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About Me


Brûler de hantise
Je relance la douleur qui chaque soir s’étant simplement sous mes phrasés,
C’est vrai que j’ai cette tendance à lâcher mon cœur dans des phrases improvisées.
C’est quand je suis seul, sans feuille et sans stylo, mais dans mes pensées,
Que mes yeux rouges se mettent à guider ma bouche qui n’a jamais terminé
A déballer, bout à bout, tous les tabous qui, jusqu’au bout, seront la pour me hanter.
A commencer par les flous du fou au fond du trou, qui fouillent le goût de votre identité.
Et comme un saoul qui, sans un sou, n’a plus rien pour le faire vibrer,
Le fou se plonge dans son souk de souvenir de vous pour le raviver.
Le fou c’est moi, si vous ne l’avez pas cru, je tenais à le préciser.
Et le vous c’est toi, élégante fille de la rue au regards aiguisé.
Et j’espère qu’un jour me sera rendu le pouvoir de te découvrir
Toi l’inspiration, qui loin du statique me maintient en sourire.
Dans mon fond de romantique, je suis prêt à toutes vous aimer,
Sans vouloir vous avoir, chaque soir, nues, dans mon lit déserté,
Mais simplement, pour pouvoir revoir la crue de vos sourires abîmés,
Et non plus les pluies de vos pupilles, coulant dans les puits de ma cité.
Cité ardente éteinte depuis que le gris s’est abattu sur les pavés.
Je me demande si au fond de la nuit les filles sont un peu plus ensoleillées,
Si dans la débauche des mélodies, elles se laisseront doucement portées
Vers les bras d’un inconnu qui, avide de vie, voudra se remettre à rêver.
Rêver d’un amour perdu qui pour une nuit revient ici l’éclairer
D’une lumière orange et blanche lui rappelant celles des bûchers,
Qu’il retrouve au creux des hanches juste avant de s’en dormir.
Ce fou aimerait quand même revoir cette lumière étrange avant de mourir.
Urrea Emilien - 12 mai 2008
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Josh ici le monde attend !
I ci le monde attend, ici tout est gris.
Les enfants patientant perdent leur appétit.
Regardent les écrans comme le font leurs vieux.
Meurent sur les divans laissant tomber leurs yeux,
Leurs regards s’abattent sur les technologies
Engloutissant leurs rêves et dévorant leurs vies.
Ici le monde attend, ici tout est gris.
I
ci le monde attend, ici le monde est plat.
Les hommes se traînent tout droit jusqu’au trépas.
L’esprit toujours plus lent oublie ce qu’il aime.
Un suicide au zapping, à dévaler les chaînes
Que seuls les cons animent tuant le goût du choix,
Tuant nos rêveries et étouffant nos voix.
Ici le monde attend, ici le monde est plat.
I ci le monde attend et ferme les serrures.
C’est dur d’avoir perdu son arbre et ses gravures,
Grave de voir pendu le temps des créations,
Par des obligations rongeant nos intentions.
Internés sont les cris survolant les clôtures,
Et cloués les esprits voulant sauter les murs.
Ici le monde attend et ferme les serrures.
I ci le monde attend, mais putain qu’attend-t-il ?
Les hommes progressent toujours plus dans l’exil.
À ne plus partager et à vouloir gagner
Pour pouvoir dépenser, on leurs rend notre blé.
Car on les fait gagner à payer leurs barils ;
Cultiver les moteurs pour fair fleurir les villes.
Ici le monde attend, mais bon sang qu’attend-t-il ?
I ci le monde attend, pourtant tout continue.
Certains volent à la tire et dorment dans les rues,
Les autres sont les riches prônant le libéral
Grâce à leurs affiches. Donc, toujours pas d’égal.
Mais où est la révolte ? Est-elle révolue ?
On veut un changement qui ne sera tendu,
Ici le monde attend, pourtant tout continue.
I ci le monde attend, pourtant il se fait tard.
Prisonnier dans les rangs, bloquer dans les couloirs,
On doit taire les chants pour plaire aux royautés.
Être civilisé c’est ne plus rouspéter,
Se lever, travailler, rentrer, et sans faire d’histoire.
Dans l’inactivité, s’éteignent nos regards.
Ici le monde attend, pourtant il se fait tard.
I ci le monde attend et nous voulons partir,
Utiliser le temps, observer et grandir.
S’en aller découvrir cultures et horizons,
Marcher à notre allure, et marcher par passions.
Nos rêves d’aventure se mettent à bouillir
Mais sous nos folles idées ils étendent leurs rires
Ici le monde attend et nous voulons partir.
I ci le monde attend. Mais viens Josh, on se barre !
Plus le temps d’attendre, attrapons le départ
Pour ne plus que ceux-ci, nous remettent dans le doute.
Allez viens mon ami, dévorons les routes.
Nous partons conquérir sans tourner nos regards.
Nous allons tous mourir, alors mourrons de gloire.
Ici le monde attend. Mais viens Josh, on se barre !

Urrea Emilien - Mars 2009

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Durs réveils

Beauté, portée de ses ballerines,
Ne récite pas mes mots par cœur,
Elle vibre du sens de mes rimes
Rythmées en symbiose avec son cœur.

Elle apparaît les soirs charbonneux
Où le flou ragoûtant ralentis
Ses images aux mouvements soyeux
Qui pillent l’égard de mon esprit.

Ses formes glissent dans la lumière,
Assorties à la douce fumée
Que son sourire projette en l’air,
Se laissant doucement transportée.

Elle fascine tous les badauds
Au moyen de son beau polo blanc,
Mais me tend ses lèvres pour des mots
Me racontant ses rêves charmants.

Elle rêve des cotes d’Espagne,
Courir de la cuisine à la chambre,
S’unir tel les bulles de champagne
Et enivrer nos corps qui se cambrent.

Accroché à la force de l’union
Elle se laisse allé dans mes bras
Murmurant la dernière chanson,
Elle s’assoupit bien avant moi.

Et se réveille dès le matin,
Ouvre les yeux et reste allongée,
Sentant ma main posée contre son sein
Sourit et enflamme la rosée.

Réveillé par mes brûlantes veines,
Je ne retrouve plus ses reins exquis.
Elle est partie laissant la peine
Jusqu'à ma prochaine rêverie.

Urrea Emilien - 23 mars 2007

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SAEZ Jeunesse lève-toi

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Posted by on Wed, 01 Oct 2008 08:51:00 GMT