TRIBUTE TO MICHAEL MADAR - HOMMAGE A MICHAEL MADAR
Cette page n'est pas tenue de près ou de loin par Michael lui-même, ni par quelqu'un qui le connaît, et encore moins par quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un qui l'a vu de loin un soir dans le brouillard, et encore, on n'est même pas sûr que c'était lui.
"Tout le monde se souvient de l’attaquant hyper peu prolifique du PSG (0,08 but par match selon les stats de L’Equipe). Un homme à mi-chemin entre Lorenzo Lamas et Francis Lalanne, le premier footballeur à remettre la queue de cheval au goût du jour. Le pionnier d’une génération chevelue qui compte parmi ses rangs les fabuleux Teddy Bertin, Eric Rabesandratana et José Cobos... Des esthètes du jeu au pied, des puristes de la frappe de loin, ceux qui ont importé dans le monde du foot le dégagement en touche cher à Serge Blanco.
C’était il y a quelques années, Mickaël Madar était l’image de trop dans ton album Panini. L’antihéros de l’équipe de France (3 sélections pour 1 but). L’homme aux 4 extérieurs de pied. Tentons de résumer brièvement, son incroyable carrière... internationale !
La petit Mickaël naquit en ce beau jour de mai (le 8) de l’année 1965, à Paris. Il fait ses premières frappes de balles avec le FC Sochaux Montbeliard, et déjà les recruteurs des clubs corpos de la région remarquent son talent insolent, mais réduit. Véritable "renard des surfaces", redoutable du nez et du tibia. Il pratique le fameux football de l’Est, riche en tacles et en tibias éclatés. Signalons ensuite un bref passage en prêt à Laval, et puis la goire...
L’homme à la queue de cheval est ensuite remarqué par Cannes, qui jouit à l’époque d’une extraordinaire équipe.
La Côte d’Azur lui réussit. Il y marque beaucoup (16 puis 10 buts pour ses deux saisons chez les rouges et blancs) et devient un attaquant prolifique qui sait aussi marquer du pied ou de la tête. Le doute plane sur son réel niveau.
Au bénéfice du doute justement, Mickaël effectue un grand transfert vers Monaco où il rejoint une sacrée "Dream Team" : avec des joueurs du calibre de Eric DiMeco et Youri Djorkaeff, mais aussi des mulets revanchards comme Fabien Piveteau, Patrick Blondeau, Luc Sonor et même le magnifique Patrick Valery (aucun lien avec François...). Sans complexe, il côtoie les stars et les casinos, mais perd son assurance devant les buts (6 puis 8 buts).
Arrive pour lui le moment de tenter sa chance à l’étranger, dans un club prestigieux qui plus est : le Deportivo La Corogne. Il y passe une saison complète ... Mais pas deux. Son total de buts atteint laborieusement le chiffre 4.
L’heure d’un nouveau challenge a sonné. Mickaël rejoint les racines du football en quittant l’Espagne pour L’Angleterre, où le club d’Everton l’accueille à bras ouverts. L’homme est heureux, il se plait beaucoup sur les gazons anglais et marque même 6 buts. Pas un gros score mais le Madar est satisfait, parce que le Madar se contente de pas beaucoup en fait...
En 1998, pourtant, son coeur (et l’Eurostar) le rappelle(nt) au PSG. Il y est attendu comme un véritable sauveur. Ca tombe bien, Mickaël est venu prêcher la bonne parole : comme à la bonne époque, il marque un peu de la tête et beaucoup du tibia, du menton et de l’épaule (3 en 98, 8 en 99).
L’an 2000 le fait pourtant "bugger" : il ne joue plus, déprime sur son banc, oublie ses crampons au vestiaire puis part à la dérive sur le préiph’ parisien ; officiellement pour lancer la nouvelle entente US Creteil -Lusitanos de StMaur, qui évolue en deuxième division. Toujours est-il qu’il ne jouera guère plus et, surtout, guère mieux."
(de stars-oubliees.com)