Durant ses sept années d'activité, le volcan Pancake aura déversé ses accords funk rock 70's sur plus de deux cents scènes de toute l'Helvétie, fait tonner quatre disques dont un double vinyle, et coloré les cieux de scories à facettes. Ses nombreuses éruptions sont citées dans plusieurs rapports sur le réchauffement climatique. En 2003, fin des explosions. Silence.
Court silence.
En 2004, de nouvelles secousses telluriques se font sentir à Lausanne. Elles annoncent le retour sur scène de Climax. C'est une formation resserrée autour de son noyau le plus intégriste qui prend son envol au-dessus du cratère encore fumant de Pancake. La température monte de dix degrés. La guitare surfe sur les mélodies de flûte en fusion, se rit des volutes harmoniques de l'orgue Hammond, se fraie un chemin entre les coups de semonce de la batterie et fait corps avec la basse. Une démo, quarante concerts. Pur rock'n'roll.
Enfin, au beau milieu de ce maelström musical, des mots ont dû se faire entendre. Ils se sont frayé un chemin, ont trouvé leurs notes, leur voix, leurs cris, leurs pleurs, et se sont imposés, nécessaires. Sur Snapshot Rock'n'Roll, le disque à paraître fin février 2007, le ton de Climax est définitivement Garage Rock, quelque part entre la hargne de The Hives, la poésie des Doors, la pop de Franz Ferdinand, l'esthétique de Kasabian et le punk ironique d'Iggy and the Stooges.
Climax, the new Garage Mod Sensation