L'ALBUM EST SORTI EN FRANCE LE 10 NOVEMBRE 2008!
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Sensible, lunaire, poète de l'intime et parfois de l'indicible, François Vé charrie aussi des cocasseries dans son répertoire et une tendresse fragile dans sa voix. De sa Suisse romande natale, il a embrassé depuis trente ans et des poussières un spectre large de figures chansonnières. Toutes revendiquées et assumées d'ailleurs: Trenet, Vian, Barbara, Nougaro, Fersen et Tom Waits.
François Vé est un rêveur éclairé, un jeune homme fin, d'une sensibilité inouïe, qui souffle ses bulles d'oxygène dans le tumulte du monde et se sent encore complètement dénudé, percé à jour, quand il ne se produit que guitare ou piano-voix.Après quatre ans d'activisme scénique, l'auteur et compositeur repéré et encouragé par des festivals prestigieux (Mars en chansons en Belgique, le Paléo Festival de Nyon, Voix de Fête à Genève, les Francomanias de Bulle) et la critique suisse, élargit enfin l'horizon de sa francophonie. En s'appuyant sur les compositions cajoleuses et la prose charmeuse de «La saison des trèfles». Un album-envol, né en 2004, dont la prose sans esbroufe, rafraîchissante se révèle toujours touchante. Un répertoire où la féminité de sa plume domine et où un quatuor à cordes déflore une trompette, un piano et un bandonéon sans se soucier des qu'en dira-t-on.
«La saison des trèfles» sonnait, dans ses partis pris jazzés ou swingés, fanfarons ou dépouillés version piano-voix comme une oasis vivifiante. Un instant suspendu aux harmonies vibrantes qui affinait classieusement les cinq premières chansons de François Vé découvertes au détour du «Pas de danse», au crépuscule de l'année 2001. Un répertoire mince mais enchanteur qui lui avait tout de même permis de cotoyer en scène les souffles intimistes de Keren Ann ou Christophe.
A Lausanne, berceau de son imagination caméléone, il a peaufiné et affiné ses tours de chant, la mise en scène de son univers sans frontières. Un mini-clip vagabond et noir-blanc, réalisé en Super 8 entre ciel et terre, souligne désormais les contours d'une chanson à la mélodie pianistique suspendue. François Vé rêve en douce d'un court-métrage, autobiographie filmée de «La saison des trèfles» scellant «une période d'écriture et de composition». Baptisée «Le goût des fraises» et déclinée dans un livre, elle comprendrait aussi photos, partitions et poèmes inédits. Histoire d'affirmer que la chanson est bel et bien un lieu de vie et d'envies, d'ébullition et de sensations, de sentiments et confessions. François Vé, baladin qui met la campagne en ville, possède l'art délicat de soigner nos humeurs grâce à ses couplets chatoyants.
PRESSE
FrancoFans - numéro 15 - Février/mars 2009 A l'occasion de son deuxième opus, François Vé nous invite dans son jardin musical parfumé au fruits rouges de son enfance. Le jardin de Frankee regorge ainsi de perles réjouissantes de fraîcheur et de fantaisie, telles que L'eau à la bouche, ode à la délectation des sens. Ciel nous plonge dans l'univers planant de Frankee, lorsque perdu la tête dans les étoiles, ses yeux se fondent avec la terre, tandis que les fraises évoquent la difficulté de dire non, non à l'être cher, non à la tentation. François Vé confirme ici son talent de poète et conteur des petits bonheurs du quotidien tout en nous rappelant à ses multiples influences, comme à celles de Thomas Fersen, que l'on retrouve au fil des titres aussi originaux qu'inventifs. Caroline Reinhart