Rotor machine

A la frontière d’univers irréels et de songes incertains, entre introspection et vision subjective, la musique de ROTOR MACHINE s’étale comme de magnifiques chansons intimistes. Un style taillé dans un marbre folk pop (voir Will Oldham, N. Young pour les influences marquantes), une voix tantôt sur une corde sensible tantôt enjouée (mais véritablement chantée) qui peut faire songer à un Jeff Buckley sans en avoir la prétention.La musique de ROTOR MACHINE touche son auditoire et met les sentiments à fleur de peau.Au fil de collaborations diverses, c’est aujourd’hui avec le musicien d'exception Bruno Marande que la musique de Rotor devient un bijou mélodique, sans tomber dans une mélancolie polie, mais qui s’embellie et se délie dans une interprétation scénique classieuse.L’écriture est précise, mais laisse le soin à l’imaginaire de faire le reste. Bien sûr les tendances portées par des artistes tel que Dominique A ou Bashung laissent des traces dans l’inspiration. Cependant, c’est avec l’envie de faire « déraper » les textes, tantôt dans l’humour, tantôt dans une noirceur affirmée que Rotor Machine se démarque avec une touche personnelle."L'aire d'autoroute" (2004), vue par une tribu nocturne, passée via Saint James : Nicolas, Sébastien, Jérémie, Christophe.