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Huit jeunes chiliens déboulent sur la scène européenne après avoir conquis public et critique dans leur pays. Chantant leur propre répertoire qui évoque les bonheurs et les désespérances de notre temps, ils revivifient les standards de la musique latino-américaine tout en revalorisant ce patrimoine.Le “Son Cantaroâ€
L’atout du groupe : une virtuosité instrumentale, époustouflante et polyvalente,
sert, avec un souci d’équilibre, une distribution de timbres vocaux bien typés.
Les voix de Cantaro sortent de l’ordinaire.
Au chant parfaitement placé, elles associent une diction racée, allègre ou nostalgique , toujours empreinte de la coloration
typiquement latino-américaine Expressives et sensuelles, elles semblent dialoguer avec les instruments . On admire autant les solos d’expression très variée , les duos acrobatiques , les choeurs fusionnels .
Associant l’héritage populaire à d’autres courants musicaux plus actuels, la musique de Cantaro combine les couleurs des instruments de tradition classique (contrebasse, clarinette, violon,
flûte traversière, piccolo, mandoline, guitarre) aux sonorités inattendues des instruments sud-américains (le cuatro vénézuélien,
le caisson péruvien, le charango,
le sikus, les maracas). Une vingtaine d’instruments entrent en scène.
L’ éclectisme des thèmes musicaux revisite les complaintes populaires, les mélancolies de l’Altiplano, les rythmes étincelants de la Cueca, les fièvres cubaines,
les férias explosant de joie.Paroles des Rues et des Champs, musiques
des Grands Espaces : la “Nouvelle Chanson Chilienneâ€
Six des huit membres sont auteurs et/ou compositeurs. Une solidarité intense se manifeste dans la création du répertoire, à la faveur de liens de collaboration
toujours en mouvement entre eux. Cette élaboration collective facilite une recherche artistique novatrice.
Les textes sont un objet de recherche important. L’ essentiel du répertoire est écrit par le groupe, influencé par la poésie populaire et fondé sur l’expérience urbaine et le vécu quotidien, modernisant
l’héritage de grands noms comme Violetta Parra, Inti-Illimani, Quilapayun, et Victor Jara. Quelques grands poétes sud-américains sont également mis en musique, entre autres, César Vallejos (péruvien), Alfonsina Storni (argentine), Nicolas Guillén (cubain), Soeur Juana Inés de la Cruz (méxicaine).
Origine et naissance
de Cantaro
Le nom Cantaro évoque, comme le Verseau, l’eau limpide qui coule d’une jarre de terre-cuite, même si nos oreilles occidentales le rapprochent du latin “cantareâ€, chanter.CÃNTARO
Cantaro est né en 1999 de l’experience
fusionnelle de sept amis (trois filles et quatre garçons), étudiants au Conservatoire
de Musique de Santiago du Chili, autour de leur professeur.
Ce dernier, Claudio Acevedo Elgueta, du Département de Musique et de Sonologie
de la Faculté des Arts, Université du Chili, entreprend dès 1995 des travaux de collecte, de recherche et de diffusion de la musique traditionnelle, tout en intégrant investigationet pratique au sein d’ateliers artistiques.
Lauréats de licences et masters d’Interprétation
instrumentale et de Théorie de la Musique, les membres de Cantaro pratiquent
avec la même aisance la musique classique de tradition occidentale et la musique populaire latino-américaine.Présence scénique
La jubilation et l’exubérance sur scène sont vraiment un des charme du groupe. Leur juvénilité latino-américaine les rapprochent
déjà de la prestance de Buena Vista Social Club, lors de son passage aux Vieilles Charrues en 2005, encore avec le regretté Ibrahim Ferer.
Tous les concerts auxquels nous avons assisté ont déchainé l’enthousiasme du public, de tout âge et de tous bords musicaux !Un parcours ascendant vers une reconnaissance internationale
Dès sa création, le groupe a établi l’unanimité de la critique et du public, à travers les plus grandes scènes de son pays, comme l’invitation à se produire conjointement à l’Orchestre Symphonique National au Théatre de L’Université du Chili (2000), ou les «Fêtes Culturelles» organisées par le Gouvernement du Chili (septembre 2000 et 2001) ainsi que divers concerts dans les salles de la Société des Droits d’Auteurs du Chili.
D’autres distinctions ont élevé Cantaro à une reconnaissance nationale. En 2001, deux chansons du groupe, “La Primavera†et “Sonâ€, ont été élues lors du concours “Musica de este lado del Sur†organisé par la Société des Droits d’Auteurs. Récidive heureuse en 2003 pour un autre titre “Si yo te diera mi almaâ€. En 2002, Cantaro est sélectionné par le Fond pour le Développement
des Arts pour aider la publication
de son premier CD.
En 2005, le groupe obtient la seconde place au Festival des Traditions de la Cité des Andes grâce à la chanson “Enreda los pensamientos†de Sebastian Seves.
En Juillet et Août 2006, Cantaro réalise sa première tournée en Europe, recevant un accueil enthousiaste et constant
en Italie (Florence, Luques, Rome, Bertinoro) et en France dans la région picarde (notamment à Compiègne et Villers-
Cotterêts). Actuellement, le groupe a choisi de s’installer à Paris, espérant une reconnaissance de sa démarche artistique et pour pouvoir répondre dès le printemps 2007 aux invitations des scènes françaises
et européennes.Un nouveau genre musical de culture sud-américaine
Faisant figure de météor, Cantaro n’ est pas facilement classable dans le paysage
musical sud-américain. On peut juste témoigner de l’adhésion immédiate d’un public très large, car si leur prestation convient particulièrement bien à l’animation des immenses scènes des Festivals, elle est aussi capable de s’ affranchir de l’amplification électronique, pour charmer l’oreille lors d’un concert plus intime.Discographie
En septembre 2002,
Cantaro lance son premier CD, produit par Claudio Acevedo et financé par Fondart et la Faculté des Arts de l’Université du Chili.
En août 2005,
l’enregistrement du second disque est achevé, intitulé “Andarienâ€.Contact
Mario Hurtado
01 43 20 23 72
06 33 93 74 94
www.cantaro.scd.cl
[email protected]
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