La p'tite histoire
À force, elle commence à être longue! Aujourd'hui les Apatrides; mais hier? Les chansons du groupe ont pour certaines été écrites avant même Nawak' et auront connu plusieurs arrangements avant d'être ce qu'elles sont à l'heure actuelle. Petit retour sur le chemin parcouru...
Les débuts...
L’origine des Apatrides vient de l’envie d’un mec de faire passer un message au travers de ses textes. En effet, poète depuis son plus jeune âge, Cédric ne commence la musique qu’à 16 ans. Il achète une guitare et y plaque 2-3 accords afin de poser une mélodie sur quelques unes de ses chansons.
Peu de temps après, il s’inscrit au conservatoire et y rencontre Romano. Celui-ci pratique alors la batterie depuis 11 ans, a fait 8 ans de piano, et est en apprentissage de la basse depuis 2 ans. Tout de suite le courant passe et ils décident de monter un groupe de rock avec un autre ami batteur.
Plusieurs formations, plusieurs compositions et quelques concerts ne mènent finalement à rien et n’ont comme aboutissement que de forger une entente et une complicité musicale entre les deux amis.
ToutEnAkou’
Après deux ans ainsi, la dissolution du groupe les oblige à faire une courte pause durant laquelle Cédric compose énormément. C’est en 2003 que les deux compères se retrouvent pour fonder ToutEnAkou’, un groupe de chansons française dans une version acoustique : Cédric à la guitare acoustique et au chant, Romano aux percussions et contrechant.
Ils tournent sous cette forme pendant un an et font la première partie de « La Caravane Passe » avant de décider d’inclure de nouveaux musiciens.
Nawak’
C’est donc début 2004 que naît « Nawak’ ». La formation s’étoffe mais veut garder l’esprit acoustique du départ. Cédric garde la guitare acoustique désormais accompagné par Mathieu à la guitare électrique. Romano ressort sa basse ; Lewis à la batterie et Bsilou aux percussions tiennent la section rythmique.
Le groupe compose de nouvelles chansons, réarrange des anciennes, mais dans un style péchu et festif. Au bout d’un an de répétitions, le temps de trouver leur équilibre, ils se mettent à écumer les bars et les bières de Paname dans des concerts souvent très animés.
Septembre 2006, « Nawak’ » s’inscrit un peu par hasard au tremplin Fallenfest (organisé par Capitol Studios Paris) alors qu’ils viennent d’être sélectionnés par le Paris jeunes talents. En novembre, les cinq gus passent avec succès le premier tour du tremplin.
Cependant, le départ de Lewis, puis celui de Bsilou en décembre assombrisent légèrement l'horizon pour la suite des évènements. Romano, Mathieu et Cédric sentent qu'il s'agit d'un tournant important de cette aventure et restent soudés.
Les Apatrides
Quelques semaines après le départ de la section rythmique, Lucie rejoint l’aventure. Percussionniste contemporaine et batteuse de formation, c'est tout naturellement derrière les fûts qu'elle prend place. Cette arrivée est décisive car elle permet au groupe d’acquérir une grande maturité dans sa conception musicale et ses nuances de jeu.
Ils en profitent pour changer de nom et créer un univers se rapprochant au plus près de leur ambiance. C’est donc en tant que « Les Apatrides » qu’ils passent le deuxième tour du Fallenfest. S’en suit une série de concerts dans les bars en attendant la demi-finale au Trabendo.
Celle-ci est un succès et la formation est sélectionnée pour la grande finale à La Cigale dans la catégorie rock festif. La finale a lieu le 15 juin 2007 et parmi les 850 groupes inscrits, Les Apatrides terminent second de leur catégorie.
Cette expérience leur a permis de rencontrer différents groupes et c’est avec certains, devenus des amis, qu’ils organisent un concert à la Boule Noire, soirée pour laquelle ils sont programmés en tête d’affiche. La salle est « littéralement explosive » (ref: Capitol Studio) et le concert se termine vers 4h du matin dans le bar d’en face.
Leur chemin et leurs convictions les ont conduits à jouer pour des œuvres caritatives comme cet hiver, à l’occasion du Téléthon ou lors de la récolte de jouets et de couvertures pour les plus démunis organisé par l’association DiagoBall.
Depuis peu, Les Apatrides ont monté leur propre association dont l’objectif de disposer d’une structure permettant d’organiser des concerts, pour le groupe mais aussi avec des amis. La première réalisation aboutit à un concert à la Scène Bastille le 14 mai avec Cirrus et Mashenka. Pour l’occasion, Les Apatrides invitent quelques gadjos rencontrés sur la route et finissent à huit sur scéne : ambiance bouillante !!