Dans les années 1960 circulait sous les manteaux soviétiques une petite revue autopubliée du nom de Syntaxis, recueillant entre ses pages tapées à la machine des poèmes censurés par les puissants hôtes du Kremlin. Leurs auteurs se sont par la suite illustré de bien des manières - certains ont reçu un Nobel, d'autres sont devenus de célèbres bardes. Trois numéros ont eu le temps de paraître avant que le quatrième, et son rédacteur Alik Ginzburg, ne soient saisis par les autorités.
Il en a fallu, du temps, pour que ce dernier opus sorte. Il a fallu changer de pays, de régime, d'époque et de rédacteurs. Mais voilà , après trois ans de gestation, il est enfin là , tout beau, tout chaud et prêt à être politiquement échangé contre dix maigres euros croupissant dans les geoles gelées de poches profondes. Si vous décidez de soutenir l'effort pour la libération du Syntaxis 4, n'hésitez pas à nous contacter sur [email protected]. Délivrer des livres, c'est sans doute encore ce qu'on fait de mieux ...