kalandos koulos

groupe surgit des eaux dans les années 90 à Biarritz. Guitare, basse, batterie, chant. Nouveau cd 7 titres 2008 ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,, ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,J’ai fait un rêve à franges Tiré par les cheveux Une femme et un gourdin À un mètre du sol Me prenait par la main programmait mon envol Saupoudré, se poudrait, sucré, sacralisait l’instant parfaitSes cheveux me démangent Étranglé par des noeuds Un vilain dalmatien Un gruyère aux dents molles Me privait de ses reins Abrégeait mon envol M’essoufflait, me soufflait, salé, s’accaparait l’instant parfaitLe sommeil me dérange Je veux ouvrir les yeux Extirper le venin Rétablir le contrôle Embrasser un lapin Dans un lit de girolles Savourer, s’évader, saucer, s’installer dans l’instant parfaitJe m’endors, la nuit s’allume J’active mon poison Ma vision s’embrume Je monte sans efforts Je m’endors, la nuit s’allume J’active mon poison Une toison de plumes Des jambes à ressortsJ’ai percuté un ange Il m’a fait ses aveux Dans la peau d’un lapin Parfumé à l’alcool Il a tué des nain Exploité des lucioles S’est sauvé, sans soucis, souillé, cisaillé par l’instant parfaitDes sifflets se mélangent Écrasés par des pneus Un tourbillon malsain Une tempête dans un bol Promenait mon chagrin Agitait mes épaules Saccadé, saturé, saigné, succombait à l’instant parfaitUne panique étrange Propagée par le feu Un fÅ“tus dalmatien Échappé du formol Multipliait des pain Dansait la farandole S’exclamait, s’acclamait, scandait, s’écrasait dans l’instant parfaitJe m’endors, la nuit s’allume J’active mon poison Ma vision s’embrume Je monte sans efforts Je m’endors, la nuit s’allume J’active mon poison Une toison de plumes Des jambes à ressortsAccélère j’ai faim Tais toi mange ton poing Accélère j’ai faim Tais toi mange ton poingJe m’endors, la nuit s’allume J’active mon poison Ma vision s’embrume Je monte sans efforts Je m’endors, la nuit s’allume J’active mon poison Une toison de plumes Des jambes à ressorts Je m’éloigne à pas de géants Mes traits s’effacent je suis transparent Les murs fondent au contact de mes doigts Les franges tombent je n’ais plus jamais froid