L’atelier-résidence se place ainsi au centre d’un espace triangulaire dessiné par les trois pôles de la rue, de l’atelier et de la scène : à la fois espace de vie, espace de travail et espace de représentation. Dans le même temps, il nous apprend que la vie est une mise en scène, et la scène une manière différente d’imaginer sa vie, que l’art ne peut être séparé de cette vie qui met en mouvement les formes...
Techniquement, ces rencontres s’articulent autours de trois formes principales- Les animations d’ateliers ou de stages
- Les « arbres à palabres » ou repas de quartier et autres apéros-concerts
- Les spectacles et ,,uvres collectives
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1- L'espace de l'atelier (touchant un public jeune) lieu de création décroché des contingences quotidiennes mais aussi lieu de transmission, d'échange de savoir, et d'intériorisation qui renvoie à une responsabilité individuelle et collective. Il est également lieu de rencontre privilégié avec les artistes et les formes artistiques de communication.
2- L'espace repas de quartier, "arbres à palabres" (concernant l'ensemble des tranches d'âges), repas de quartier, forum de débats, replace la parole au centre et participe au développement d'une conscience individuelle et collective en posant des questions de société et en discutant les éléments d'une réponse. Le repas de quartier GDLAR est ritualisé, théâtralisé afin de créer l'atmosphère propice à une parole citoyenne affirmée
3- L'espace spectacle, lieu de retransmission/restitution, de vérification/évaluation du travail effectué, de rencontre avec un public qui renvoie à la fois à une réalité sociale et au travail sur les formes artistiques. C'est aussi le lieu où l'on affirme son identité pour la voir appréciée et reconnue...Si ce dispositif d'intervention culturelle vise à avoir une utilité sociale, civique et politique, cela ne doit pas ne doit pas masquer le fait que l'on parle de rencontres, d'échanges ludiques qui fonctionnent sur la base du plaisir, de la convivialité, de la joie de vivre, de l'égalité, de l'utopie artistique... Il s’agit bien d’opposer au mal-être et à la froideur, qui caractérisent l’état dégradé du lien social dans notre société, un syncrétisme esthétique, un métissage créatif, la beauté multiforme d'un art de vivre chaleureux, en somme une autre vision du monde.DUDA -2- Paroles au Run ar puns 2007
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