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Caroline Lauzain

I am here for Networking

About Me

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I fabricate images...
based from drawings, pictures,
I compose aphorisms
and i try to ... poetiquely, always, on earth to live...
Le thème qui me hante est celui de l'être et le paraître, et donc,
la non-existence et le phénomène 'gomme' auquel je voudais dans l'absolu utopique n'attribuer qu'un paysage mental.
J'ai mis en application ma théorie du mouvement dans le non-mouvement, terme pompeuxpidouissime,
mais qui s'explique sans explication de l'autiste , heu, pardon, de l'artiste.

Je suis en préparation de deux vidéos que j'ai écrites, réflexion sur la place de l'Art et les artistes dans le paysage urbain.
L'important pour moi lorsque je crée, c'est la dimension du souffle ludique.
I am working on this project: residency of artits. So if you are interested in coming in France for a residence, please, don't hesitate to contact me.
Lolita de Ron Arad - Clarisse Larousse
Demolition Party at Le Royal Monceau Hotel 2008 June the 26th.
A Venir Le Monde Sage
EXPOSITION Du 29 MAI au 22 JUIN
ESPACE D’ART CONTEMPORAIN EUGÈNE BEAUDOUIN
Résidence Jean Zay
Rue Lafontaine/
92160 Antony
Accès RER B-station Antony
sortie rue Velpeau (20 min de Châtelet les Halles)

Expo-Parcours-Spectacle
“FuturA Créer”
36 Artistes autour d’une provocation utopique
commissariat : Claude Yvans


Avec :
Gérard Fromanger / Peter Stämpfli / Pierre Cornette de St Cyr / Jacques Bosser / Augusto Foldi / LLND / Daphné Le Sergent & Aurélien Bidaud / Wall°ich / Piel / Hans Bouman / L’Atelier Holographique de Paris / Daniele Gibrat / Herman Steins / Esther Ségal / Benoit Pingeot / Sophie Sainrapt / Bernard Sabot / Jean-Louis Guitard / Nadia Spahis / Orcalyde / Didier Genty / Emmanuel Luc / Thierry Vendé / Caroline Lauzain / Sébastien Kito / Sylvana Gabriela Béju / Jean Michel Hequet Vudici / Solange Galazzo / Xavier Boggio / Jean Marc Sicard / Virginie Cincet / Bruno Garrigues / Véronique Spahis
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.. Analyse de Clarisse Larousse
par François Dagognet
(philosophe)

" Clarisse Larousse, ce nom (fictif mais réel et résolument choisi) va nous donner de quoi éclairer la vie, dans ses recoins, car Clarisse signifie déjà la clarté et Larousse renvoie au dictionnaire qui règne sur les mots, nous sommes sûr - avec cette dénomination – d’entrer dans un labyrinthe savant et lumineux.
De quoi s’agit-il avec cette séquence (quasi-filmique) de portraits, tous aussi proches que différents ?
Cette série naît de plusieurs révolutions stylistiques : selon la première, le seul visage, ici, servira de support révélateur. Hier, les artistes retenaient, pour le choc expressif, ses objets ordinaires comme le porte-bouteilles ou l’urinoir (le ready made de M. Duchamp ou celui de Man Ray, par exemple). Mieux vaut recourir au plus sacré, au plus riche de signification par lui-même. Le visage nous exprime et nous expose.
En effet, la tête résume la corporéité. Les grecs déjà l’insinuaient. Ils distinguaient, dans et pour le corps, trois volumes superposés : le ventre, la poitrine, la tête mais cette tête reprenait la tripartition (la bouche pour le ventre, les yeux pour le c,,ur, le visage pour la tête). Peu importe, d’ailleurs. Il reste vrai que le sommet de l’individu le révèle de la manière la plus nette.
Autre révolution de l’écriture filmique : pour un rien de la bouche ou ses yeux, nous nous révélons autre (la différence, la diff-errance, contre la sourde et mensongère identité.
Il a suffit d’un changement minime (un ,,il un peu moins ouvert, une rapide obliquité) pour que surgisse le refoulé, au moins le moins affiché (l’alter ego dans un égo qui se multiplie)
Troisième révolution : le vêtement qui, lui aussi, varie, accentue la pluralité métamorphosante. Le simple chapeau, une écharpe, etc qu’on tient pour ses accessoires participent à la fête ou constant renouveau. Le fond sur lequel la figure se détache apporte aussi sa note désintégratice de l’unité.
En effet, aujourd’hui, il se garde bien de recommencer le décoratif ou le pléthorique d’hier : le minimalisme lui a appris que le moins peut engendrer le plus, que la révolution consiste dans l’augmentation en ce sens que l’infime va susciter les grands écarts – une opération magique.
Justement Clarisse Larousse applique cette règle et la réinvente – Jamais on avait aussi peu demandé (une bouche plus ou moins serrée, un regard plus direct), on n’en obtenait pas moins une sorte de révélation – (l’autre ou moi). Il est vrai que le spectateur est aidé, grâce aux portraits les uns à la suite des autres, susceptibles de circuler assez vite (le filmique).
Et nous finissons par apercevoir ce que, sans cette procédure séquentielle, nous aurions pu ne pas voir (la petite variation productrice d’un effet décisif, la minime différence qui nous donne l’autre).
Nous sommes donc mis en présence d’un ensemble polyphonique et aussi d’un jeu multiplicateur mais Clarisse Larousse ajoute à la figuration un texte en rapport avec son iconologie.
Je ne suis pas toujours d’accord avec le commentaire d’accompagnement. C’est heureux, car cela prouve aussi que plusieurs interprétations sont possibles (l’herméneutique qui délivre le sens). Tout étroit, au départ, avant le dépliement, empêché ou caché ou même refoulé – on éprouve toujours des difficultés à le délivrer.
Voici un échantillon de notre mince écart : Clarisse souhaiterait des yeux marrons, - soit, mais sur elle, sur son costume, nous voyons une paire de ciseaux. Elle voudrait couper ou rogner ce qu’elle remplacerait. Elle souhaite indirectement une sorte de castration pour une réimplantation – une greffe avantageuse.
Ici ne m’est communiqué que la direction ou le mouvement ; mais je vais, en tant que spectateur, indiquer le sous-jacent Elle empêche qu’on puisse modifier la couleur de ses yeux ou, de même, la teinte des cheveux).
La société tolère qu’on puisse impunément changer ses organes (le c,,ur même) ; elle veut bien encore que la chirurgie esthétique efface les rides et rende au visage un apparaître de jeunesse – mais on ne sait attaquer le sanctuaire de la personnalité qu’on abandonnerait à la pluralité.
Finalement, la plasticité Clarisse Larousse retient pour trois raisons novatrices : 1) elle ne table que sur le système indicateur ou indiciel majeur – la figure de l’homme, là où il se singularise – 2) elle le soumet à ses variations ponctuelles mais suffisantes pour entraîner la métamorphose, la levée de ce qu’il censure ou, au moins, empêche - 3) Enfin, le vêtement travaille aussi à cette victoire d’un apparaître plus révélateur qu’un être emprisonné par lui-même.
D’un bout à l’autre, par la procédure séquentielle qui favorise la lecture, est fêté le pluriel et, même si nous y avons peu insisté, le fond corse et souligne l’image centrale.
Je conclurai avec Frederick : l’alter ego c’est l’autre moi, le moi sous l’autre, l’autre en moi, voire le moi entre autres. Ainsi, on tourbillonne. Mais j’y ajouterai qu’à nous apprendre à lire l’habituel de « l’autre » qui se lève, Clarisse Larousse baigne dans l’art moderne et, à sa manière, l’illustre comme nul autre."
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"Clarisse Larousse tisse sa toile et Elli Medeiros pose son sac chez XULY.BËT"
(exhibition until mid july 2007)
exhibition: "Prenez l'air de Paris"

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