Chapeau bas!
C'est une histoire de passion qui remonte à toujours. Juliann n'est pas "venue" à la chanson, elle y baignait toute petite, avec une maman qui lui en chantait, guitare et piano à l'appui. Instruments auxquels elle s'est initiée à son tour jusqu'à y prendre tellement goût, qu'elle déclare aujourd'hui: "Si j'entre dans une pièce où il y a un piano, je ne peux pas m'empêcher d'y toucher... Laissez-moi une semaine sans instrument et je deviens folle!"
Quand vous saurez que l'excitée s'intéresse aussi au théâtre, à la littérature, au dessin et aux arts plastiques, vous conviendrez que tout avenir de fonctionnaire est irrémédiablement râpé pour elle.
Tant mieux, elle n'en a jamais rêvé et nous y perdrions beaucoup. Parce qu'elle chante avec une intensité et une évidence rares. Alors, qu'elle se risque dans une de ses propres création à la fois touchante et fragiles (J'tourne en rond), qu'elle reprenne Nino (d'Allain Leprest et Michel Amsellem) ou les jours meilleurs (de Maxime Leforestier), elle impose dès les premières mesures sa fluidité et son aisance, avant que ses tenus de note et sa densité vocale ne nous impriment cette "chair de poule" qui ne trompe pas. Chapeau bas, Miss Juliann!! Daniel Patchenko
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