix de La Biennale de Bruxelles - Prix La Manufacture Chanson
Davy Kilembe guyancourt 2
envoyé par eva33