Gardelli, c'est l'énergie et la complicité d'un groupe sur scène par l'alchimie de trois musiciens sensibles et talentueux, mêlée à la plume subtile et aux mélodies accrocheuses d'Eric Gardelli, à la guitare folk et au chant.
Ce quartet acoustique de chanson française nous entraîne sur des ballades et des rythmes folk, tantôt avec humour et légèreté, tantôt avec tendresse et sensibilité...toujours avec cette volonté de nous procurer une palette d’émotions, qui va du sourire au charme…
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Gardelli, c’est un groupe ?
Gardelli c’est mon pseudonyme, plus précisément c’est l’anagramme de mon vrai nom, pour rappeler certaines origines italiennes…mais oui c'est aussi le nom d'un groupe car sur scène nous avons une belle complicité, j'ai la chance de travailler avec des musiciens sensibles et talentueux qui ont compris mon univers et qui y apportent la couleur que je recherchais.
Et si tu me parlais de ton parcours ?
Eh bien, j’ai pris goût à la scène vers l’âge de 15 ans (par des cours de théâtre amateur) et j’ai commencé à écrire mes premiers textes à cette même époque.
A 18 ans, j’ai eu ma première guitare et parallèlement je suis entré au cours Florent à Paris pour 3 ans, et en sortant j’ai beaucoup joué dans le milieu du café-théâtre, jusqu’à tout arrêter en 98 pour me consacrer pleinement à la musique.
Curieusement, tu n’as pas fait d’école de musique ou de conservatoire ?
Non, effectivement, j’ai appris à jouer de la guitare tout seul, sans solfège, par contre j’ai eu la chance de faire des stages professionnels très intéressants comme les Rencontres d’Astaffort, le Chantier des Francofolies ou le Studio des variétés où j’ai beaucoup appris.
Et puis mon parcours de comédien me sert encore énormément aujourd’hui, c’est une expérience très enrichissante pour la scène.
Dis-moi Vincent, je t’ai vu joué et j’ai l’impression que la guitare et toi c’est une grande histoire d’amour ?
(éclats de rire), la musique oui. Le jour où j’ai entendu Yngwie Malmsteen, j’ai eu envie de jouer de la guitare, et c’est mon père, qui était pro dans un registre rock, qui a commencé à m’initier, j’avais à peu près 15 ans. Moi à l’époque je voulais jouer du métal. Puis de cours particuliers en passant par une école de musique à Toulouse, j’ai rencontré une pointure, Alain Lasseube, avec qui j’ai perfectionné l’harmonie et goûté au jazz. Après, j’ai passé 2 ans à travailler mon jeu, à ne faire que ça, du matin au soir.
Tu as un cursus d’apprentissage très éclectique et ton parcours de scène, c’est pareil ?
Oui, j’ai cumulé plein de groupes, plein de genres : le métal, le rock a billy, le folk. Ah ! J’oubliais aussi le flamenco et la musique tzigane, je ne sais pas pourquoi, ce n’est pas ce que je préfère, mais j’ai l’impression que ça fait parti de moi malgré moi.
Parle-moi des compos de Gardelli.
Déjà j’ai eu une bonne impression humainement, lors de notre première rencontre. L’esprit acoustique qu’il voulait donner à ses morceaux me plaisait bien et j’ai trouvé qu’il avait un parcours intéressant, qu’il n’en était pas à son coup d’essai. Je trouve qu’il fait de bonnes chansons, j’aime son sens de la mélodie. Et sa façon de travailler...
Alors Sylvain, la batterie, ça a commencé quand ?
J’ai eu le coup de foudre vers 11 ans et ma première batterie à 12, j’ai participé à divers groupes de rock pendant 10 ans avec même un passage dans le hard-rock pur cru où la double grosse caisse allait bon train !! Au début des années 90, j'ai perfectionné mon jeu avec le Centre Musical et Créatif de Nancy et à cette même période j’ai fait la rencontre d'autres batteurs de talents et de l’excellent Dédé Ceccarelli.
Effectivement, belle rencontre, et c’est lui qui t’a initié au jazz ?
Disons qu’il m’a ouvert aux sonorités du jazz ; j’ai vraiment découvert l'univers du jazz grâce à mon ami Jan Vaneck avec qui j’ai fait de nombreuses prestations en France dans un contexte ethno jazz. Ça nous a même mené pour des séries de concerts dans les îles du Pacifique. Mémorable ! Et puis à l'issue de notre tournée en Polynésie, j’ai décidé de m'installer à Tahiti. Là -bas j’y ai découvert de nouveaux univers rythmiques et sonores et retrouvé des amis musiciens ...
En 99 je me suis installé sur Montpellier, toujours dans le jazz en travaillant essentiellement les standards. En 2002 je suis revenu aux rythmes plus soutenus en tenant les baguettes au sein du groupe de blues «New Chump Change».
Et Gardelli bien sûr que j’ai rencontré début 2006.
Justement, qu’est-ce qui te fait rythmer pour Gardelli ?
Eric m'a présenté ses compositions guitare/voix et j'ai tout de suite trouvé qu'il y avait des mélodies sympathiques et de bons textes... et par là dessus Vincent qui apportait des harmonies magnifiques et un jeu à couper le souffle : j'ai forcément craqué pour tenir les baguettes. En plus de ces aspects musicaux, travailler avec Eric et Vincent est un plaisir, ce sont des musiciens de cœur. Quant à Frédéric (contrebasse), je le connais depuis 2002 et nous avons fait ensemble des centaines de concerts de blues, alors je ne doute pas que Gardelli soit prêt pour faire de nombreux concerts.
Fred, on pourrait te surnommer « le provençal », n’est-ce pas ?
Oui… j’ai été élevé aux côtes du Rhône, à l'huile d'olives, à l'abricot de Provence et au rythme des cigales, j'aime avant tout les bonnes choses, et c'est dans ce climat que dans les années 85, j’ai rencontré Jeff, l'anglais typique, batteur de jazz qui a joué avec la grande Ella, Ray Brown, C. Basy....La classe quoi, et le virus fut contagieux !
Et après ce déclic, comment es-tu devenu contrebassiste ?
Après un court passage au conservatoire, le besoin d'improvisation et surtout d'interprétation m’ont conduit directement vers le "JAM", école de jazz Montpelliéraine où j’ai découvert l'écoute, les boeufs et surtout cette possibilité d'interprétation en tant qu'accompagnateur.
D’autres expériences autres que je jazz ?
Depuis 1988 je suis montpelliérain et j'ai joué dans différentes formations rock, swing, reggae, salègue, country, blues, et la chanson française avec Gardelli, je trouve que c'est le juste retour aux sources avec un bagage qui me permet d'apporter ma contribution aux créations d'Eric.
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