Fondé en 2001, ce groupe sénonais n'est rien de moins qu'un énorme direct du droit sonore en pleine face d'une pop éteinte devenue frileuse au fil du temps. Mêlant mélodies léchées à des riffs rock francs et modernes (Oasis, Supergrass...), Mr Popicide a su traversé le temps en s'abreuvant aussi bien de sonorités échappées des plus grandes icônes des 60's et 70's (Beatles, Rolling Stones, T-Rex, David Bowie...), que de vraies rencontres artistiques autant inouïes qu'originales (Brian Setzer, Stiv Bator, Boris Bergman...), qui les ont inondées jusqu'aux os du meilleur nectar rock.
Au-delà même du son, les textes ne sont pas boudés non plus... Détournés, travaillés, joués et déjoués, le phrasé de Mr Popicide est né et a grandi en se nourrissant de la verve de grands compositeurs français (Polnareff, Aubert, Souchon).
Et puis, groupe de scène avant tout, il faudra s'attendre à ce que la pop ne repousse pas sous les pieds ravageurs de leurs titres saupoudrés de choeurs, approuvées à l'unanimité par le public tout au long des concerts (1ère partie de Mes souliers Sont Rouges, The Rubettes, J. Chatelain, Michael Jones ou encore The Saints...).
Car Mr Popicide est d'abord un groupe de rock qui souhaite être entendu, sinon écouté, en laissant derrière lui une petite traînée de poudre prête à s'allumer !
(Karim Djidjelli)