About Me
L’ENFANCE
1989 ~ 2001Le soleil n’était même pas levé le matin de ma naissance. C’était à 2 h 21, le 8 mars 1989. Je suis né le même jour que mon parrain Étienne. Ce fût d’ailleurs le premier à être mis au courant de ma naissance vers les 3 h. Au début, il était un peu frustré que sa sœur l’appelle à cette heure-là pour lui souhaiter bonne fête. Quand il a su la véritable raison, il est descendu assez de bonne heure de St-Côme avec ma tante Martine.C’était la plus belle époque. Celle où on n’avait rien à penser que celui de recevoir le biberon et de réveiller les parents à quatre ou cinq heure du matin. C’était une époque où l’on allait régulièrement à Saint-Côme. Je me remémore les réveillons de Noël chez grand-maman Mentienne, les fois qu’on allait au terrain de balle pour le tournoi de balle ou quand on allait au dépanneur.J’aurais aimé passer mon enfance là -bas plutôt qu’à St-Charles-Borromée. Est-ce que je me serais fait moins niaiser là -bas qu’ici? Dans mon Être, je me sens plus Cômien que Charlois. J’aurais vraiment aimé vivre dans le village de mes parents. Quand j’étais au primaire, à Lorenzo-Gauthier, je rêvais de vivre ailleurs qu’à Joliette. L’été, mes parents m’envoyaient contre mon gré au camp de jour au Parc Bosco. Je détestais. J’avais beau dire à ma mère que ceux qui me niaisaient à l’école allaient là -bas, elle ne voulait rien comprendre. Ils m’ont tellement fait de mal. Il y avait des moments où j’avais peur d’aller ou de revenir de l’école. C’était rendu grave. Des fois, j’en pleurais. Il y en a à qui j’ai réussi à pardonner, mais il y en a encore que je ne pardonnerai pas. Ils ont bousillé mon enfance. On s’en prit à moi jusqu’en troisième secondaire.Je n’ai jamais eu d’amis réellement. Même s’il y en a quelques-uns qui ont été là plus que d’autres. J’ai toujours été seul. Ça en devient même lourd à la longue. Je n’ai jamais connu ce qu’est un baiser passionné sur les lèvres d’une partenaire. Je ne me rappelle plus ce qu’est une vraie famille depuis que mon père a foutu la merde dedans. J’ai beau avoir un sourire imprimé dans le visage et vouloir faire le clown, mais ce n’est qu’une façade qui renferme le désespoir et la tristesse dût à ces longues années de solitudes.Le jour où ma solitude se fit pleine fut le matin que j’appris le décès de grand-maman Laurence de la bouche de ma mère, qui me parlait au téléphone. Je me rappelle exactement les mots qu’elle m’avait dits tellement ce moment me semblait irréel.« Veux-tu encore allez à l’école? »Je ne comprenais pas pourquoi. J’étais bouleversé à tel point, que quand j’ai raccroché le combiné, les larmes de tristesses me sont venues comme le torrent d’une rivière incontrôlable. De tout mon secondaire, c’est la fois que j’ai manqué le plus de jours d’école… et je peux les compter sur les doigts de mes deux mains, sinon d’une. Mon enfance venait de tourner la page de façon abrupte.L’ADOLESCENCE
2001 ~ 2007Au mois de septembre 2001, je rentrais pour la première fois au secondaire. Pour tout dire, j’ai eu de la difficulté à m’intégrer. Tout comme au primaire, les autres élèves étaient toujours sur mon dos. Ça n’en devenait insupportable. Les professeurs et le directeur ont essayé de m’aider, mais ça n’a pas été un grand succès. On a finalement arrêté d’être sur mon dos en quatrième secondaire. Mais durant ces heures sombres, j’ai eu la chance de faire partie de la concentration théâtre de Thérèse-Martin. C’est ce qui m’a beaucoup aidé à m’en tirer.J’ai fait quatre de mes cinq années du secondaire dans la Théâtrale. Ça m’a permis un tant soit peu d’oublier mes peurs. J’y ai rencontré Antoine Rabeau-Daudelin. Le premier ami qui ne m’ait pas poignardé dans le dos. J’ai adoré faire du théâtre. Ça m’a permis de devenir moins gêné. Sur les planches du moins. Je me rappellerai toujours des formidables pièces que l’on a montées. Que ce soit l’Anthologie du Théâtre Québécois ou Boum! Ou quand la vie éclate, j’ai grandement apprécié mon expérience.Mais comme toujours, j’ai eu un instant de non-confiance en moi. Pour tout dire, je déteste la théorie et j’en ai payé le prix. En troisième, nous devions faire un choix :Continuer ou ne pas continuer?Mais pour faire suite à un examen que j’avais échoué lamentablement, j’ai décidé d’arrêter. Ce qui fut un choix que j’ai regretté pendant presque tout l’été. J’ai même dû appeler ma professeure pour savoir si je pouvais revenir sur ma décision. Ce fut ma plus longue année de toutes. Certes, la réponse fut non, mais j’ai tout de même pu revenir l’année suivante pour le dernier spectacle et la dernière année… Celle des finissants!L’ANNÉE DES FINISSANTS
2005 ~ 2006Quelle année que celle des finissants. La LNH revenait de son lock-out et je revenais en théâtre. Mais bien sûr, c’était l’Année avec un grand « A ». Celle que l’on attendait depuis des années. Celle des diplômes, des au revoir aux enseignants et aux amis que l’on a côtoyés pendant des années. C’est l’année du changement. C’était l’année où j’étais enfin moi-même. Celle où j’ai arrêté de me faire dire des conneries sur ma grosseur. Celle où j’ai appris à jouer de cet instrument à cordes et de cette composition assez étrange sur mon cousin. Et tout cela a atteint son paroxysme le 9 juin 2006 au matin.Ce fut la plus belle journée de toutes celles du secondaire. Quel beau spectacle que l’on a eu le matin! Le duel à trois avec Antoine, Yann et Vincent et toutes les autres performances jusqu’à l’artiste invité qu’était Billy Tellier. Et tout ça s’est fini en beauté avec ce fameux bal et cette danse que m’avait accordée Karine. Seule fille que j’ai aimée, mais je n’ai jamais eu le courage de lui demander de sortir avec moi. J’ai bien dormi la nuit qui s’en suivit… plus que d’habitude.À LA CROISÉE DES CHEMINS
2006 ~ 2008Après avoir fini le secondaire, j’aurais aimé poursuivre au Cégep. Mais comme j’avais coulé mes mathématiques, j’ai décidé de faire une pause… d’un an. Une belle sabbatique. Je n’ai donc rien fait de l’été mis à part l’écriture de chansons. C’est là que j’ai écrit le texte du Cousin à Momo. Contrairement aux rumeurs qui courent, je ne prends aucune drogue pour écrire mes chansons. Même si mes textes paraissent étranges, des fois, c’est parce que je suis simplement fou. C’est durant ma sabbatique que j’ai le plus pondu. J’ai écrit aussi durant cette période Québec… souviens-toi, Je suis comme je suis, Ken et Barbie, la Société, le Gars de Lanaudière ainsi que Stéphanie. Cette dernière, je l’ai écrite à ma sœur qui a vécu des moments difficiles que je vais passer sous silence vu que ça ne vous regarde nullement. Mais la première dont j’ai écris les paroles était Le Dernier Salut. Je l’avais écrite pour le numéro d’adieu en théâtre. C’est bien beau d’écrire des chansons, mais il arrive un temps où les parents sont fatigués de te voir dans le sous-sol à rien faire. C’est là qu’arrive le Carrefour Jeunesse-Emploi.J’ai donc participé pendant huit mois à un projet rémunéré où j’ai compris que le travail en usine n’était pas pour moi. C’est aussi là que j’ai décidé de retourner aux études. Je me suis donc inscrit au centre l’Envol pour finir mes mathématiques qui étaient obligatoires pour mon entrée au Cégep (même si je n’en ai aucunement besoin dans mon programme), ainsi qu’à l’école des Arts de la Scène.Les Arts de la Scène. J’ai cru perdre mon temps un peu. J’ai eu de la misère à trouver de l’inspiration pour mes chansons, pas grand monde jouait du folk, mais j’ai adoré jouer sur scène. Ce cours m’a aussi fait réaliser que je n’étais pas encore prêt pour entrer en musique au Cégep à Joliette… pour l’instant du moins.ENFIN LE CÉGEP
Septembre 2008Mais aujourd’hui, je suis un Cégépien en cinéma. Ce n’est pas facile, je dois l’avouer, mais j’ai de bons professeurs et j’ai des gens super comme collègue de classe. J’ai des projets pour le Cégep, comme participer à Cégep en spectacle. J’aimerais vraiment trouver du monde qui voudrait bien vouloir jouer de la musique avec moi. Et pourquoi ne pas enregistrer un album plus tard.Mais je suis content que le mois de septembre soit arrivé. Je vais suivre des cours de violons avec Stéphanie Lépine. À l’instar de mon oncle Patrick qui m’avait mis au défi de jouer de la guitare, je me mets moi-même au défi d’apprendre le violon et d’apprendre un reel ou deux pour le 24 ou le 31 décembre. Dans ma liste de pièce à apprendre, j’en ai deux ou trois que j’aime particulièrement soit La Belle Catherine, Le Rêve du Diable / le sirop d’érable et peut-être Le reel du fossé de Mes Aïeux.EN CONCLUSIONC’est ça qui s’est passé en général depuis le jour de ma naissance. Je me suis peut-être répété inutilement à quelques reprises et je m’en excuse. Il y a peut-être quelques points que j’ai oublié de noter, mais c’est tout à fait normal. Je suis un guitariste amateur et amateur de musique traditionnelle. Je suis un Charlois d’ascendance St-Cômienne.On me surnomme le cousin, mais je suis un fou. Je suis un fucké aimant le folklore. C’est de là qu’est né le mot folké. Mais si vous me voyez dans la rue, saluez-moi simplement par mon prénom… Guillaume.