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Frank le conard

About Me

Étant donné que je me suis ouvert cette bizarrerie quand, pour des raisons d'incompétence ordinatoriale ayant pu causer la mort du myspace, on m'a jadis interdit d'aller sur la page de mon band, ma page myspace est aujourd'hui plutôt inutile et sous-visitée . Check ça :'' En 1993, Sarajevo vivait sous les bombes et la menace constante des francs-tireurs. On ne pouvait plus sortir dans la rue par peur de prendre une balle perdue ou d'être la victime d'un autre « sniper ». Pourtant, dans cette ville épuisée et agonisante, on voyait encore un homme, une femme, un enfant promenant son chien. « Il faut bien le sortir, disait un homme dans la rue, et puis, dans ces moments-là, on oublie un peu la guerre : quand on se consacre à quelque chose d'autre, on oublie un peu. » Au milieu de ce cauchemar, quand on manque de tout, il reste encore ceci : la relation affective, même avec un chien. Pouvoir encore donner. Pour se sentir humain. Sentir qu'on compte encore pour quelqu'un. Et c'est plus fort que la faim, plus fort que la peur. Lorsque ces relations sont perturbées, notre physiologie se dégrade, et nous ressentons cela comme une douleur. C'est une douleur affective, mais une douleur tout de même, souvent plus intense, d'ailleurs, que la souffrance physique. Cette clé de notre cerveau émotionnel ne dépend pas uniquement de l'amour de notre partenaire. Elle dépend de la qualité de toutes nos relations affectives. Avec nos enfants, nos parents, nos frères et soeurs, nos amis, nos animaux. Car l'important, c'est le sentiment de pouvoir être soi-même, complètement, avec quelqu'un d'autre. De pouvoir se montrer faible et vulnérable autant que fort et radieux. De pouvoir rire mais aussi pleurer. De se sentir compris dans ses émotions. De se savoir utile et important pour quelqu'un. Et d'avoir un minimum de contacts physiques chaleureux. D'être aimé, tout simplement. Comme toutes les plantes qui se tournent vers la lumière du soleil, nous avons besoin de la lumière de l'amour et de l'amitié. Sans elle, nous sombrons dans l'anxiété et la dépression. Hélas, dans notre société, des forces centrifuges sont constamment à l'oeuvre pour nous séparer les uns des autres. Et quand elles ne nous séparent pas, elles nous incitent souvent à vivre dans la violence des mots plutôt que dans l'affection. Pour gérer au mieux notre physiologie, il nous faut apprendre à gérer au mieux tous nos rapports avec autrui. ''David Servan-Schreiber, ''Guérir'' Hugo Mudie a prêté son band à Rudy Caya. Moué ch'Tanné que les bands punk rock y se bitchent entre eux. Ça m'énarve.

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