Tony Karino est né, vit et n’a pas l’intention de mourir sans marquer son époque. Il a grandi dans les quartiers nord de la banlieue parisienne. Il évolue dans ces mêmes quartiers nord et son rap nous raconte la vie dans cette zone. Comme beaucoup de sa génération il a profité de l’essor du rap dans les années 80-90 avec des groupes emblématiques tels que NTM (groupe de la Seine-Saint-Denis), Lunatic (groupe originaire des Haut de Seine) ou encore plus récemment le 113, Mafia K1fry et d’autres. Il s’est forgé une culture musicale qui dépasse les frontières de l’hexagone : Jay-Z, Kanye West ou encore Timbaland sont de sa discothèque. Il a été marqué de la culture hip-hop très tôt, se reconnaissant tant dans les lyrics des uns que dans la musicalité des autres. En 2004, point de départ. Il se lance dans le Game. Ecouter c’est bien, se faire entendre c’est mieux. Il fait ses premiers textes, se confronte à l’avis de ses proches. Il commence en groupe avec son acolyte PESOA. Certains l’encouragent. D’autres… ont fait fausse route dans leur jugement et s’en mordent les doigts. En 2006, il est signé par le Label SKWERE. Evidemment, un rendement et un travail appliqué lui sont demandés. Il peaufine ses textes, il progresse dans son flow. La même année il sort ses premiers morceaux dont certains font date comme L’IMPACT DU RAP, EXPANSON. Il devient un artiste incontournable d’abord dans son quartier, son lycée puis dans sa ville. Il fait ses premières scènes à La Courneuve (spectacle:« La petite histoire », « mariage forcé, mariage arrangé » ; remise des cartes électorales et d’autres), au Bourget ( première partie des Mecs d’en Bas ; Téléthon) ou encore à Villepinte pour le Sidaction. Il s’impose comme bête de scène à travers tout le département. Aujourd’hui il travail et collabore avec des artistes du même Label que lui ou non, hip hop ou non. Il s’ouvre à d’autres cultures musicales d’autres techniques vocales pour faire évoluer la portée de son message. Tony Karino sort sa webtape en 2007, le 31 décembre, il. Il annonce la fin d’une époque et le début d’une nouvelle ère. Il passe à l’étape suivante, confronter son travail à une plus large palette d’individus. Le rap a évolué, l’homme a grandi et s’affirme de plus en plus à travers un rap franc et direct. Il n’est pas à comparer à Eminem ou Sinik. Ca n’est pas un rappeur blanc dans un milieu de noirs. Si le rap est un mur, c’est une brique qui vient le consolider. Si le rap c’est la guerre, alors c’est un nouveau soldat qui part au front.