krisyan jésophe

KRYSIAN JÉSOPHE Auteur, compositeur, interprète Flûte, clarinette, chantNé à Fort de France, Martinique, Krysian Jésophe découvre la musique à travers le chant et les percussions traditionnelles. Puis, séduit par la musique du chanteur et flûtiste Eugène Mona, il apprend au SERMAC la technique et la fabrication de la flûte en bambou avec Max Cilla. A cette époque, il rencontre le percussionniste Bago (Pierre Michel Balthazar), Charly Labinsky, Christian Soudin dit Siphon, Féfé, Charlec, …et se lance spontanément avec eux, explorant les différents rythmes. Le groupe de rue ainsi constitué, parcourt les communes en jouant du tambour sur les places de marchés, attirant les foules et la liesse populaire. En 1975, le groupe Nèg’Mawon voit le jour et valorise le chant et les percussions traditionnelles qu’il offre au plus grand nombre. La rencontre de Bago et de Dédé St Prix, musiciens appartenant au même groupe (E+), permet la création du groupe PAKATAK en 1979, avec Charly Labinsky, Jean Paul Roffallet (Popo), Claude Garçon, Max Bellony et Christiane Emmanuelle. « Le Chouval Bwa » renait et se modernise. Le succès immédiat et colossal du groupe, dépasse les frontières Martiniquaises. Entre temps, Krysian effectue son service militaire en Guadeloupe. Son chef de compagnie, qui apprécie la flûte, lui offre sa première clarinette, instrument qui le passionne et lui ouvre le large répertoire des standards de la biguine et de la mazurka traditionnelle. L’aventure de PAKATAK avec Dédé St Prix dure 2 ans, puis après une scission et des modifications, Krysian Jésophe devient le leader du groupe et connaît la consécration avec des titres légendaires tels que Sobakassosso Vié Nèg’, Legseromo, Atipilon, Voum Vap Kélélé, etc. Avec Ton René, puis Mario Masse, flûtiste et arrangeur, Georges Hodebourg, Francis Joseph-Rose, Marc Elmira, David Montanez, Jacky Landais, Raymond Winter etc...Il collabore avec presque tous les musiciens réputés de la scène Martiniquaise, Mario Canonge, Thierry Vaton, Kali, Thimothée Hérelle… Krysian Jésophe et le Groupe PAKATAK s’illustrent alors dans de nombreux festivals dont les plus prestigieux ; les Francofolies de la Rochelle, le festival d’Angoulême, le festival de Milan etc.. les imposent aux côtés des plus grands. Les concerts et les tournées en France, en Europe, au Maroc se multiplient jalonnés de reconnaissances et de nominations. Et le succès culmine avec l’attribution des MARACAS d’OR en 1985, la distinction suprême de l’époque. Cette même année, Krysian Jésophe décide de suivre la formation de clarinette à l’Ecole Normale de Musique de Paris. Quelques années plus tard, il sort « Brin d’amour » un album instrumental à la clarinette, et dirige musicalement avec brio les Ballets Martiniquais de Love Nelson. Il crée et organise le concept « La nuit de la clarinette qui danse » à la Martinique, événement qui réunit les meilleurs clarinettistes de l’île. Ses multiples expériences auprès de publics diversifiés le conduisent à promouvoir des spectacles à partir de formules évolutives, de deux musiciens à vingt-deux musiciens et danseurs. Ainsi, il se distingue pendant plus d’un an à Disneyland Resort Paris, et dans les restaurants et cabarets ; La Canne à sucre, La Plantation, Le Zombi Nelson, La Différence, Douceurs des îles, Le Pub St Germain… il forme un duo de choc (clarinette/guitare) avec d'abord Emile Romain qui fût remplacé par Georges Berton puis avec Henri Bedin pendant plusieurs années. Sa considérable renommée lui vaut d’être sollicité en 1992 pour participer à la bande son du film « Siméon » d’Euzhan Palcy. Il effectue également en 2006 une interprétation d’un titre d’Alexandre Stellio à la clarinette dans le film de Cécile Vernant. Au fil des années et d’une incomparable discographie, Krysian Jésophe dans un style émérite, s’inscrit dans l’alliance subtile entre les rythmes percutants et les textes vivants, empreints de poésie et de conscience lucide, à la musicalité et à l’originalité toujours préservées. Aujourd’hui, il compte parmi les artistes reconnus et incontournables de la scène Martiniquaise. Il exprime toujours une retentissante et authentique conviction : Valoriser un patrimoine traditionnel fort, nourri de l’ancrage du pays, des choses passées et à venir, tout en s’ouvrant avec personnalité et sensibilité aux influences musicales du monde.

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