Music:
Member Since: 06/12/2006
Band Website: www.myspace.com/soleilnoir071936
Band Members:
PADMASANA "IN THE CASTLE AND CHURCH"
MINDBLAST AT MASURE 14
Maëlstrom
Intro (Ordo ab chao) + Eddy en Live
Influences:
Voici la liste de références (je sais
trop éclectique ! ! ...)..
Keith Jarret, Chick Corea,
Dreamtheater, Angra, Beethoven, Les quatres Barbus, Les Amis d'ta Femme,
Brassens, Férré, Mozart, Stravinsky, Les Béruriers Noirs, Gogol the first, Mon
pote Nico, Depeche Mode, Jean-Michel Jarre (avant qu'il ne devienne DJ ! ),
Vangelis, Diptic, Ben Harper, E.S.T, Muse, Pink Floyd, Metallica, Porcupine tree,
Pain of Salvation, Massiva Attack, Jens Johansson, Jordan Rudess, Didier Super, Prodigy, Kraftwerk, Bad Plus, et mes premiers amours, toute la musique indus.... :)
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THE MASTER SAN DIABLO ! ! !
Sounds Like: La culture légitime désigne le type de connaissances et de savoirs qui apparait légitime aux yeux de tous (tous les individus d'une même société).Ce concept fut développé par le sociologue Pierre Bourdieu.Dans son étude sur les inégalités à l'École, Bourdieu montre que certains types de savoirs sont mieux valorisés que d'autres par l'institution scolaire.* Par exemple, les connaissances en littérature classique sont mieux valorisées à l'école que les connaissances sur l'histoire du rock.
Cela induit l'idée que dans la culture (au sens large) d'une même société, il existe des sous-cultures plus ou moins légitimes.À la suite de cela, Bourdieu fait intervenir la notion de capital culturel. Les cultures n'étant pas équivalantes par leurs valeurs, elles composent des capitaux dont sont inégalement dotés les individus. Bourdieu utilise beaucoup l'expression "culture légitime" dans son ouvrage La Distinction....
SUR LE JAZZ :
"Les membres de la petite bourgeoisie nouvelle issus des classes supérieures qui, faute [le plus souvent] de capital scolaire, ont dû opérer une reconversion vers les professions nouvelles comme celles d'intermédiaire culturel ou d'artisan d'art et qui, ayant mené des études moins longues que la moyenne de leur classe d'origine mais plus longues que celles des classes moyennes, disposent d'un capital culturel de familiarité et d'un capital social de relations très importants, manifestent la compétence la plus haute à l'intérieur des classes moyennes et se portent vers un système de choix très semblable à celui de la bourgeoisie: Art de la fugue, Concerto pour la main gauche, Oiseau de feu, Quatre saisons, Goya, Braque, Bruegel, Jacques Douai, Musée d'art moderne, antiquaires et puces, intérieur harmonieux, discret et composé, amis raffinés, artistes et racés, films "intellectuels", Salvatore Giuliano, L'ange exterminateur, Le procès, ou, parmi les films comiques, Le soupirant. La relation ambivalente qu'ils entretiennent avec le système scolaire et qui les porte à se sentir complices de toute espèce de contestation symbolique les incline à accueillir toutes les formes de culture qui sont, au moins provisoirement, aux marges [inférieures] de la culture légitime, jazz, cinéma, bande dessinée, science fiction et à trouver par exemple dans les modes et les modèles américains, jazz, jeans, rock ou underground, dont ils se font un monopole, l'occasion d'une revanche contre la culture légitime; mais ils importent souvent dans ces régions abandonnées de l'institution scolaire une disposition savante, voire érudite, que l'Ecole ne renierait pas et qui s'inspire d'une intention évidente de réhabilitation, analogue dans son ordre aux stratégies de restauration qui sont constitutives de leur projet professionnel."
[Pierre Bourdieu — "La distinction, critique sociale du jugement" — Editions de Minuit, 1979]
Egalement =
Bien qu'opposée au formatage utilitariste de la musique au sein de la société marchande productiviste, la musique industrielle prend également à contre-pied la conception idéaliste de la musique, désintéressée. la musique industrielle affirme l'instrumentalisation de la musique à des fins qui la dépassent. Subversion, induction à la prise de conscience
À l'origine, pourtant, la musique industrielle, avait pour projet d'atteindre le plus grand nombre de gens, la musique étant considérée comme un media privilégié en raison de sa grande popularité dans la jeunesse, et de la facilité que représente ce biais pour diffuser des idées. La question des idées véhiculées par la musique se pose de manière cruciale pour l'ensemble du mouvement industriel. La raison en est que dès le début, chez des groupes comme Throbbing Gristle ou Cabaret Voltaire, le media musical est considéré comme propice à une large diffusion, dans un but ultime de propagande destinée à promouvoir des idées subversives. Avec le recul des années, l'objectif para"t dérisoire car la musique industrielle ne s'est jamais donné les moyens musicaux d'être populaire. L'inaccessibilité de la musique résulte d'une rupture maximale avec les habitudes d'écoutes : la musique industrielle ne répond pas aux attentes du grand public désireux d'associer musique avec fête, loisir ou détente.
Le moyen semble avoir primé sur la fin. Les musiciens industriels se trouvaient au début du mouvement devant un choix cornélien : répandre leurs idées dans la culture ou bien produire une musique radicalement nouvelle. C'est le dilemme du révolutionnaire entre la forme et le fond: trancher radicalement avec l'ancien système ou bien s'en servir pour le tuer. Le situationnisme prônait une infiltration des médias et des institutions pour les influencer, mais la culture dominante a toujours su paisiblement assimiler jusqu'ici les avant-gardes les plus contestataires.
Si des groupes tels que Throbbing Gristle ou SPK ont d'abord cherché à faire passer un message de contestation radicale, leur objectif n'a pas été atteint puisque leur subversion si elle existe n' a pas dépassé le cadre d'une contre-culture spécifique et quand elle l'a fait, ce milieu en a surtout retenu l'extrémisme musical et visuel. La seconde vague des groupes de musique industrielle se contente de citer les idées situationnistes comme influence. Le phénomène a évidemment déteint sur les fanzines et le public. Le situationnisme est réduit à des références à quelques penseurs ou bien se limite à un système d'idées vagues et nébuleuses.
Seul le groupe Laibach a su faire évoluer sa musique depuis 1980 jusqu'à aujourd'hui vers un public plus large tout en maintenant son cap vers la subversion. La musique de Laibach ne peut en apparence plus être aujourd'hui qualifiée d'industrielle, parce qu'au niveau musical, le temps de l'expérimentation sonore est révolu. Cette musique ne correspond pas pour autant aux canons commerciaux et leur style reste reconnaissable entre mille, mais le message est resté aussi important que l'esthétique musicale. A partir de 1987, Laibach décide d'investir la musique populaire occidentale en reprenant des chansons très connues (de grosses ventes de disques, des "hits") et en leur faisant subir un traitement draconien : les morceaux sont transformés en des sortes d'hymnes pompeux et emphatiques au possible ó ridiculisant les originaux ó pendant qu'une symbolique totalitaire domine tout le domaine visuel (clips, présentation des disques). Laibach reprend les canons de la musique populaire puis les travestit en y injectant une idéologie immédiatement reconnaissable, En empruntant de manière redondante la thématique et l'iconographie des grandes idéologies (marxisme, fascisme, catholicisme, capitalisme...) Laibach montre combien il est facile de faire de la propagande en prétendant simplement être un groupe de rock. La satire virulente du groupe slovène n'a pas été toujours bien comprise, et il arrive que les médias présentent Laibach comme un groupe "à l'idéologie douteuse". Les principes fondateurs de la musique industrielle (tactique de choc, guerre de l'information et éléments extra-musicaux) sont toujours actuellement exploités par le groupe.
Suite = Etude sur la musique industrielle
Record Label: Badass Yogies Prod
Type of Label: Indie