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I am here for Dating, Friends and Networking

About Me

.................................................."BoUtEiLLe ...à..La...MeR!"........................................... ............................................................ ............... Moi c'est Yvan brunet . je pense être quelqu'un de supportable. j'ai toujours su très bien recevoir mes ami(e)s .il me plait parfois à dire que je suis plasticien , mais c'est un masque , et probablement une ruse , car je ne suis pas civilement "artiste auteur" mais juste un petit trou du cul qui dilapide son aide sociale en production d'apparence plastique . Ce qui est sûr, c'est que je me soigne, je n'ai fait peut être toute ma vie que ça, me soigner et me restaurer. C'est que nous autres décadents nous avons parfois les nerfs fragiles. Il n'est jamais très facile de parler de soi .surtout quand on ne sait pas vraiment à qui on s'adresse. Il faudrait mieux demander aux gens qui me connaissent. Et ils sont peu nombreux, même si à certaines périodes de ma vie j'ai été très populaire dans certains milieux. Les peintures, photos et affiches sont de moi et signé d'un pseudo : yltc . yltc, qui est une sorte de petit groupuscule à lui tout seul, et sans doute la part la plus infréquentable de ma personnalité ; la plus "alter". Celle qui ne sort qu’à la nuit tombée et toujours avec son pied de biche fétiche en bandouillère. C’est la giclure ou la chiure de mon être, ce qui finit par déborder à trop être pressuré de partout. Je vais essayer d'en retracer l’histoire, sans doute trop maladroitement, mais du moins de pointer quelques anecdotes et quelques tournants, quelques idées. L’ensemble montrant assez bien que la culture vient surtout des bas fonds. C’est une résistance et un cri (précaire et insolite), même si l'indignation ne suffit pas. Révolutionnaire elle peut devenir réactionnaire (folk). Commerciale elle peut devenir révolutionnaire (rock). Bourgeoise elle peut devenir révolutionnaire et populaire (slam et poésie). C’est pour cela que la révolution dans la culture, et ailleurs, est une chose peu certaine et acquise pour toujours. Les lignes sont mouvantes et tout dépend de la situation dans laquelle on se trouve et des forces qui s'en emparent. ............................................................ ...............................................Voilà: ............................................................ YLTC passe les dix dernières années de sa vie à bordeaux. il est issu de l'émergence culturelle et politique bordelaise.................................................. ............ sa trajectoire est marginale tout en se démarquant des "ARTISTES" dont la marginalité n'est là que pour asseoir la pseudo légitimité de cette race de bâtards cherchant à s'apparenter à la monarchie ancien régime , tout en étant loin d'en avoir le cachet. S’il a été marginal, c'est faute de mieux. en 1998 il est l'un des animateurs du "grenier" , le "fameux" collectif autonome bordelais qui mis en place à l'université bordeaux II une sorte de "recherche-action sauvage",en tout cas un certain nombre de procédures d'élucidation de cette terrible misère étudiante et professorale. Il "clôture" cette période par la "performance" des toits: yltc attire tour à tour 4 jeunes filles consentantes sur les toits de l'université bordeaux II victoire pour y commettre le péché de chaire. il n'y a vraiment pas de quoi être fier , pourtant il a longtemps pensé que c'était une des plus belles choses qu'il ai fait de sa vie d'étudiant . En 1999 il anime activement une colocation, le 20 rue ravez qui a été un moment relativement important dans son élaboration. Il y débute son expérience plastique, dans une ambiance très festive et un peu déjantée. Sa petite amie de l'époque n'est autre que Sonia, qui sera plus tard la "matrone" du « là où», petit bar sauvage rue de la fusterie. Il fonde alors le groupe est la revue Gudule (sans grand résultat) dont le mot d'ordre est "devenir fou c'est facile!". il fréquente également Damien Airault pianiste de free-jazz et "militant situationniste" . Damien deviendra le commissaire d'exposition bien connu que l'on sait mais ils finiront par se brouiller. Il découvre alors l'attitude et la pensée situationniste qui étaient déjà à cette époque pour lui un peu plus qu'un simple extrémisme. ............................................................ ...........C’est l'époque des premières dérives et de la rencontre avec la poésie de l'urbain. C’est aussi l'époque où notre petit commando (avec Damien et Sonia) passe son temps (la nuit) en beuveries et à escalader les grues et les toits de Bordeaux. C’est enfin la naissance d'une passion pour la version locale de l'internationale situationniste : le collectif d'assimilés artiste présence panchounette . à partir de ce moment yltc , qui entre temps collabore à l'ouverture du squat de la bourse du travail , décide de travailler à la réactivation bordelaise d'une "mouvance révolutionnaire" . ......................................................... il cherche, entre présence et persécution une nouvelle autonomie désirante tenant compte des derniers développements historiques, synthétisant les 2 expériences fondamentales de son sens plastic : la passion pour présence panchounette et l'expérience du grenier. Il arpente hardiment le bitume bordelais entre le local universel des "potagers nature " (collectif d'assimilés artistes) et l'athénée libertaire. Mais l'expérience de ces petits collectifs et autres milieux incestueux est un échec, ces gens ne parvenant pas à sortir de leur entre soi pour retrouver des finalités communes, affirmer leur intelligence et leur humanité en dehors de leurs petits groupuscules.même si il n'y a là aucun reproche ( les potagers nature et quelques autres sont à certains égard tellement charmants, voir même précieux), seulement le regret qu'ils ne comprennent pas très bien l'intérêt du revenu garanti notamment. ...........................................................i l n'a jamais rompu avec son engagement, même à reconnaître que l'autonomie désirante était un peu hors de saison , si bien que depuis deux ans il a été obligé de quitter bordeaux dont l'ambiance devenait pesante . et cela ne tenait pas seulement à l'augmentation du prix des loyers , ou à l'intensification de la traque au chômeurs et aux rmistes .bordeaux semblait comme gagné par un malaise bien plus profond. ............................................................ Pour lui l'art est dialectique et, du coté du sensible, vise la vérité. Car c'est l'art qui renoue avec le génie des ses illustres prédécesseurs en renouant avec la critique sociale et l'action révolutionnaire. . L’art est du côté des mondes, il donne des miroirs pour penser est construire la vie ............................................................ Par ailleurs l'artiste est un travailleur de l’immatériel, par mis tant d’autre, il exige reconnaissance et protection (revenu garanti et refondation sociale et démocratique) il participe à la construction d'une intelligence commune, en particulier encrer dans le local, en visant rien de moins que la vérité. ............................................................ .................................................... Quand on a tout perdu même l'amour, quand c'est un discours de haine qui s'exprime sans complexe et qu'il n'y a plus aucune illusion à se faire, il nous reste encore la poésie où l'absence même illumine le monde. L'artiste a une place en toute révolution, du moins le véritable artiste celui qui explore les virtualités du temps, pas l'honnête artisan ni le poseur. La transgression n'est pas de pure forme, elle est dans le contenu : dire la vérité qu'on voudrait nous faire taire, choquer la bonne conscience, exprimer les souffrances sans mots. Cet art est forcément populaire même s'il n'est pas accessible à tous et il apparaîtra toujours comme le contraire de l'art au moment où il intervient pour en déranger les lignes. Tout n'est pas fini, tout commence plutôt et l'histoire n'a pas fini de nous étonner de ses trouvailles ! ............................................................ .......................................................... il pense effectivement que la question est d'abord cognitive : il s'agit d'essayer de savoir ce qu'il faut faire et ce n'est pas facile car il ne suffit ni d'avoir des certitudes ni d'être sceptique mais d'arriver à un diagnostic précis et des contre-mesures adaptées. C'est la même question que celle de l'alternative en général, le problème n'est pas la folie du système actuel ou la méchanceté des dirigeants, c'est de ne pas avoir une alternative crédible, de ne pas savoir quoi faire, d'être éclatés en petites chapelles qui toutes croient détenir la vérité et se partagent le marché des opinions. C'est pourquoi nous invitons à ce qu'on se penche plus sérieusement sur les alternatives qu'on peut proposer, sans prendre ses désirs pour la réalité mais en ayant le souci de leur réalisation concrète et de leur caractère soutenable, sans écarter toutes les difficultés et les objections que cela soulève. ............................................................ .......................................................... yltc est une drôle de petit animal , qui s'est hasardé à l'illégalisme du graphe et du tag , du squat, de la drogue, de l'orgie et de l'émeute . même si c'est une période relativement révolue . il arrive parfois qu'on grandisse et que ce qu'on trouve beau s'avère être une impasse politique. je garde pourtant un excellent souvenir de cette période pleine d'intensité et d'exaltation . Et je ne suis pas du tout près à renier cette période de ma vie, n'en déplaise à Nicolas Sarkozy et à ses funestes et liberticides lois sur la sécurité intérieure. car résister c'est créer même à ne pouvoir le faire que dans l’illégalité. ............................................................ .. J’ai également trouvé (et trouve encore) de larges plages d'autonomie dans la psychiatrie de secteur (j’ai notamment suivit un cycle d'analyse dans le cadre d'une psychothérapie psychanalytique avec Philippe La Sagna, le psychiatre et psychanalyste bordelais). N’étant pas une femme et n'ayant pas accouché, c'est dans le cadre de la cure que j'ai découvert ce que c'était que le travail. Travail si difficile et si lent du négatif, jusqu'à se perdre dans les repli de l'âme humaine presque jusqu'a la folie . . ............................................................ ....aussi si certains , et moi le premier parfois ( c'est dire à quoi nous réduit notre besoin de reconnaissance et parfois notre insondable bêtise) , inclines à qualifier mes productions "d'artistiques" ( ce qui est de mon point de vue et au regard de notre situation présente constitue quand même une demande d'autonomie , financière surtout, de reconnaissance et de protection contre la persécution politique et le racisme anti pauvre ( que je me suis mangé dans la tête en tant que rmiste-grapheur-taggeur squatteur-punk à crète-drogué et jeune).), cela ne me dérange pas non plus que l'on les ramène à ma situation de malade mentale en traitement psychiatrique , car si je continu à produire malgré tout c'est que c'est un besoin vitale à l'image de notre caca nauséabond que nous expulsons volontiers chaque matin et qui nous soulage tant avant de disparaître à jamais dans les eaux de l'éternité: c'est aussi pour aller mieux , entretenir mon intérêt et ne pas m'ennuyer , qu'on m'en excuse !!.......................................................... ............................................................ ....................D’ailleurs si j’ai commencé à faire des art plastiques ce n’est pas pour nourrir quelques ambitions carriéristes ou utilitaires (ce qui est sans doute la meilleur façon de ne faire aucune découvertes authentique et ne dégager que des semi vérité qui trouve à merveille leur place dans le mensonge général), mais surtout, dans le cadre d’une pratique festive, pour me réapproprier mon espace domestique, me sentir mieux « chez moi ». Mais il y a dans la quête de la santé aujourd’hui un individualisme forcené, alors qu’elle me semble surtout une affaire collective, une écologie( même 3 à suivre guattari), une fête des opprimés, un sabbat, bref toute une société pollen qui avec ses extenalités positives ( yann moulier boutang) rend possible une activité personnelle créative, autonome, qui est une ergothérapie . pour moi aussi la pienture, la photo, l'affichage, l'écriture , c'est une santé . La débauche a été importante pour moi dans la mesure où elle m’a permit de faire émerger du sauvage dans le familier de mon lieu de vie, même à faire la fête tout seul peuplé de milles ombres démoniaques, saisit de nouveau par l’indicible jusqu’à la transe. C’est là tout le mystère de ce grand jeu où le meilleur côtoie le pire , où l’espace devient furieux, espace d’enfermement et espace de fuite, d'émergence , de conversion*(1). « Parlons de ce lieu comme d’un espace pervertie par la guerre de la présence, où des forces sauvages et primesautières peuvent déclencher de terribles cataclysmes, dans lesquels sont reforger la loi du domos (l’ambiance de l’espace domestique). Eruptions magmatiques et ponctiformes, précaires et insolites. Illumination de la présence, tel un feu d’artifice en plein ciel d’hivers. L’espace y devient désirant, toujours à la dérive. Dans le fameux manifeste du gang des bien polis, la thèse N°13 donne une définition de la dérive très convenable, pour saisir l’espace pervers (espace furieux): « nous savons trop la joie que nous procure le passage hâtif à travers diverses ambiances variées pour en démordre.nous savons également qu'il est tout aussi joyeux de camper dans toutes ces anfractuosités. Pour nous , dériver, c’est faire fuir un scénario de politesse , plus ou moins prévu et attendu, vers des réalités plus hasardeuses et plus joyeuses , une façon de s’abandonner au sollicitations du terrains , jusqu’à pouvoir y jouer un coup décisif , nécessairement vainqueur » la dérive c'est un grand jeu . On saisit bien le rapport au territoire que cela implique : une animalité fuyante et inattendue, avec ses chants, ses postures, ses lignes, ses formes, ses couleurs, ses portraits et ses paysages. Il s’agit bien là de la détermination de l’art à l’état pure ! C’est à dire d’une érotique générale de la vie en particulier. » yltc , la lettre qui tue , revue tectonik , 2005. ............................................................ Effectivement pour moi la dérive commence avec les drogues et l'exploration de l’urbanité, pas à pas, tout comme l'expérience de l’enfermement( du moins tout en faisant de multiple expériences plus ou moins collectives , j'ai toujours été d'un tempérament solitaire). Mais aussi c'est cette expérience de psychothérapie psychanalytique, qui, semaines après semaines, m'a fortement remuer. On en sort pas sans séquelles, sans renoncements, sans en payer un prix, mais pas non plus sans quelques bénéfices. Aussi l'espace furieux c'est le retour du désir au coeur même de la petite fièvre des soirs de pleine lune. La première fois que j'y ai eu accès c'était en 2001 lors d'une "transe exaltée" de 3 mois sans interruption. Une sorte d'excès maniaque en fait (avec une dimension philosophique relativement affirmée) et une expérience qui alors s'imposait plus à moi que je ne l'avais choisit. Même si il faut dire que l'accès se dessinait déjà depuis 1998 au moins. C’est là que j'ai pu constater à la fois les prodigieuses potentialités de cet espace et en même temps les risques attenants à cette expérience (perdre la tête, "devenir serial killer" , voir engrosser les rangs des exclus qui pensent au suicide ou créer une secte est à la portée du premier venu) qui tiennent au fait qu'il est très facile de s'enfermer dans le dédale de ce labyrinthe, et de s'y perdre . Depuis j'y suis retourné régulièrement mais avec davantage de prudence et d’exigence. C’est un espace sur lesquels on ne peut camper que très temporairement du fait du danger qui est surtout d'y rester enfermer, comble de la possession, et de ne pouvoir redescendre. Je ne sais pas vraiment ce qui m'y pousse. Sans doute le désir de prendre une sorte de revanche, de donner un peu plus de sens à ma vie. Mais il y a comme une sorte d'érotisation du risque comme dans les sociétés de pirates avec la justice de dieu, ou encore comme dans le film de Cronenberg : crash. Et en même temps le sentiment étrange de jouer pour un public invisible avec, entre autre, toute sortes d'animaux et de monstres(parfois alliés parfois hostiles), dramatisation surprenante qui pousse à être héroïque, exemplaire. tout commence par une sorte d'ennui qui nous pousse à faire certaines choses , qui nous font basculer dans cette espace .écoute de certaines musiques, fête, , prise de drogue ( le chanvre pour moi ) , sexe ,activité physique intense ou hyperventilation , certaines sollicitations qui produisent une sorte de fatigue , jeun , privation de sommeil ou encore des ruminations haineuses , une fureur qui soit la mesure du temps. Puis il y a une sorte d'orage comme dans les cyclones qui est la phase transitoire la plus violente, la monter (puis la descente). entre les deux , il se produit, parfois, un moment d 'intense activité ( les idées sont déliées, les gestes sont fluides , ça fonctionne presque tout seul , ce qui est très enthousiasmant) accompagné d'un grand calme , la juste synthèse entre imagination et concentration , c'est l'oeil du cyclone , et là nous sommes dans l'espace furieux à proprement parler . C’est là que tout se fait. Il faut dire que la mémoire est altérée, la mémoire du quotidien surtout et la mémoire à court terme( même si il me semble parfois qu'on a alors accès à un autre type de mémoire , celle de ces moments de fureur), aussi il est facile de perdre le fil ce qui fait tout l'intérêt de la chose aussi, la surprise. Le système perceptif lui aussi est chamboulé et on s'y sent très présent avec une kinesthésie surdéveloppée et des affects parfois violents qui rendent ses moments tellement intenses. le plus dur étant de ne pas être trop submerger par ses émotions , les fous rires surtout dans mon cas ( mais aussi plus rarement les larmes ou les montées de haines ). Ce qui fait de cet espace un espace de saisissement, où l'on crève l'écran de la présence pour laisser advenir l'événement dans toute son anormalité. La fenêtre de tir ne doit pas être trop longue car il y a le risque de rester enfermé et de s'épuiser. puis il y a la redescente , et le retour à la vie ordinaire avec les traces , les indices du passage à l'espace furieux ( peintures , écritures , ... ) et qui seront le support et la mémoire ( comme une carte au trésor)à des pérégrinations futures .le retour à la vie ordinaire est loin d'être inactif car il s'y produit une longue période de gestation , de maturation , un long apprentissage du discernement , à façonner et polir ces maigres signes féconds qui affleurent lors du passage à l'espace furieux. Cette expérience interstitielle est très formatrice, bien que très éprouvante, à condition d'être quelqu'un de plutôt réfléchit, précautionneux, de bonne volonté et d'avoir un sens aigu de la justice et des contradiction qui travaillent l'époque.elle ne vaut qu'à la condition d'en faire un lieu d’étude, d'apprentissage, plus ou moins autodidacte. Car elle peut aussi être une véritable catastrophe. Je rêvais d'amener un peuple à l'espace furieux (mène si il est vrai qu'il y a, dans un sens, une sociologie de cet espace, et que les rares moments de luttes sont justement , par leur contagion, des rares moments où un peuple va à l'espace furieux ), mais il faut bien dire que ce serait la meilleure façon de préparer les pires tyrannies, tant les qualités qu'il faut pour tracer là dessus sont peu communes, hélas. après tout ce n'est pas un scoop que de dire que les révolutions tournent mal.Et comme disait Deleuze, ce n'est pas trop bon que les gens rêvent. le triste c'est qu'aujourd'hui , alors que les circonstances et les rapports sociaux sont plus qu'inadaptés , les gens en font massivement l'expérience , le plus souvent dans l'isolement. Dérive sectaire des marges, dérive fascisante du plus grand nombre à laquelle répond la dérive sécuritaire et maffieuse des états , désorientation générale, nombre croissants des suicidés et autres psychotiques. L’espace furieux a ses admirateurs écervelés, ses déçus (un part non négligeable du vote FN), ses marchands et ses repentis. tout l'enjeu c'est de faire en sorte qu'il fonctionne comme un remède dans ce que j'appelle une clinique citoyenne , ce qu'il peut être , et non comme le poison qui intoxique toute la société . On doit pouvoir réarticuler cette espace pas seulement avec la révolte, qui se vend en dernière nouveauté du mois à la FNAC, ou du côté de l'Élysée, mais avec les révolutions à venir. En l’intégrant (le réaliser et le dépasser) dans un dessein plus grand : un matérialisme dialectique écologisé. Qui laisse une large part à l'analyse révolutionnaire, comme expression du négatif , reconnaisance de notre ignorance et de notre vulnérabilité............................................. ............................................................ ............................................................ ......... Quant à la clinique citoyenne, il faut voir cela comme une sorte de communauté qui se fonde sur la reconnaissance du négatif. C’est la communauté des perdants et des éclopés de l'espace furieux que l'on essaye de remettre en scelle .c'est un lieu de repos, de soin, avec sa pharmocopée adaptée. Là c'est la santé qui réunit les gens, la quête du mieux, qui est tout autant l'ennemi du bien. Mais c'est également un lieu de prise d’initiatives, de mise en place de projets et d’actions, qui doivent débaucher sur un combat politique .ce qui est la meilleure façon de donner sens à ses souffrances. comme lieu de soin et de refuge, il faut voir cela comme un lieu d'hospitalité , où on offre le gite et le couvert , et un lieu où il y a une sorte de prise en charge de la souffrance , pour que les maux deviennent des mots ( j'ai vu des expériences de squats politiques tout à fait exemplaire sur ce point): tuteurs de résilience , écoutants , analystes . je le vois aussi comme un lieu privilègié pour élaborer une medecine du stress, si décisive aujourdhui alors que le stress fait des millions de victimes . mais ce peut être aussi un lieu de prise d'initiatives , largement ouvert , par certains côtés, sur le dehors , l'action politique locale , l'éducation mutuelle et la démocratie délibérative. on peut ici envisager tout un tas de médiateurs et de petits métiers très précieux : entraineurs joueurs , rémoulleurs des idées , farceurs en vie meilleure , panchounets d'arrière court, squatteurs , apprenti sorcier en recherche action existentielle , entarteurs loufoques ,archéologues en amnésies ambiantes , harpenteurs du bitume , slameurs , raconteurs en choses anciennes ... j'en passe et des meilleurs ............................................................ ............................................................ ......................................enfin la coopérative de base ( idée que j'emprunte à jean zin lui même la prenant de boochkin et gorz ): je la pense personnellement comme une émergence de la clinique citoyenne , même si on peu la penser tout autrement . c'est une structure d'organisation du travail autonome ( où tous les indépendants peuvent trouver aides et assistance pour développer leurs activités) . c'est un cercle collaboratif avec des outils de production, de diffusion et pourquoi pas de commercialisation ( même si cela n'est pas l'essentiel ) . Mais c'est aussi un lieu de formation , où le dévelopement humain à toute sa place ( ce qui prolonge les intentions de la clinique citoyenne) , un lieu d'organisation de la démocratie locale ( les contre-pouvoirs surtout), d'organisation de l'intelligence collective, et de simple socialisation . Il faut bien voir que ce sont des structures municipales qui ont pour but d'abriter toutes ces activités , non rentable à court terme , de la concurrence . De façon générale, on peut y voir un lieu de développement local ( économique et socio-culturel) et la struture de base , municipalisé , devant faciliter l'émergence de nouveaux modes de production et du capitalisme cognitif, où le mot valeur retrouve sont sens plein ( vie, plaisir, activité choisie, création de soi).cette économie publique prend , quant à elle , place dans une économie plurielle faite également d'économie sociale et solidaire ( monnaies locales ) et l'économie marchande . ces propostions en un sens ne sont pas nouvelles: tout un tas de mouvements ont inventés ici ou là des petits bouts de solutions , parcellaires et limités . le nouveau , c'est de systématiser ces différentes initiatives , leur donner une cohérence globale , pour à terme arriver à construire petit à petit , et patiamment, une alternative crédible ( localisé et tenant compte de notre actualité la plus recente comme la plus ancienne) à la globalisation marchande, au productivisme industriel et à la société de consommation : qui vont droit dans le mur . ............................................................ ............................................................ ...................................... D'ailleurs , pour préciser ce qui m'anime pour le moment, je dirai que plus que plasticien je "suis" un muraliste , mon délire est un délire d’affichage à caractère plus ou moins décoratif et informatif ou le support à autant d’importance que la trace qui lui est affecté , puisqu’il s’agit d’un MUR (souvent) qui marque la séparation sinon l’enfermement tout autant que la propriété privé et la délimitation avec l’espace publique (façades); POUR moi , le mur c'est un fil d'Ariane et un pense bête , un lieu de mémorisation de ce qui communément passe à la trappe de l'oubli , tout autant qu'une cartographie de l'espace furieux . Et donc, un vecteur du subjectivation. Même si cela débouche souvent sur le mur de l'incommunicabilité et de l'incompréhension générale. Le projet le plus ambitieux que j'ai formulé en ce sens c'est de créer une université populaire et une galerie "d'art" par affichage mural. avec des contenus renouvelés régulièrement , une hiérarchisation de l'information avec ses noeuds , ses portails , ses zooms , ses échos ,ses macroscopies, mais également son envers , avec une iconographie abondante .le format étant pratique : pour lutter contre la fracture numérique , et créer un format entièrement localisé avec un espace physique , un territoire avec ses problématiques politiques particulière, l'ensemble ne coûtant pas très chère . ............................................................ ....................................................... Ça peut paraître ésotérique, il faudrait trouver d’autres mots ............................................................ ............................................................ . si je me méfie de l'artisanat, souvent trop enfermé dans des logiques communautaires (mais qui vaut nettement mieux que l'économie de luxe recherchée par une hyper bourgeoisie qui constitue le gros de l'économie de l'art contemporain), je tends tout de même vers une sorte d'artisanat populaire ( laïque) amoureux du travail pas trop mal fait ( il s'agit de surfer sur ses erreurs , de rattraper la fausse note , et dans la mesure du possible d'éviter le pire ) et cultivant un certain sens de l'autoproduction , comme c'est un peu le cas dans le "do it yourself". Je suis un peu au four et au moulin. J'écris , je peints, parfois je plagie et je détourne (si si, le progrès l'implique), je réalise, je reproduis (manuellement et parfois sur différents formats), j’expose, je diffuse, et même parfois je dresse moi même les mûrs de la galerie (qui peut être la rue) et j'assure la médiation de mon travail avec un hypothétique public. Et la plus part des étapes sont assistées par ordinateur. C’est sans doute faute de mieux et de peur d'avoir recourt au salariat pour matérialiser mon rêve (à l'instar de Jeff koons). C’est que j'ai quelques scrupules à utiliser des esclaves (personne n'est parfait). Et pas vraiment les moyens. ............................................................ ..........voilà. Avec tout ça je ne suis même pas sur d'avoir répondu à cette fameuse question, "qui suis-je ?".......................................................... ...........C’est un cadavre blafard que je croise dans la glace ............................................................ ................................................*(1)la conversion dit bien le retournement complet de la personnalité avec une connotation spirituelle , sacrale ( bien loin des religions officielles et imposées mais plus en rapport avec le chamanisme ), mais peut être serait il plus éclairant de parler de métamorphose, comme celle de la chenille en papillon ( dans son cocon), ou il y a à la fois conservation et transformation qui se produisent toutes deux dans un espace intime (ou faille )et dans le plus grand secret( tout cela est pour une large part imperceptible et relativement solitaire) , ce qui en dit bien tout le mystère et la si lente temporalité , parsemé d'étapes , de carrefours et de labyrinthes, de points critique , de renversements, de lignes de fuite . cela dit, c'est un espace de conversion dans la mesure où ce qu'on y fait ( ce qu'on y produit) est tout aussi bien quelque chose qui nous fait. on perd la séparation entre le producteur et son produit que l'on constate bien volontier dans le productivisme salarial. ce qui rend ce dernier, du fait de l'émergence de ce nouveau travail , completement obsolète . ou en tout cas dépassable . et par ces temps de crise économique on aurait sans doute intérêt à se pencher sur la possibilité et la nécéssité incontournable de développer de ce qui pourrait constituer un capitalisme cognitif ( yann moulier boutang) . ce qui est une véritable révolution: le changement du mode de production et de la vie qui va avec . les acteurs de ce possible nouveaux système de production sont déjà là ,chacun avec leur petits bouts de solutions. leurs effectifs , bien que relativement réduit , sont en augmentation exponentielle . il ne reste dès lors plus qu'à créer de nouveaux rapports de productions ( hors salariat)pour confirmer le renouveau, depuis ses marges, d'une civilisation qui n'en finit pas de s'effondrer . ............................................................ ............................................................ .............. ..

My Interests

I'd like to meet:

je suis ouvert à tout type de rencontre . ............................................................ ........................................................... pour ceux qui voudraient m'acheter des toiles , elles sont à vendre . il s'agit de séries limitées à 20 pièces par motifs . il y a différents formats .50 par 40 cm (100 euros) 70 par 50 cm ( 200 euros) , 80 par 60 cm ( 300 euros ) , 100 par 80 cm (400 euros), AUTRES FORMATS DEMANDER AU "PEINTRE" . (les tarifs ne comprenent pas les frais de port). et pour une commande il faut compter un délais de 15 jours environ entre la rceception du chèque et l'envoie en collisimo avec assurance . ............................................................ . ........pour ceux qui voudrait s'informer sur la pratique révolutionnaire de l'écologie politique, qui constitue malgré tout notre avenir , marginaux ou pas , je renvoie aux 3 wikis de jean zin dédiés respectivement aux coopératives municipales , aux monnaies locales et au revenu garanti, qui sont les trois institutions nouvelles permettant de changer radicalement les rapports de production et tout en créant une société plus conviviale , plus écologique , plus intelligente et plus humaine , et ainsi de développer les nouvelles forces productives immatérielles à lère de l'information..( ces 3 wikis sont très didactiques ).......................................................... http://jeanzin.free.fr/wiki/index.php?..Accueil............. ............................................... http://monnaies.locales.free.fr/index.php?..Accueil......... ................................................... http://revenu.garanti.free.fr/index.php?..Accueil........... ............................................................ ......................................................... Il y a un autre site bordelais , pas inintéressant du tout , qui est celui de l'association dissensus où le revenu garanti est discuté . L'adresse de ce forum est ............................................................ http://www.dissensus.org/index.php?board=101.0.. ............................................................ ............................................................ moi non plus la france ne m'aime pas , et elle me le fait bien sentir . je me suis fait viré de partout. viré , viré , viré !!!! mais je reviendrai , moi aussi j'ai les dents longues . condamné , comme tout un chacun à être un bien triste sire , je crois pouvoir dire sans trop de problème que mes productions sont bien plus intéressantes que moi . non que ma compagnie soit nécessairement un calvaire , je ne suis ni délirant , ni pervers , ni cupide . mais j'ai bien du mal à réenchanter le quotidien , alors qu'il faudrait pouvoir en sortir , avoir un bon travail et des bons amis pour avoir une bonne vie , sans quoi c'est vite l'ennui assuré même à le meubler de créations , certe sympathique , mais beaucoup trop aléatoire . c'est le revers du travail immatériel , l'isolement du travailleur qui si il ne peut être rompu , se traduit en disqualification , fatigues voir dépression . on ne danse pas au dessus de l'abime sans risques. voilà pourquoi la première des choses à faire est sans doute de recréer une société plus conviviale . c'est assurément le plus difficile !

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Posted by on Sun, 17 May 2009 08:58:00 GMT

expo au zubu: "entre présence et persécution"

« Entre présence et persécution » Exposition des peintures dYvan brunet Au zubu , 22 rue de la ferme richemond à Bordeaux.  Du 20 mai au 15 juin. Vernissage le 20 mai à 19h   Quand on a tout perdu mê...
Posted by on Wed, 13 May 2009 10:32:00 GMT

pour une socio-anthropologie de l'errence

Stéphane CORBIN Frédérick LEMARCHAND Université de Caen - Basse Normandie Pour une socio-anthropologie de l'errance. Au regard de l'abondante littérature consacrée au thème de l'errance, thème moder...
Posted by on Fri, 06 Feb 2009 13:13:00 GMT

ab ovo: notre expérience urbaine à la lueur du chamanisme

Dans un billet recement publié « lémergennce de lhumanité jean zin faisait un compte rendu critique du livre « Quand d'autres hommes peuplaient la Terre, Jean-Jacques Hublin »Voilà ce quil disait s...
Posted by on Sun, 11 Jan 2009 13:45:00 GMT

affaire des neuf de tarnac : interviw yvan brunet par dissensus

<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />.. ..Sur laffaire des neufs de tarnac ( sabotage ).. .... ..Interview dYvan brunet par dissensus ( kid Ubu) .. ..Yva...
Posted by on Sat, 10 Jan 2009 13:25:00 GMT

2009: récession ou dépression?

2009: récession ou dépression?Par Jacques Sapir, mardi 6 janvier 2009 à 08:55 Les effets de la crise financière se font désormais sentir dans le « secteur réel » tant aux Etats-Unis que dans les pays ...
Posted by on Tue, 06 Jan 2009 11:06:00 GMT

vers les monnaies locales , pour sortir de la crise

....  Si lEtat ne peut pas nous sauver, alors il nous faut une licence pour imprimer notre propre monnaie   Par George MonbiotThe Guardian, mardi 20 janvier 2009article original :"If the state can't ...
Posted by on Thu, 11 Dec 2008 02:02:00 GMT