Mère française d'origine corse, père musicien afro-américain, élevé par sa tante dans le Sud de la France, Georges-Alain Jones, c'est le métissage par excellence ! Riche de ses racines qu'il explore tout au long de son premier album « New Jersey », en français et très guitare (son instrument fétiche dont il ne se sépare jamais), il ne faut pas s'étonner de la description qu'il en fait : « Un album aux multiples influences ».
En effet, on y retrouve sa passion pour les musiques américaines, blues, soul, country et même quelques effets de Gospel tout en formant un tout cohérent car les différentes couleurs y sont appliquées touche par touche avec délicatesse...
Cet album, il l'aura vraiment voulu, comme un tout pour présenter la musique qu'il aime : l'heure n'est plus aux singles, pas aux reprises, il quitte son premier label, loue un studio et l'autoproduit, avec la complicité de sa bande de copains musiciens (août 2004). Le résultat séduit, il est racheté par ULM et sort enfin en octobre 2005..
Bon nombre de textes sont écrits « sur mesure » par Chet, un par Pierre Grillet, et composés par Ray Daxman, Ben Ricour, Antoine Essertier, Christophe Deluy et Georges-Alain Jones lui-même (co-auteur et compositeur de « Central Park », auteur-compositeur de « Je ne t'ai jamais dit » et « J'aurais pu », co-auteur de « Parle-moi ») et cette sortie est une première victoire pour lui.
D'emblée, le titre « Central Park », illustré par un clip réalisé à New-York, accrochera les radios et les auditeurs.
Mais c'est sur scène qu'il préfère défendre son album : dès novembre 2005, il se produira dans toute la France, avec une incursion en Belgique, sous la houlette de Jean-Claude CAMUS, lui aussi convaincu par la « qualité » de son album et la « musicalité » du jeune artiste en concert.
Là, l'album prend vie et Georges-Alain Jones lui donne une nouvelle ampleur, revisitant ses titres avec aisance et se livrant à chaque fois sans tricher, le but est d'y « prendre du plaisir et de le partager avec les gens » car « la scène c'est magique » dira-t-il : au-delà de l'auteur-compositeur-interprète, elle le révèle en tant qu'artiste.
En 2002, on attendait une « gueule » au caractère bien trempé, un phénomène médiatique au sortir d'un radio crochet trop médiatisé, on le découvre discret et pudique face aux média, épanoui et créatif sous les lumières des projecteurs - celles du podium d'Europe 2 à la Braderie de Lille, « test concluant » titrera la « Voix du Nord », puis celles de sa tournée, saluée par des articles flatteurs.
Armé de sa guitare, il entame un « Messieurs Les Jurés » énergique, très rock, et termine par un « Vivre en danger » quasiment a capella, en passant par l'intensité d'un « New Jersey » à la musique très blues, à la limite un peu psychédélique, les accents jazzy de « Parle-moi », la rondeur et la force étonnantes de la mélodie de « J'aurais pu ».
« Je ne t'ai jamais dit », « Terence Hill », Libre » et « La Pause » créent une intimité entre lui et son public, « Embrasse » et « Central Park » le soulèvent à chaque fois, avant le reggae festif et partagé du « monde ne court pas ». Dès la fin de la tournée, début 2006, Georges-Alain Jones se remet au travail, un autre album devrait suivre bientôt ..".