About Me
• BIOGRAPHIE •
Zveig (avec un V) est un tout jeune homme.
Comprenez en ces termes qu’il n’a pas encore trente ans.
C’est d’ailleurs ici que commencent les limites du mot “jeune“, car si l’on se met à parler
boulot, il faut très vite tenir compte de la musique, et là , force est de constater quelques
miles au compteur.
« Je ne sais faire que ça. Dès l’âge de 5-7 ans, je savais que j’allais devenir musicien ».
Quand on y pense, il y a vraisemblablement des destins plus pré-écrits que d’autres. Faut
dire que ça swingue dans la famille. Papa, pour ne parler que de lui, fut, en son temps,
batteur pro. Gaucher de surcroît, les plus rares. « Une époque de dingue », les années 60.
« Le soir tu dînais chez E. Barclay, le lendemain tu enregistrais un disque ». A sa décharge,
le Papa en question cadençait “Les Chats Sauvages“, “Chuck Berry“ ou encore “Paul Anka“.
Lorsque Yohann, pas encore Zveig, (pseudo choisi tant pour ses origines que pour son
admiration du génial et paciï¬ste auteur, d’Ivresse de la métamorphose) naît, nous sommes
assez loin des années 60.
De cette douce et dingue période d’euphorie, reste, en 1979, une impressionnante collec’ de vinyles et une passion intacte.
« Le fondement de la musique, c’est une bonne section rythmique ».
Le rythme. Voilà le vrai déclic. Le fondement. Le moteur de tout.
Authentique autodidacte, Zveig est un dingue de rythmique. Paradoxalement, c’est par
hasard qu’il prendra la basse comme instrument scénique. Par hasard, et un peu par défaut. (Cela étant, quand on y pense, le premier bassiste, “par défaut“ qui vient à l’esprit, s’appelle Paul McCartney… Finalement, c’est sympa comme expression “par défaut“).
Mais revenons au ï¬l de notre histoire. Yohann grandit, sa passion pour la musique avec lui.
Les parents sont séparés depuis longtemps, pour se rapprocher du père, il décide d’aller
travailler à ses côtés comme ingénieur du son.
De cette expérience au cœur du Paris-qui-vit-la-nuit, le jeune homme en retirera quelques
errances, c’est vrai, mais aussi, et surtout, une solide culture musicale, un goût sûr,
l’amour vrai du public et des planches.
Zveig commence alors à vraiment jouer, composer, et, plus que tout, comprendre la saveur du travail bien fait : « Je suis hyper perfectionniste, j’exagère parfois… ».
Appelons cela “humilité“ et “remise en cause permanente“, c’est bien plus joli.
Et sans doute plus vrai.
C’est à cette époque de vingtaine onirique nocturne, que Zveig va croiser la route d’Isabelle Taieb, future moitié artisto-cosmique.
Ensemble, ils choisissent d’écrire pour les autres : Zveig compose, Isabelle écrit.
Des textes sur mesure ; tellement achevés qu’au ï¬nal on les croirait faits pour lui.
Normal, ils le sont !
« Je ne voulais pas chanter au départ, j’ai pas l’égo d’un chanteur,
je suis avant tout compositeur ».
Pourtant, il va les chanter, mieux, les porter, les habiter, les faire siens.
Les partager : Du Petit Journal en passant par L’Opus Café, Le Chesterï¬eld,
Le Sentier des Halles ou Le Réservoir (qui le fera résidant) ; plus d’une centaine de dates
par an… Sans tourneur !
« 10 ans sur scène… »
Une presque-décennie, calé derrière sa basse, dont il use désormais en virtuose-équilibriste.
Zveig a déï¬nitivement trouvé sa voie, sa voix : Chanter. Rejouer. Interpréter.
Tester des morceaux, et, fait sufï¬samment rare pour être mentionné, écouter le retour du
public.
Des centaines d’heures à se donner, sans fard, sous la lueur hurlante de Soleils artiï¬ciels aï¬n de mûrir ce qui va devenir son premier album : « Quelques minutes ».
Paradoxal non ?
« Quelques minutes »
38 au total. 10 chansons pour nous convaincre.
En réalité, dix mesures sufï¬sent, sinon à nous faire basculer au moins à nous embarquer.
10 chansons tantôt matinée jazz-soul-funk, tantôt patinées pop-rock.
38 minutes faussement paresseuses, trop polies pour n’être qu’honnêtes.
Goûtez, vous comprendrez.
Et vous aimerez l’atmosphère chaloupée d’un « Quelques minutes » (texte de Jean Fauque,
excusez du peu !), le tango « Mes faux amis » ou le regard lucide d’un jeune homme qu’on ne baisera plus (avec en guest : le bandonéon de Gotan Project). Vous accrocherez à la guitare folk, puis pop de « Si l’amour passe » (sous entendu, je ne le laisserai pas partir), au piano jazz de « Humeur étrange », à l’up-tempo de « Asphalte » (désolé les ï¬lles, Zveig est un gars de la ville « loin de l’asphalte, je me suis perdu »), à la production soul RnB de « Ne dis jamais » ou encore au fantasme mid-tempo (et pas vécu) sur la locataire du dessus dans « Ma voisine »…
10 chansons, choisies méticuleusement parmi beaucoup plus.
10 chansons, patinées, polies, rodées à force d’être frottées au public.
10 envies, 10 atmosphères, 10 attaches nous scellant différemment au même bonhomme,lui.
Zveig. Infatigable chercheur de sons. Bidouilleur de génie portant à bout de bras, parfois
seul, l’intégralité du projet.
Tête d’ange aux facettes parfois si complexes qu’on pourrait s’y méprendre et voir sur la
pochette l’inquiétant regard d’Alex joué par Malcom McDowell dans « Orange Mécanique ».
Zveig : Mi Ange ? Mi Démon ?
Je ne sais pas.
Musicien ? Chanteur ? Compositeur de talent ? Bête de scène ?
Oui, oui, oui… Et oui !
Eric Jean-Jean
Ils ont écrits :
"Il joue de la basse à bras le corps, sans avoir appris, écrit et compose sans attendre son tour" Le Parisien
"Boucles rebelles, regard de chérubin et lippe boudeuse... Registre à l'avenant, bien écrit, bien chanté, cyniquement désabusé" Nova
"Yohann qui a quitté le lycée à 16 ans pour se lancer dans le monde de la musique, croit en sa belle étoile. Et il a raison" Le Monde
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Concert Reservoir
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