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NEIMAN "NOUVEL ALBUM EN PREPARATION

About Me


Un artiste urbain francophone à dimension internationale ! Ça ressemble à une provocation, ou à un gag, peut-être, mais cette chose inimaginable jusqu’à aujourd’hui prends corps avec Neïman et son premier album, Destiny. À 25 ans, le Guyanais polyglotte (« je parle le français, le Hollandais, l’Anglais, le taki taki, le créole haïtien, le créole de Martinique et de Guadeloupe, et un peu de brésilien… »), voyageur impénitent et musicien passionné, propose un disque infusé dans ses influences variées : reggae, dancehall, pop, rock, house, r&b, saupoudré de toutes les épices locales qui sentent bon les îles du monde. .
Cette histoire commence donc le long du fleuve Maroni, où Neïman, enfant d’une famille très nombreuse (dix enfants), et dont le père disparaît tôt, se retrouve ballotté de foyer d’accueil en foyer d’accueil. « J’avais douze ans. La première famille, c’étaient des vrais amérindiens, je regrette de n’être pas resté assez longtemps pour apprendre aussi leur langue ». De famille en famille donc, il développe son goût inné pour la découverte des autres, mais il a surtout envie de partir, avec un grand P. A 17 ans, avec les maigres économies faites sur l’argent des stages et petits boulots qu’il enchaîne, il achète un aller simple pour l’Europe. C’est d’abord en Hollande qu’il pose ses valises, chez un frère émigré, mais le climat peu clément et l’envie de bouger le poussent à déménager ensuite pour la France, puis l’Angleterre, et à nouveau la métropole. .
Petit à petit, son envie de musique se concrétise, et là comme ailleurs, il compte essentiellement sur ses propres forces. Certes, comme tout chanteur de cet univers et de cette génération, il a pratiqué le sport national du featuring, on peut ainsi l’entendre avec China sur la chanson de “Foot de Rue”, et avec Shy’m sur un remix de “Femme de couleur”, et son premier titre, “Teka Taki” featuring avec R-Jam, sorti en 2005, fut bien classé au hit des clubs, et numéro un en Espagne. Mais c’est surtout en produisant un 5 titres indépendant qu’il a tracé son chemin vers la major...
« Je faisais beaucoup de concerts, à travers France, Belgique, Angleterre, Suisse, et Hollande, avec un DJ, relayé par mon MySpace. Presque tout ce que je gagnais, je le mettais dans ma production. Les gens me disaient que j’étais fou d’investir autant de ma poche, mais c’est sur moi que j’investissais » !.
Avec cette foi inébranlable, le maxi se retrouve classé N°1 au Surinam, et Neïman est nommé aux Victoires de la Musique Guyanaise, dont il remporte la catégorie “Meilleur Single Urbain”. De la vieille Europe à l’Amérique du sud, l’homme qui tient son passeport dans une main et un micro dans l’autre apporte son disque, dans les clubs, les radios, partout où son abattage lui permet d’enfoncer les portes généralement étanches aux purs indépendants. Avec ce sens inné de la mélodie qui s’insinue en douceur dans la mémoire, et ce goût pour les arrangements qui reflètent sa soif de mélanges culturels, il avance ensuite vers un album, avec la même équipe d’amis que pour le 5 titres. La signature chez SonyBMG se fera alors que l’album est quasiment terminé, autant dire que personne n’a mis son nez dans sa cuisine parfumée. « J’aime bien marier un son maghrébin avec un beat dancehall et un son du Surinam. J’aime apporter des choses qui n’ont jamais été entendues, je n’impose pas une culture, mais MES cultures. Ce disque, c’est tout ce qu’il y a en moi, qui vient de mes trajets, de mes rencontres… Ce n’est pas juste un CD, c’est un parcours. » .
Un parcours qui n’oublie pas de représenter avant tout la Guyane, à travers l’esprit qui y souffle, et aussi cette langue, le taki taki. « C’est la langue des hommes des forêts, le long du fleuve Maroni. C’est un mélange de créole anglais, avec des mots indiens. J’y ai mis un peu de français et d’anglais, pour que les gens saisissent mieux. Alpha Blondy ou Youssou N’Dour ont réussi à s’imposer à travers le monde en chantant dans leur langue. J’espère que le public aura envie de découvrir ma langue et ma culture, qu’il sera curieux. Personne n’a jamais chanté dans ce dialecte parlé au Surinam et en Guyane, je veux ouvrir une porte. » .
Et puis quand l’urgence de l’intimité le réclame, Neiman chante en français, comme dans “Mama”, ode simple et touchante à une mère qui a fait face à son destin. Ou “Soldat”, qui raconte ses années de galère à Paris (« je n’ai jamais voulu demander une aide, un RMI, une subvention quelconque… J’avais le sentiment que je devais tout devoir à moi-même, à ma concentration et ma foi dans ma musique pour y arriver. »)..
Construit à chaux et à sable, avec de la sincérité et une soif inextinguible d’ouverture, Destiny offre un son coloré et inventif, dans cette langue qui rappelle un peu le pidgin des DJ’s jamaïcains, avec ces atmosphères caribéennes mâtinées de son urbain continental. Dansant ou intime, c’est un album qui compte sur ses propres forces plutôt que sur les formatages, sur sa fraîcheur plutôt que sur des formules. Et c’est avec ce genre d’armes qu’un album devient un succès qui abolit les frontières. Un artiste urbain francophone à dimension internationale. Cette fois, c’est une certitude..

My Interests

Music:

Member Since: 11/1/2006
Band Website: http://www.ray-neiman.com
Band Members: CONTACT MANAGER: [email protected] ..



Ray Neiman - Money can't buy love


Ray Neiman - "Viens"



Ray Neiman - "Lovely"



Ray Neiman - "Shake It"
Record Label: Label Neiman "DESTINY RECORDS"
Type of Label: Indie

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