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Brève présentation de Fréquence Paris Plurielle
En 1981, la fin du monopole de l’Etat sur l’audiovisuel, en libérant les ondes, a donné naissance à une floraison de radios libres, dont environ six cents continuent d’émettre aujourd’hui. Le 5 septembre 1992, Fréquence Paris Plurielle (FPP) s’est lancée dans l’aventure, d’abord à la Plaine-Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris, puis dans le quartier de Stalingrad, à Paris.
Fréquence Paris Plurielle a été fondée pour donner la parole à ceux qui ne l’ont pas : elle est une radio de lutte, engagée dans les mouvements sociaux, politiques et culturels. Indépendante des partis politiques et religieux et refusant toute publicité, elle n’est pas soumise aux impératifs marchands et aux taux d’écoute. Elle est une radio généraliste, qui émet 24h sur 24.
Elle compte une centaine d’émissions assurées par 250 animateurs bénévoles, militants, membres d’associations : émissions politiques et sociales (santé, logement, chômage, écologie, féminisme, tiers-monde, handicap, prisons), émissions de 14 communautés immigrées en bilingue (Maghreb, Afrique, Turquie, Caraïbe, Madagascar, Comores, Amérique latine, Iran, Mapuche, Kurdes, Sonynké), émissions culturelles (cinéma, théâtre, littérature, histoire, danse, philosophie) et émissions musicales (rap, rock, jazz, électro, reggae, opéra, house, groove, musiques du monde, funk, soul, jazz, musique antillaise, brésilienne, latino, africaine).
Une émission réalisée lors du festival 2007, "15 ans de radio libre", est disponible en ligne , et revient sur l’histoire de la radio et les enjeux auxquels elle est confrontée aujourd’hui.
Fréquence Paris Plurielle est membre de la Fradif (Fédération des radios associatives d’Ile-de-France).
Un toît pour les médias libres
FPP fait partie de la Maison des médias libres, AG45, située au 45 rue d’Aubervilliers, dans le nord du XVIIIè à Paris.
AG45 est occupante en droit du bâtiment, un espace désaffecté qu’elle a investi, retapé, ouvert sur le quartier, et fait vivre. En 2001, une convention est d’abord signée avec le premier propriétaire du lieu, RFF (Réseaux Ferrés de France), qui gère les terrains de la SNCF.
La Mairie de Paris rachète le terrain en 2003 dans le cadre d’une opération de rénovation urbaine sur ce quartier de Stalingrad (construction des Jardins d’Eole), et reconduit cette convention - l’indemnité d’occupation continue à lui être versée.
A l’automne 2008 cependant, la Mairie prévoit la création d’une "Ecole de la deuxième chance" sur le lieu, et d’une crèche sur un bâtiment-jumeau. Elle souhaite le départ des associations du 45.
AG45 demande donc un relogement en droit et aux mêmes conditions, sans résultat pour l’instant. Dans l’immédiat, le bâtiment s’est vu priver d’air et de lumière par la pose d’une bâche de "communication" de la Mairie.
.. voir la lettre ouverte à la Mairie de Paris d’avril 2007
.. l’inauguration sous haute surveillance des Jardins d’Eole le 12 mai 2007
.. et le film réalisé par Zalea TV sur la bâche dont le bâtiment est recouvert depuis le mois de mars.
Et en attendant, on reste là .
écoutez
Fréquence Paris Plurielle
sur106.3 fm
ouwww.rfpp.net